Bonjour à toutes, à tous,
Pour commencer, je me présente en quelques mots.
J'ai 25 ans, et maman de mon petit prince de 2 ans et demi et de ma princesse de 6 mois.
Juste pour placer tout ds le contexte, mon fils est de mon 1er homme, avec qui je suis séparer depuis pour diverse raisons assez délicate.Bref, notre princesse à vue le jour le 15 décembre dernier, puis nous avons repris les rapports sexuel bien un mois après, car bien sur, saignements et moi dans ma tête, bah.. pas de motivation pour la chose quoi!
Mais ensuite, protection assurer, mes règles ont repris un court classique très rapidement, tout les 11 du mois, et bien sur, avant de passé a la pilule (à ma demande au gynécologue - une plus puissante que la cezarette) nous avions opter pour la période de transition les préservatifs.
En faisant particulièrement attention au période d'ovulation.
Mais comme vous le savez, l'ovulation , n'est pas une science exacte et cela peut tomber à n'importe quel moment du cycle.
Enfin voila, au mois de mai, vers la dernière semaine, je ne me sentais pas franchement bien, mais jamais, jamais l'idée d'être de nouveau enceinte m'avait effleurer car j'avais eu mes règles normalement le 11 mais, certes moins longue que d'habitude, mais rien d’exceptionnel au point de me faire douter.
J'avais mis ça sur le compte soit d'une gastro (mais pas de fièvre, rien) soit d'un éventuel retour de ma cystite qui m'avait beaucoup fait souffrir deux mois après la naissance de ma fille et d'ou j'ai du être hospitaliser et sous perf pour les antibio.
Début juin, donc quelques jours après, mon copain ne voulant pas que nous en arrivions encore à ce point là, me dit tout simplement de prendre les devants et d'appeler mon gyneco pour qu'il me fasse une petite écho voir si au niveau des ovaires tout allait bien, et de faire un prélèvement.
J'appelle donc, et il me dit d'aller directement d'aller au labo faire le test pipi voir quel microbes j'aurai pu choper (sympa...
) mais que pour l'écho cela n'étais pas nécessaire car je n'étais pas enceinte, et de deux, il fallait attendre les résultats du labo.
Pour je ne sais quels raisons, je me suis arrêter en pharmacie à mon retour, et sur un coup de tête j'ai acheté un test de grossesse, tout en me moquant de moi même car j’étais sur de mon coup, mais en ayant quand même cette petite voix dans ma tête qui me disait "on ne sait jamais".
Et la, je tombe des nues : test positif ! et je n'ai pas eu besoin d'attendre les quelques minutes règlementaires ça non, dès les 1er gouttes de pipi il à tourné au positif !
Panique à bord, mon bébé vient juste d'avoir 6 mois et je suis encore enceinte! nerveusement et physiquement je ne me sentais pas assez bien pour assumer, et même si j'ai toujours milité contre l'avortement et que cette idée me dégoute, je dois avouée que l'idée avait commencer à me trotter dans la tête.
J'en ai parler donc à mon homme, lui était partager entre le contentement et la peur. Au niveau financier (car il est le seul à travailler depuis un an) au niveau de notre maison (pour la place) et surtout au regard de notre famille et des gens (il faut savoir que là ou on vit, il n'y à pas de place pour les secret ou pour mener une petite vie tranquille, il à trop de cancans, trop de curieux et trop de rumeurs).
Donc encore indécis, on rappel le gynéco et là, ho bonheur, j'ai droit à son remplaçant! une personne venant de Toulouse, donc à mes yeux beaucoup plus en contacte avec des futurs maman, ou des personnes dans ma situation.
Donc visite prévue quelques jours après.
Et là, pendant l'examen il me regarde et me dit "
vous voyez la?" (
ho oui je venais de voir mais n'osais pas lui demander car peur de confirmation, alors là j'étais servis!) -"
ben il y en à deux".
Il à bien vu que je n'avais aucune réaction, il me dit "
vous ne semblez pas étonnée, vous avez des jumeaux dans votre famille?" (
pour ma part, je ne crois pas trop au liens héréditaires en ce qui concerne les grossesse gémellaire, pour moi c'est soit le fruit du hazar, soit le fruit d'une assistance médicale).
Je lui répond néanmoins que oui, j'en ai, les deux frères de mon père sont de vrai jumeaux, jusqu'à une date récente je n'arrivais toujours pas à les distingués.
