QALC ou RALC  Est-ce que le fait d'avoir des multiples ne nous conduit pas à nous poser plus de questions?

j'adore

Ah ben voilà un terme qui irait un peu mieux que "mauvaise" à mes yeux ....

Je dirai oui... Parce que certaines "problématique" sont directement lié au fait qu'ils sont plusieurs à avoir les mêmes besoins simultanément.
Rien que pour la différenciation, nous devons prendre des décisions que les parents de singleton ne sont pas amené à prendre...

Elle ne "veut" pas les changer, ou bien ses blocages ou difficultés psycho sont tels qu'elle ne "peut" pas les changer ? 

On en revient à une mère défaillante ..... pas mauvaise pour autant .....



Quand la Tisf intervenait chez moi, on a bcp parlé, on a bien sympathisé, et elle me racontait parfois des anecdotes qu'elle vivait dans les familles où elle intervenait.
Elle disait qu'il suffisait parfois de "simplement" bcp de tendresse de sa part, de mots dits gentiment, de conseils donnés en douceur, pour que certaines mères défaillantes s'aperçoivent qu'il pouvait y avoir des façons douces et simples et mieux s'occuper de leurs enfants .....

Nous aussi on utilise souvent le terme défaillant au boulot mais, à mon sens, c'est du politiquement correct parce que il y a des parents qui peuvent se montrer très défaillants : je pense à un cas ou le gamin avait été fouette (il en gardera des séquelles à vie : des magnifiques cicatrices qui lui zèbrent le dos), privé de nourriture et avait subi divers sévices et maltraitances aussi bien physiques que psychologiques. La mère pouvait dire qu'elle ne l'aimait pas. Alors il y a des cas ou je trouve le terme défaillance faible même si évidemment la mère avait un parcours difficile...Au boulot, on parle de parents défaillants mais aussi de parents toxiques...et parfois on est amené à séparer des enfants de leurs parents même si on fait tout pour éviter cette situation...parce qu'on est bien conscients qu'une mère reste une mère (ou un père) et que rien ne peut la remplacer...

Je crois qu'au delà de l'aspect politiquement correct, il y'a aussi le professionnalisme qui induit qu'on doit rester neutre et ne pas emettre de jugement de valeur et l'adjectif bonne en serait un. Donc on a le droit de penser ce qu'on veut et on ne peut pas s'en empêcher, c'est humain mais pour rester professionnel, on est tenus de garder une certaine neutralité dans notre attitude et dans notre vocabulaire. Cela dit, officieusement, entre collègues, on discute quand même plus franchement ce qui nous permet aussi d'évacuer.