Après un mois de rentrée à peine, la maîtresse en est à la deuxième remarque sur le fait que la journée a été "très difficile" (je cite), avec mon loulou
Hier, après le sport (donc, ce n'était pas la journée, mais la fin de journée), il a été intenable, ne pouvait pas rester assis, allait toucher des trucs qu'il ne devait pas toucher, n'écoutait pas, bref, elle n'a pas réussi à le canaliser, donc l'a envoyé dans une autre classe
j'ai proposé que l'on se voit à 3, et que l'on en discute, ce que l'on a fait ce matin
d'entrée, elle me dit que "louis est très angoissé. Dès qu'elle donne un exercice à faire, il lui dit "moi maîtresse, je serais jamais à la hauteur" (ce sont ses propres mots
). Elle doit beaucoup le rassurer, lui ré-expliquer les choses, et il est tout à fait capable
il se met une pression énorme, et par moment, la soupape explose et il ne se contrôle plus. Ca m'a tout l'air d'être une maîtresse très observatrice, très attentive, et pas dans l'attente d'un comportement impeccable. Elle reconnait aux enfants le besoin de bouger, parfois d'avoir toujours un truc à toucher, ou manipuler.
bref, j'ai l'impression qu'elle a plutôt bien cerné mon loulou, mais y'a ça (les observations de la maîtresse), sa décision de ne plus mettre de couches et le fait qu'il fait pipi au lit toutes les nuits (dès qu'il se réveille le matin, sa première réaction est de regarder s'il est mouillé ou pas
), la fatigue (les journées sont quand même bien intenses), et le fait que je ne suis pas très bien moi non plus (mon père est malade et c'est grave. mon loulou est en partie au courant, mais je ne tiens pas à lui donner des détails, ou plus d'informations tant que ce n'est pas nécessaire. et j'attends d'autres infos d'ici deux jours)
J'ai pris contact avec la pédiatre qui doit me rappeler (on avait déjà parlé avec elle de la propreté nocturne, elle avait vu mon loupiot et l'avait rassuré).
Est-ce que je dois consulter à votre avis ou j'angoisse un peu trop moi aussi ? Ca me
de le savoir angoissé. un autre exemple il y a deux semaines, ils avaient un petit travail à faire (ils ont tous eu du mal) mais mon garçon a juste pleuré pendant pas loin d'un quart d'heure ou vingt minutes parce qu'il n'avait pas réussi et se pensait le seul dans cette situation.
je le rassure autant que je peux, je suis épatée par ce qu'il sait faire, je suis fière, archi fière de lui, mais quoi que je dise, j'ai l'impression que ça ne lui suffit pas, et ça me peine, ça m'affecte beaucoup là