Louvette t dernière remarque est criante de vérité: on accepte plein de choses par amour MAIS quand ca perturbe nos enfants, ou q'ils en souffrent là c'est une autre histoire.......
Imo si c pas indiscret il ne bossait pas pour quelles raisons? (maladie, ou autre?) pas obligée de répondre hein si c trop indiscret 

Je viens pointer au club moi aussi, malheureusement... Imo, l’histoire de ton homme est bien lourde et je comprends que tu en souffres   ...

La nervosité de mon homme n'atteint pas ce que tu décris mais par moments c’est usant! Je n'ai donc pas de solution miracle, mais quelques séances de psy ont permis de comprendre un peu ce qu'il avait dans la tête à défaut de régler le problème...Et j'ai la chance qu'il arrive à discuter calmement après ses "éclats", c'est important!
Déjà, il a un tempérament assez impulsif et râleur, ce n'est pas un calme! Et la fatigue et le stress (notamment de son boulot) font chuter sa patience et son seuil de tolérance (au bruit, aux petites contrariétés du quotidien, etc...). Mais il n'y a pas que ça...

 
C'est exactement le nœud du problème chez nous   ... Pour faire court et clair, en devenant père, mon homme a complètement remis en question et rejeté l'éducation qu'il a reçue. Il a été élevé ("dressé" comme il dit, ce qui illustre tout à faire les principes d'éducation de ses parents) par un père macho, la caricature qui reste le c* dans le canapé avec le journal pendant que madame, soumise, fait tout dans la maison, dans un climat négatif, agressif, la culture de l'échec, toujours la critique, jamais d'encouragement...  Il ne veut pas reproduire la même chose que son père mais du coup, n'a plus trop de modèle auquel s'identifier. Et malheureusement, en face de lui, ses parents ne veulent rien entendre, ils ont été parfaits, ils l'ont aimé, nourri, habillé, il n'a pas à se plaindre, c'est lui le méchant fils ingrat!
Il est très exigent avec lui-même pour coller à l'image de père idéal qu'il s'est fabriqué. Du coup, il est beaucoup dans le devoir, les obligations, les contraintes et pas assez dans le ressenti, le plaisir, le laisser-aller, avec les enfants comme avec moi. Il est hors de question pour lui que je subisse comme sa mère (de toute façon, je n'aurais pas accepté   !) donc pour lui, il est normal qu'il fasse le ménage (plus souvent que moi d'ailleurs!) et s'occupe des enfants qu'on a voulu et fait à 2. C'est tout à son honneur mais il finit par s'oublier, il veut faire trop de choses et culpabilise de ne pas y arriver... Alors il ne supporte plus les enfants qui parlent, bougent, crient, jouent, il ne supporte plus leurs sollicitations, il ne supporte plus qu'on ne puisse pas discuter à table... Il s'emporte et ensuite il s'en veut, il s'inquiète de l'image de lui qu'il donne aux enfants. Il admet que ses réactions sont disproportionnées et que ça touche un point très sensible, sans savoir quoi. Pour moi, il est toujours au fond de lui le petit garçon trop sage qui espérait attirer l'attention de son père grâce à son obéissance ! Je pense qu'il est tiraillé entre sa volonté de faire sa (notre) vie, élever nos enfants comme nous le souhaitons et son besoin de reconnaissance paternelle ; il ne veut pas être comme son père mais pour son père la seule façon de faire bien, c'est la sienne, il critique tout (moi, notre mariage, notre façon de vivre, de manger, ...), donc le dialogue est devenu impossible, on ne se parle plus depuis bientôt 3 ans   ... Mon mari souffre de cette situation mais il reconnaît lui-même que c'était nécessaire. Il aimerait se faire aider mais il a vu plusieurs psys, il ne trouve pas de thérapie qui lui convienne, il ne sait pas vers qui se tourner... Il y a déjà un gros mieux, il arrive aussi à verbaliser ce que je peux faire pour l'aider quand il se sent vraiment à bout. Et on espère aussi tous les 2  que son nouveau poste depuis début février, plus cool, va apaiser un peu les choses.

Louvette, comme d'autres l'ont déjà dit, la douleur a un impact certain sur l'humeur de ton homme. Mais le fait qu'il soit à présent papa d'un garçon explique peut-être en partie ce changement que tu as perçu après la naissance de tes petits ... La question de l'image paternelle, celle héritée de son propre père et celle qu'il veut donner à son fils, ses compétences de papa, tout ça est peut-être plus sensible maintenant qu'à la naissance de vos aînées. S'il se rêvait jouant au foot avec fiston et qu'il ne peut pas le faire à cause de sa santé (oui je sais c'est une caricature un peu sexiste   ), son ego doit en prendre un coup!
En tout cas, j'espère que ça va s'arranger, pour toi comme pour imo, mica, et toutes celles qui sont concernées      

mila je reconnais mon homme dans le début de ton recis.
Il s efforce d être le meilleur, se donne trop de pression, et nous fou la pression !

