Je sais pas, ça me semble tomber dans l'extrême laxisme en fait: je laisse faire à mon enfant ce qu'il veut, les conséquences sont ci et mi. À ce rythme là on peut dire à l'enfant tu veux pas aller à l'école très bien, assume les conséquences sur ta vie. Bon j'exagère, mais je pense que ce n'est pas acceptable. Et c'est là toute la nuance.
Dans le livre, l'idée est que les deux parties trouvent un terrain d'entente, selon à qui appartient le problème. Le fait qu'elle ne soit pas prête pour partir en voiture, c'est le problème de qui? Je pense qu'à la base c'est le mien puisque c'est moi qui ai imposé une limite horaire pour partir en voiture. Donc à moi d'exprimer ce que je ressens à ce moment-là: je suis énervée parce qu'on doit s'en aller et que tu n'es pas prête, je stresse parce que ça fait 15min que je te le répète etc. Donc comment faire pour que tu sois prête à l'heure quand il faut s'en aller?
enfin peut-Être que je me trompe sur cette question en particulier, je sais pas, j'ai tendance à endosser la responsabilité de tout le comportement de mes filles donc faut pas se fier à ce que je dis

Ce n'est pas une punition. C'est plutôt accompagner l'enfant dans ces expériences les plus extrêmes .

En gros l'enfant ne veut pas s'habiller et veut garder son pyjama. OK, je ne suis pas d'accord parce que (c'est là ou ça se complique : pourquoi je ne garde pas mon pyjama pour aller dehors ?)
- il fait froid,
- l'habitude veut que le pyjama est un vêtement d'intérieur,
- La mode n'est pas au pyjama à l'extérieur,
...
L'enfant n'est pas d'accord avec ça. Alors on va au bout de son envie d'expérience pour constater que papa/maman a raison (ou pas ).

Après tout, grand bien lui fasse si cela ne le dérange pas de garder son pyjama à l'école (bon, en petite culotte, c'est chaud quand même (ou froid...). Je me suis arrêtée au problème du pyjama.

L'idée est d'apprendre l'autodiscipline à l'enfant. Il choisi de faire ça ou ça, en dépit de ce qu'en pense ces parents (qui ont exprimé clairement le pourquoi du désaccord, avec l'utilisation du message "je"), il en assume les conséquences. Et ce n'est plus le problème parental.

A +

Nonon, c'est vrai Hélène.

Mais le coup du pyjama à l'école, on a le risque qu'un tout-petit s'en fiche pas mal, et que par contre ce soit la maman qui a honte...! (je ne sais pas, ce n'est peut-être pas le meilleur exemple...)
Ou plutot, autre exemple: On est chez des amis, le petit ne veut pas rentrer à la maison. Il se roule par terre, "non, je ne mettrai pas mon manteau, je ne quitterai pas cette pièce."

Je fatigue un peu à l'idée de devoir tout "négocier"...
Et ils ont aussi besoin de savoir que "c'est maman qui décide". Point. Qu'il y a des choses qui sont non discutables, et que c'est très bien comme ça...
Non?

Je suis curieuse de lire ce livre..
(essayons la version numérique tiens!)

Je pense qu'il y a une différence entre l'autodiscipline et le laisser faire. Sur leur blog il y a un très bon exemple: l'enfant refuse de manger ses brocolis. La question est, outre celle de "à qui appartient le problème", celle du besoin. J'estime que l'enfant a besoin de son apport en vitamines. Donc recherche de solutions.
Et c'est là je trouve que ça devient difficile: où placer la limite de "à qui appartient le besoin ou le problème?"

ca depend je pense aussi de l'importance et de la gravité des consequences. Car aller a l'ecole en pyj, ca n'a pas de consequences sur la santé

C'est vrai que si je voyais l'enfant d'un autre en pyj à l'école, je ne me dirais pas "wow quel laxisme" je me dirais "ouh ça c'est le résultat d'un conflit"...