Ben en fait je ne les punis pas, ou en tout cas pour ce genre de chose et pas comme ça. Aucun de mes enfants n'a été privé de quoi de soi.

Quand les jujus sont très pénibles (bruit, cris, colères), j'isole dans la chambre.

Mais je n'ai pas les problèmes que tu évoques, ou alors je ne le vis pas comme toi.
Ton exemple de ce matin : il mange ses céréales et en réclame encore, c'est normal c'était bon. Mais quand tu l'as servi il s'est rendu compte qu'il n'avait plus faim. Tu l'as obligé à finir. Moi j'aurais remis les céréales dans la boîte et basta. Et ça n'est pas pour ça que j'ai l'impression d'être à leur disposition.

Je ne fais jamais plusieurs services à table, tout le monde mange pareil. Mais si un enfant ne mange pas, ben tant pis. Et ça n'est pas pour ça que je prive de dessert. Parce que moi aussi j'ai parfois envie d'un yaourt et de rien d'autre.
Quand j'étais petite, chez ma tante, on avait obligation de finir notre assiette sinon pas de dessert. Je le vivais comme un calvaire....

Quand Lucien traîne le matin, ben c'est moi qui fais : habille, brosse les dents, mets les chaussures. Je ne m'énerve pas, je ne crie pas. Je lui fais un bisou, il me fait un sourire et tout le monde part content. Suis-je pour autant à leur disposition ? A chacun de voir.

Cette semaine, Rémi a été privé de piscine toute la semaine. Mais ça n'a pas changé grand chose. Il met tjs 2 plombes à déjeuner le matin. Qu'il n'ait pas faim, je le conçois. Mais alors, pourquoi réclame t il de la nourriture ? Ce matin, après son yaourt, il a voulut une pomme. J'ai bien attendu qu'il ait fini son yaourt pour lui donner la pomme. Il a croqué 2 fois dedans puis il s'est écoulé 30 min sans qu'il ne se passe rien.

-> ici...
un enfant plus lent à manger : soit c'est qu'il fait le zouave, dans ce cas ben on a fini je débarrasse, tant pis si tu veux une pomme en prime ou tout autre aliment ; soit il a du mal / fatigue, et s'il faut encourager, donner la bequée, ben je fais. Bref, j'adapte en fonction, je ne jette pas la nourriture, je la range au frais, et la fois suivante je sers une portion plus petite. Par exemple G prenait au petit déjeuner 2 tartines de beurre (des w a s a 100% seigle puisqu'il est allergique au blé), et puis il s'est mis à en laisser une, que j'ai rangé au froid, il l'a mangée à un autre repas, et depuis je ne lui prépare qu'une tartine et ça lui suffit.
Et comme je te l'ai déjà dit, quand le problème est récurrent à tous les repas, chez nous ça s'est résolu avec traitement anti-reflux / éviction d'un aliment provoquant une allergie.
Par ailleurs, je respecte leurs spécificités : il y a un seul menu pour tout le monde, mais avec "petites variantes", par exemple ce midi il y avait en entrée concombre et tomates, ma mère n'a pris que les tomates parce qu'elle ne digère pas les concombres, F n'a pris que des concombres car il n'aime pas les tomates, et comme il a un RGO, les tomates sont contre-indiquées, donc je teste de temps en temps un p'tit bout de tomate, mais pas à tous les repas.


je passe sur les éternelles négociations pour tout et son contraire. Dès que je demande qq chose, c'est "oui mais, je préfère...". Exemple : je demande d'aller à la douche. On me répond "oui mais avant, je vais ranger ma chambre (comme par hasard...)" ou toute autre excuse à la noix. Donc je redemande une 2e fois d'aller à la douche en précisant qu'on rangera la chambre après, vu que ça ne sert à rien de le faire maintenant puisqu'on rejouera après la douche. Mais c'est pas pour autant qu'on m'obéit... Là, on traine, on va à la SDB à reculons, on met 15 min à retirer le t-shirt, etc....

-> ici, le "planning" est toujours le même, tous les jours dans le même ordre : ça met beaucoup "d'huile" dans les rouages.
Les enfants savent que je les aide quand ils ont besoin, y compris quand il s'agit de retirer un t-shirt.
Ma grande n'aime pas s'habiller, se déshabiller, se laver etc, chez elle c'est "pathologique", de même que les crises d'opposition font partie de son syndrome. Donc déjà, avoir un diagnostic (posé quand elle avait 6 ans 1/2 quand même...) aide à mieux accepter et à gérer différemment. Face aux crises, le mieux est de rester le plus neutre possible et de guider l'enfant vers ce qui est à faire. Si on s'énerve, on renforce le comportement négatif de l'enfant. Je suppose que ce mécanisme ne concerne pas que les enfants qui ont un trouble du spectre autistique, mais peut en concerner d'autres.

Ah oui je l'ai aussi celui la, faudrai que je m'y replonge ... 

Coucou,

Arfh, tu as raison, c'est l'éternel débat .

Perso, j'ai toujours cru que même dans le monde adulte, le tout répressif à ses limites... Et qu'éduquer est certes bien plus difficile, mais tellement plus constructif sur le long terme .

A +

Pour en revenir au simple fait de l'âge, l'on m'a dit que pour les garçonnets, vers 4 ans, il y a une grande poussée de testostérone, ce qui expliquerait le comportement du "fucking four" ;-)
À vérifier..

Alors ca doit etre ca  ;-)))

Le mien est tres contrarié et peut piquer une crise des qu'il n'a pas ce qu'il veut, ou qu'on lui dit quelque chose qui ne lui va pas.
Je teste plusieurs choses pour arriver à ne plus avoir de crises! !!

J'ai 3 garçons et je n'ai jamais constaté ça