Bon, je ne suis pas très assidue dans mes interventions sur le forum mais entre le taf, les soirées bien occupées, mon ordi en panne (nouveau en poche samedi, hâte !) et la fatigue, j'ai un peu de mal mais ce n'est pas faute de penser à tous vous témoignages.
J-5 avant la prise du médicament qui peut interrompre la grossesse et J-7 avant l'Ivg.
Et décision toujours mitigée...
Au moment où j'ai commencé à ressentir un début de conviction pour réaliser l'ivg, mon ami a eu la maladresse de me faire part de ses doutes (inattendus!) ce qui m'a redonné une lueur d'espoir et me perturbe. Il ne veut pas me perdre, sa crainte est que si j'avorte je le quitte (ce qui est une possibilité très probable mais pas sûre). Il m'a dit qu'il ne les garderait pas pour les bonnes raisons, ce serait pour moi et non par envie de les avoir. Puis, il m'a dit qu'il fallait que j'avorte, que ça restait la meilleure solution mais je ne sens plus son obstination qui me "motivait" en quelque sorte...
Maintenant, je me dis que si je les gardes il y a des chances qu'il assume avec moi. Mais ce n'est pas une certitude et il n'aura pas choisie sa paternité ou partiellement et pas pour les bonnes raisons (enfin l'amour est une bonne raison mais en tant que potentielle future mère j'aimerai que mes enfants passent avant ou soient au même niveau que moi).
S'il devait être présent, ça signifie qu'il devra tout quitter pour nous (nous habitons à des centaines de klm). Que notre couple sera mis à l'épreuve de la parentalité gémellaire dès ses débuts ce qui est un sacré challenge et n'oublions pas qu'il n'a que 24 ans.
C'est un pari...sur des fondations un peu bancales...
Je n'ai pas de garantie que nous le réussirons. Et si ce n'est pas le cas, la situation sera compliquée.
Je me dis que la sagesse serait d'arrêter cette grossesse qui est arrivée par surprise et trop tôt et de différer ce projet (avec lui ou un autre) quand l'amour et l'envie réciproque seront là et les conditions réunies.
Mais mes bébés, bien qu'encore haricots, sont là...
J'aimerais être convaincu de mon choix. Peut-être dois-je en prendre un en faisant le deuil d'en être convaincue justement mais de l'assumer car il me paraîtrait le plus judicieux à ce moment de ma vie.
Ah la, la comme j'aurais aimé éviter cette situation ou que Dame nature intervienne pour arrêter les choses à ma place.
Voilà...le temps passe et comme vous le voyez je reste indécise, c'est vraiment dur comme situation.
Merci encore.

Toi seule peut decider .
Toi toi et toi

Personne pour te motiver ds un sens ou l autre.

Un enfant ou 2 ds un couple c une bombe.

Une ivg c aussi une bombe si c pas clair ds ta tete .

Ds les 2 cas si tu permets ya peu de chances que ton couple survive.

Trop jeune/ trop de boulot /de km /de rancoeur etc ....

Mais comme tu dis c pas une certitude.

Il faut enormement d amour pour les 2 decisions.
Entre vous et egalement pour les patrimoines genetiques et les reporter a plus tard est aussi une preuve d amour.

Bises clotilda.

Vous êtes déjà deux à me répondre cela sauf qu'à moi la décision m’apparaît moins...Pouvez-vous me dire celle que vous voyez ?!

Je n ai pas de trous ds les mains je vois rien pour toi

Je peux te dire que g subi mon premier ivg a reculons... Et he suis sortie de la clinique legere et soulagee. Le papa je ne lui ai rien dit .
La veille de mon ivg j avais recontre zom actuel et mari depuis.
Je lui ai dit ah non demain on se verra pas je v faire une ivg.
Il ne m a pas pris pour autre chose que moi . Il m a acceptee avec mon passe.

J ai du avorter 2 fois de plus de lui. Ct dur mais ct les meilleures solutions pour nous.

