Avoir des enfants? Me marier? Euh... Ça ne faisait pas partie de mes projets
Changer de métier (dans les TP) non plus.
J'ai accouché par voie basse à 35,5 sa après un début de travail stoppé par adalate 2 jours plus tôt (mais une poche des eaux a lâché... ).
Mes filles sont nées petites (2,330 kg et 2,010 kg) , la plus petite ne savait pas têter. Un soucis de santé (pas de bol) a été très amplifié par son petit poids.
Pour mon singleton, je suis restée 3 semaines couchée à la maternité, en août, et pas frais ce mois d'août-là, sans clim', sur un matelas plastifié.
Lorsque l'on a dépassé le terme de ses soeurs, je ne peux pas expliquer... mais j'avais remporté une 1ère victoire.
Lorsque les contractions se sont mises en route un peu plus tard, j'ai eu du salbu, et on a tenu encore un peu. Et le lendemain, rebelotte. Là le gynéco a dit "à 37 sa, plus besoin de salbu ". Le pied.
Lorsque le lendemain la poche des eaux a lâché, mon bébé a pu rester totalement avec moi, contre moi, tout le temps. Un "sumo" de 2,830 kg.
Tout ça pour dire que les fins de grossesse difficiles valent la peine d'être vécues. Vraiment.
Malgré les moments de découragement, les envies d'en finir avec cette grossesse (que celle qui n'en n'a pas eu une seule fois marre, passées 30 sa, me lance la 1ère pierre
) , la chaleur qui incommode, l'isolement qui pèse, le regret de ne pouvoir finir les achats et j'en passe.
Une lecture m'avait fait du bien , pendant ma grossesse:" Comment ne pas être une mère parfaite", de Libby Purves je crois.
Drôle et décomplexant, avec un passage quant à l'instinct maternel qui pourrait t'intéresser.