Imo : je suis une ancienne fumeuse mais ça m'énervait déjà quand je fumais encore, aussi parce que je n'avais pas cette manière de fumer ! Pour moi la cigarette c'était un moment calme, de détente, après un repas, après avoir amené les enfants à l'école, après les avoir couché pour la nuit etc ... Je me demande parfois ce que la cigarette lui apporte au fond 

Milie figures-toi qu'en rentrant des courses vendredi, je me suis posée cette question : est-ce que si l'homme chassait encore, il se sentirait différent 
En tout cas arrivée devant ma porte d'entrée avec mes sacs, je me suis "m**** c'est à lui d'aller chasser normalement  "

Je lis que vos maris ont des passés lourds et chargés en émotions et en souvenirs !
Ici l'homme a un père alcoolique, une mère qui ne l'admet pas (un jour elle m'a dit texto que son mari n'a aucun soucis avec l'alcool alors que je l'ai vu le jour même uriner contre la maison car en état d'ébriété ), il a été mis en pré-retraite car invalide du bras gauche et c'est bm qui gère tout dans la maison, ils font tout tout tout ensemble : les courses, les promenades, la cuisine, le ménage, etc ...

Je n'arrive pas à cerner mon mari, il s'épanouit dans son travail maintenant (enfin depuis 2008) et là-bas je sais qu'il se sent important, qu'on le respecte mais je n'arrive pas à savoir comment il voudrait que je sois avec lui  Quand je lui dis ce qu'il doit faire, il dit que je le commande, quand je ne lui dis rien, il ne fait rien et ça finit en clash parce qu'au bout d'un certan temps je ne le supporte plus ... je ne sais pas trop comment m'en sortir à part y mettre beaucoup de diplomatie, beaucup de formes dans mes paroles et mes demandes ?

J'ai tendance aussi à prendre le parti des enfants, je le sais mais il a des réactions tellement exacerbées parfois que je ne peux pas m'en empêcher, je trouve que l'injustice pour les enfants y a rien de pire ! Quand un de mes enfants me dit "ce n'est pas juste !" j'ai le coeur qui se brise 
Ce matin il me racontait que la nuit passée, R l'a réveillé à plusieurs reprises (elle fait des terreurs nocturnes) et qu'il en a eut tellement marre, qu'il l'a mise dehors pour la calmer (dehors à l'extérieur de la maison  ) ... il me raconte ça très décontracté et moi à part lui dire qu'il ne doit pas faire ça, que R a besoin d'être rassurée pas traumatisée encore un peu plus 

Il faut que j'arrête sinon je vais avoir les services sociaux aux fesses 

hmmmm les "punitions" disproportionnées, je connais aussi 

Pareil que toi, je sais qu'il ne faudrait pas montrer mon désaccord devent les enfants alors en général je les envoie dans leurs chambres en leur disant que je viendrai leur parler après pour expliquer. C'est la seule chose que j'ai trouvé pour que ça ne parte pas en cacahuète 
Le souci c'est que l'homme n'écoute pas, il me répond toujours les mêmes paroles, du genre "tout ce que je fais est mal", "je dis plus rien, tout ce que je dis est mal" etc ... il se démonte tout seul alors que j'essaye de lui expliquer pourquoi je ne suis pas d'accord  j'en reviens à dire que c'est comme avec un enfant, je dois souvent parlementer, expliquer, etc ...

+1
la punition disproportionnée ou les paroles hyper violentes pour des bêtises ca je peux pas supporter.
ici aussi parfois çà dérape..... verbalement surtout 
et j'interviens aussi c'est plus fort que moi......
les filles des 

Merci Pat 

Là suis un peu remontée de nouveau contre lui :
- samedi il est rentré de son tournoi avec 3 bouteilles de vin, je lui ai demandé de les mettre directement à la cave avec les autres bouteilles, il me répond qu'il le fera "demain"  déjà je sais comment ça va finir ! Aujourd'hui je passe à côté de l'escalier qui descend à la cave et il y a là les 3 bouteilles + 1 coffret qu'il a eu à noël 
- hier pendant que j'étais au hand avec l'aîné, il a passé l'aspi dans la cuisine, du coup quand il avait fini il a démonté l'aspi, l'a vidé, a lavé les filtres qu'il a mis à sécher ... en rentrant, j'étais  , merci chéri, c'est cool, ça me fait ça en moins ... sauf que je lui dis que cette semaine n'ayant pas l'un des petits que j'accueille, je voulais en profiter de mon aspi et que j'en ai besoin dès aujourd'hui ! Pas de soucis, il me dit remonter le tout au matin avant de partir bosser ...
quand j'ai entendu la porte claquée ce matin, je savais déjà que ce n'est pas fait 

Ce sont des petits riens mais quand on cumule ça énerve hein  Je pourrais aussi descendre le vin à la cave, je pourrais aussi remonter l'aspi ... ce n'est pas le soucis ! C'est juste qu'il commence plein de choses et qu'il ne finit rien  heureusement que je ne fais pas ça avec tout le ménage, sinon voyez l'état de la maison 
Le pire c'est que je sais qu'il avait déjà la tête au travail et que ce n'est pas méchant mais c'est usant à la longue