Euh ... ça reste à voir .... 



Pas d'acc, la toute première clope de sa vie, bien sûr qu'on la prend pour compenser ; pour compenser un manque : manque de confiance en soi, manque d'assurance, manque affectif, j'en passe et des meilleurs .... 

Et une fois qu'on a le nez dedans, ok, on est dépendant physiquement des divers composants.

Mais quand ça fait 2 mois qu'on est sous Ch*mp*x, qui agit direct sur les récepteurs du cerveau, on n'est plus en manque physique !!!
D'ailleurs, même sans médoc, il me semble qu'il suffit de 15 jours pour que le corps soit sevré de la nicotine .... 

Donc, ensuite, on est bien dans une démarche de manque psychologique.
J'ai tendance à associer clope et bouffe, car dans les 2 cas, on met à la bouche, on avale.
Les comportements se ressemblent : "il me FAUT une clope / à bouffer".

A creuser sans doute ... 



Ben nan, t'es Pav ..... 

(désolée !!!!  )

Je ne pense pas que ce soit si fréquent pour la 1ère, du moins pas si évident, et quand je parle de la 1ère c'est celle qu'on fume à l'adolescence. Alors oui, c'est une période où on n'est pas très bien dans ses baskets, mais c'est plus par imitation, pour "faire comme", ou par curiosité, lors d'une fête (une boum !!  ) pour voir ce que c'est, ou pour frimer un peu (ouais ça fait bien !  ) ... Prendre sa 1ère dans l'idée de compenser, je doute perso ! 




Oui, tout à fait d'acc !  Et je le sais trop bien ! Mais le manque psy est aussi engendré par le manque des substances qui provoquent une sensation de mieux-être ! Je fume ma 1ère "pour voir", puis je continue et je deviens dépendant aux substances et aux effets qu'elles provoquent chez moi = si j'arrête j'éprouve le manque de la clope mais aussi des effets produits = manque physique + manque psy. Et se rajoute l'engrenage des habitudes, c'est tout le comportement/habitudes/rituels qu'il faut revoir (clope/café, clope après le repas, clope quand je suis énervée, etc ...). Les habitudes donc + cette vilaine qui devient une réponse/réconfort à toute perturbation .... C'est du délire cette histoire en fait car plein de choses sont mêlées dans cette dépendance, c'est pourquoi je dis que c'est complexe la cigarette, donc NE JAMAIS COMMENCER !!!!!!!!!  Et là, tout le monde il est d'accord !!!! 

Ben rigole pas, je me rappelle avoir lu une fois (mais alors où ?  ) un article qui faisait un parrallèle clope = sein de la mère .... 

D'accord, c'est un parallèle très raccourci, mais .... 

Et oui, je te suis pour la 1ère ; mais alors, avant qu'il y ait une réelle dépendance, pourquoi certains s'arrêtent à la 1ère et que d'autres continuent ? 

Ou peut être parce que (comme pour la drogue) on se dit qu'on sera bien assez fort pour s'arrêter à temps et/ou s'arrêter tout seul ..

Oui, c'est le genre de raisons "bêtes" dont je parlais !!!  Moi, je ne voulais absolument pas y toucher après avoir été asphyxiée par mes parents trop souvent !  Jusqu'au jour où ma cousine a insisté pour que j'essaie, et malgré mes refus répétés, j'ai fini par "céder" pour pas faire la nulle devant tout le monde !  Et puis, après avoir crapoté longtemps (et durant toute cette période j'aurais pu arrêter facilement, d'ailleurs je ne fumais pas tous les jours), j'ai fini par fumer vraiment et petit à petit ... 

  C'est-à-dire ?

Je rentre dans votre délire d'oralité...

Il n'y a pas que l'addiction au tabac ou à la nourriture qui passe par la bouche.
Je pense à l'alcool. On sait que peu arrivent à s'en défaire de cette addiction au contraire du tabac. En cure de sevrage, l'alcoolique ne compense pas. Quand il y a guérison, l'ancien alcoolique ne compense pas non plus.
Pourquoi la cigarette entrerait-elle plus dans un lien d'oralité que l'alcool