Perso, je n'ai rien contre cette enfant et, oui, je ne sais pas mais je me doute ... Je suis très observatrice et ai bonne mémoire.
Que ce soit à la visite de l'école faite en juin dernier ou le jour de la rentrée, ses parents (divorcés ou séparés) ne peuvent s'empêcher de s'envoyer des piques lorsqu'ils sont dans la même zone. Aucune capacité à faire abstraction de leurs querelles pour les évènements importants de leur fille.
Une mascotte de la classe (un escargot en peluche) va "dormir" chaque soir chez un enfant différent. Il est accompagné de son carnet de bord où chaque parent narre la soirée, met des photos si il le souhaite. Cela sert de base à une expression orale le lendemain.
Je m'en sers ,de mon côté, de base pour qu'ils parlent de leurs journées, de leurs camarades de classe, ...
Bref, les narrations des parents de l'enfant en question sont parfois ... surprenantes !
Un exemple qui m'avait marquée :
Un mardi soir, ils avaient regardé le foot très tard, avaient appris l'hymne du PSG à l'escargot, ... et comme finalement ils étaient trop fatigués le lendemain, ils avaient volontairement zappé le poney club
Je ne porte pas de jugement (enfin ... si) sur les activités que l'on partage avec ses enfants mais il est clair que nous ne partageons pas les mêmes choses avec les nôtres ...
Je sais également que les parents ont été convoqués en tout début d'année (j'ai aperçu le père dans le bureau de la Directrice qui expliquait qu'il y avait des règles de vie en communauté à respecter).
Quand je viens chercher mes enfants au périscolaire le soir et qu'ils se lèvent et viennent vers moi en courant, le 1er réflexe de la gamine était de se lever également et de venir avec eux. Je lui dis toujours bonjour gentiment. Fut une période où elle s'empressait de m'apporter leurs sacs, leurs manteaux (ce qui les dérangeait car ils voulaient faire "tout seuls") et, au moment de partir, elle leur sautait un peu brutalement dessus pour leur faire un bisou. Mon fils laissait passer sans acquiescer ; quant à ma fille, elle exprimait clairement une réticence à être étreinte de cette façon.
Je ne ferai pas de la psycho à 2 balles mais il ne faut pas s'appeler Young ou Piaget pour deviner que quelque chose ne "tourne pas rond" dans son environnement. Manque de repère ? Manque de figure parentale ? Manque de schéma de valeurs ?
Quoi qu'il en soit, ce sont des notions trop compliquées pour qu'elles puissent être expliquées à des enfants de 3 ans.
D'autre part, je ne peux admettre que ce comportement "violent" du à un contexte qu'elle ne maîtrise pas soit préjudiciable aux autres enfants et aux miens en particulier.
Enfin, le sujet de la violence plane depuis la rentrée. Parce que je connais la situation de l'enfant, je ne suis pas intervenue sur des évènements mineurs jusqu'à il y a 2 semaines quand mon fils est revenu griffé près de l'œil et que je m'en suis inquiétée (sans plus) auprès de la Responsable du périscolaire.
Aujourd'hui, mon fils qui la "subit" depuis plusieurs mois a réagi.