Notre couple a survecu a 2 ivg 1 naissance 1 fausse couche et 1 gemellaire.

Je peux te dire qu on survit a tout. Et g survecu a d autres choses.

C pas de gaiete de coeur une ivg. Jamais. C un choix.
C juste un choix, c pas la vie la mort c un choix pour toi pour vous pour" ca".

Tu n es pas un assassin c des cellules incapables de vivre sans toi ( toit) c des locataires.


Alors c ma facon de voir les choses. 

Comme vous avez pu le voir mon cote cash date pas d hier ...

Désolé mais un couple après un IVG est fragile. J'ai soutenu une maman que sont mari la forcé pour faire un avortement elle est détruite. On parle jamais de ces femmes qui subissent ça et je peut dire pour avoir soutenu que j'en est vu plusieurs. Moi mon mari m’avais dit si je te force tu vas me le faire payer. Qu'on me parle pas des psy car vu les résultat avec mon fils je rigole. De plus mon maris travaille dans un milieux ou  dans certains cas  le père naturelle nais pas  le mieux placer pour élever un enfant comme la mère. Élever un enfant c'est lui donner de l'amour, s’occupe de lui etc.. et heureusement plein de monsieur s'occupe d'enfants avec amour sans que ce soit les leurs. J'en connais. Je connais même quelqu'un un ancien amis a mon maris qui avait forcer c'est faible ça compagne a avorter au delà du délai légale en Europe de jumeaux. Maintenant il ne peut avoir d'enfant avec ça compagne actuelle. Comme l'inverse existe un homme qui ne veut pas que ça femme ou compagne avorte.

C'est ton choix pas celui de ton compagnon ça ne l'oublie pas. Plein de courage pour une épreuve bien dure

Je crois que les stats de séparation c'est 70% après l'IVG. Moi chui tombée dedans, mais parce que ça m'a "détruit", que du coup je me suis détruite, et que l'autre savait pas quoi faire pour m'aider. Je sais que si j'avais à le revivre avec mon mec actuel, ça se passerait pas du tout pareil au niveau du couple.

Pour la stérilité, je pense que si l'IVG est pratiquée en délai légale et correctement médicalement parlant, à part la stérilité "psychologique" (j'en ai connu...). C'est sûr que si tu te fais avorté à 5 mois, c'est pas la même chose que si tu prends du RU à 1 mois quoi....
Néanmoins on est plusieurs ici, après IVG, à tomber enceinte comme on attrape un rhume, et plutôt deux fois qu'une 

Bon courage Clotilda, pour TA décision. Viens nous donner des nouvelles si t'as envie.

@Mimi, où vas tu chercher tous tes stat, tu m'épates

@Clo, ta situation ne dois pas être évidente, mais ton cheminement a l'air assez serein. Le papa n'a l'air sûr ni dans un sens, ni dans l'autre, donc si je puis me permettre un conseil, ne fais confiance qu'en toi même et en ton propre ressenti. En tout cas, pour l'histoire fertilité et IVG, on est nombreuses ici à témoigner le fait qu'on "tombe enceinte comme si on éternuait" après une IVG. Pour ma part, il m'a fallu un mois après l'arrêt de la pilule... et 2 d'un coup !

@Edel : + 1 pour la sailli chienne de garde. Je suis tombée sur un blog récemment, qui appelait à témoigner des filles ayant subi un IVG sur le mode : j'ai avorté et je t'emmerde. Ce que j'essayais de faire passer dans mon propre témoignage, c'est qu'on n'est pas obligée de souffrir d'avoir volontairement interrompu sa grossesse. Moi même ai pensé pendant longtemps ne pas être normale, ne pas avoir "d'instinct maternel" pour ne pas avoir ressenti cette culpabilité. Après, il y en a pour qui c'est une souffrance, surtout lorsque la situation est subie... mais ça ne casse pas le moule, et n'empêche pas de remettre le couvert dans de bien meilleures conditions.