Donc là il commence à faire son boulot, mesure, datation ect... et là il me demande si j'ai une idée de la date de conception des bébé. Je ne sais pas, j'ai eu mes règles normalement début du mois de mai, le 11 exactement donc que cette grossesse doit être toute récente, il me dit que ce n'est pas possible, car les mensurations de correspondent pas à ses calcules, donc que pour lui, la date de conception correspond au 25 avril, en clair, je suis enceinte depuis plus d'un mois et je ne m'en étais pas rendu compte! Les règles que j'avais eu, était en fait des "
règles anniversaire".
Ensuite il me parle d'un caractère mono-mono pour cette grossesse mais que cela reste à confirmer, bien qu'il en soit assez sur, au vue de ce qu'il à pu constater pendant l'écho.
Fin de l'examen il me demande ce que je souhaite faire. Je ne sais toujours pas! comment veut-il que je le sache en moins d'une demi heure alors qu'avant je ne pensais qu'avoir un seul bébé ds le bidon et que avant ça je ne pensais pas être enceinte! Tout ça est arriver trop vite!
Il me redonne rendez-vous une semaine et demi après, afin de bien réfléchir avec mon homme pour que ne puissions prendre la bonne décision.
La bonne décision? pour moi il n'y en à aucune!Au final nous ne savons toujours pas, bien que nous ayons vu les bébé, leurs cœurs, ils ont bougés, je les aient vu, je n'arrête pas de penser à tout ça et c'est très aléatoire dans ma tête.
Dès que je songe à l'avortement, je repense à ces petits bébé, et je pleure de dégout et de rage contre moi d'avoir ce genre de pensé. Je me dis que si j'en viens à "tuer" mes petits bébé, je serais une meurtrière, que je n'ai pas le droit de décider de les tués sans leur laisser une chance de vivre, alors que leur frère et leur sœur eux, ont eu cette chance.
Mais ensuite je pense à ma famille (esprit très fermé malheureusement) à l'aspect financier, à la place qui nous manquera pour les élever, et surtout, je me dis que si je ne peux pas les élever correctement par manque de revenu, comment pourrais-je assumer leur avenir ? Ais-je leur droit de leur faire ça ?
Bref dans ma tête tout n'est pas rose!
Au final, mon homme à le cœur briser, il sait que quelque soit la solution, j'en souffrirais, mais on prend quand même rdv chez le gygy, et manques de bol pour nous, le remplaçant est parti et me revoilà avec mon gygy d'origine
La il nous sort pleins de chose méchante et mesquine tout en disant que "bien sur il ne nous juge pas" mais qu'on devrait avorter, car nous n'allons pas y arrivé, que moi je ne tiendrais jamais le choque que je risque d'y rester ect ect...
Ensuite il nous à diagnostiquer une grossesse mono-bi.
Or la membrane ou cloison, n'est jamais apparut à l'écho mal-grès toutes les poses qu'il à pris pour essayé d'en trouver une
Et après, sur le papier, il marque une grossesse bi-bi
En clair deux gynéco et trois avis différents! ça devient une vrai mélodrame!
Nous ne lui avons rien dit et avons écourter la séance.
Je ne l'ai pas revu depuis.
Mais après réflexion, mon homme ne souhaite plus que j'avorte. Pour lui tout ce qui arrive est nécessaire, et que l'aspect financier ne justifie pas le fait de tuer nos bébés.
Ma sœur aussi est de cet avis.
Donc nous les gardons, mais moi dans ma tête rien n'est clair.
J'ai peur, car je n'arrive pas a accepter cette grossesse surprise, surtout qu'il y en ait deux, je suis encore sous le choque et j'ai vraiment peur de ne pas réussir à passé outre et à me réjouir de cette grossesse et de les aimés comme mes deux ainés.
Est-ce que mes réactions sont normal ?
D'autant plus que si je n'arrive pas à supporter cette grossesse, c'est que depuis la révélation, je souffre beaucoup, je souffre de nausées très très forte (plus de 4 part jours et la je parle de vomissement), d'une fatigue EXTREME ! le moindre petit effort me demande des heures pour m'en remettre, dégout de toutes nourriture, et donc refus de me nourrir par peur de vomir, tête qui tourne, et j'en passe! tout ceci puissance 10!
Je ne me reconnais plus, et je me sens super coupable de ne plus avoir envie de faire quoi que ce soit chez moi (ménage ou autre) car je me sens trop mal et je ne veux qu'une chose : rester allongée!
Donc j'imagine que tout ceci joue bcp sur mon ral, qu'en pensez-vous ?
N'hésitez pas à me répondre, je serais ravie d'avoir vos avis, et que vous partagiez aussi votre histoire et vos ressenti!
A bientot!