Ben quoi comme l'un n'empêche pas l'autre ..... 

Elle n'a pas été une mère aimante mais elle m'aimait et je l'aimais, et sa mort me laisse en manque ..... comme je le dis souvent en séance, un bout de moi est parti avec elle ......

c'est peut être un peu dur là...  

certaines mamans ne supportent pas de voir la souffrance de leur enfant, certains mécanismes de défense se mettent en place sans qu'on les décide réellement. Cela fait-il pour autant d'elles des mauvaises mères?

les toxicos ne sont pas complètement les pieds sur terre. S'il fallait les "condamner" dans leur rôle de mère, ne faudrait-il pas aussi inclure toutes les déviants du système? Les obèses, les fumeurs qui jouent avec leur santé et glissent leurs enfants vers un probable orphelinat. Les ?? boulimiques, anorexiques qui donnent une mauvaise image du rapport à la nourriture. Etc...

au final, qui resterait-il? certainement pas moi    c'est con, je ne suis pas parfaite 

D'un autre côté y'a une différence entre être une bonne mère et être une mère parfaite...

Selon moi si la mère parfaite n'existe pas, j'ai en revanche l'impression que la grande majorité des mamans sont des bonnes mères... Mais bon peut-etre que je vis au pays des bisounours 

De même il y a un monde entre ne pas être une bonne mère et passer direct dans le "camp" des mauvaises mères...

Et pour finir, oui je pense qu'il y a des mauvaises mères... Apres on est d'accord, il peut y avoir des milliers de raisons, valables ou non, de leur fait ou non, mais objectivement elles existent...

je reste sur ce que j'ai a savoir les mères qui mettent leur enfants dans des situations ou ils n'ont p

Ben oui, j'ai bien compris ..... 

Moi non plus, ce n'est pas ce que je croyais au départ ..... 

J'ai toujours été convaincue d'avoir une mère qui "savait" aimer .... c'est en séance thérapeutique que j'ai pu avoir cette prise de conscience .....

Je ne sais pas si tu as lu le livre "où on va papa ? " d' Alain Fournier.
A. Fournier y raconte sa relation ratée (il la décrit comme telle) avec ses deux fils lourdement handicapés. Au moment du décès d'un de ses fils, il raconte que cette disparition est d'autant plus douloureuse qu'il a l'impression de ne pas avoir su aimer ce fils, d'être passé à côté de lui sans le rencontrer.

Un amour parental "raté" ne rend pas la mort plus facile, au contraire. Ce qui n'a pas été échangé, construit ne pourra plus jamais l'être.

CDC comité des 
oui, si tu veux la réponse .  peut être que tu l'apprends un peu mieux tous les jours...

Ca ne vous est jamais arrivé de vous dire que vous n'auriez pas dû avoir d'enfants ?
Les jours où les miens sont particulièrement exécrables, il m'arrive de me dire qu'il aurait peut-être mieux valu que l'IAC ne fonctionne pas...
Suis-je une mauvaise mère pour autant ?
Dans certaines situations, ils (les grumeaux) sont vraiment affreux, horribles... là, il m'arrive d'avoir des paroles de grosse colère. Pas très joli parfois...
J'aimerais être plus posée face à leurs comportements qui me font parfois honte. Mais je suis, j'ai toujours été, très réactive. La patience n'est pas la meilleure de mes qualités !
Et pourtant, que serais-je sans eux ?
Tout simplement, je ne serais pas une mère.
Je ne suis ni bonne ni mauvaise, je suis mère tout simplement avec mes qualités et mes défauts.
Il y a une quinzaine de jours, j'ai discuté avec ma mère de mon frère et de ma belle-soeur. Le médecin scolaire a alerté ma BS sur le fait qu'il pouvait être difficile pour ma nièce de s'y retrouver dans les attentes de ses parents... ma BS ayant beaucoup de mal à dire non et à sévir, à imposer une règle. Mon frère est plus carré. Ma BS, a 40 ans, a quelque chose d'une ado. Ma BS a admis, quand mon neveu était tout pitchoun, qu'elle craignait de perdre son amour si elle ne satisfaisait pas à toutes ses demandes.
Je suis tout le contraire, sans doute trop frustrante parfois... mais je me soigne ( ) !!! Et puis, maintenant qu'ils grandissent, j'arrive à être moins anxieuse (sauf dans les magasins !) mais il y a encore du boulot !

Finalement, être une bonne mère, n'est-ce pas arriver à composer avec ses propres angoisses, quelles qu'elles soient, une fois qu'on a réussi à les nommer ?