Voila quand j'étais petite ma maman aurait toujours voulu accueillir un enfant défavorisé pendant les vacances. Faute de place elle n'a pas pu, et depuis quelques temps j'y réfléchis. Ce ne sera pas pour tout de suite, mes enfants sont encore petits, mais dans quelques années. Il s'agit d'enfants qui ont une famille mais qui ne partent pas en vacances, et l'idée est de leur offrir un temps différent de ce qu'ils vivent chez eux. Je vis dans une ferme à la campagne, donc je me disais que ça peut etre sympa d'offrir quelques semaines de cette vie (grand air, animaux....) à des enfants qui ne connaissent pas.

Je voulais savoir si certaines d'entre vous l'ont fait, en tant qu'accueillant ou en temps qu'enfant, si oui comment avez vous vécu cette expérience (point positifs comme négatifs)?

J'y ai aussi pensé déjà, entre temps nous avons eu les jumeaux et du coup c'est parti un peu aux oubliettes 
En plus il faudrait que je me renseigne comment ça se passerait par rapport à mon agrément d'ass mat 

Je vais suivre le fil 

coucou Aude,

Ma mère et ma tante ontaccueilli pendant quelques années des enfants pendant les vacances d'été via le secours*populaire.
On savait, mes cousins, mes frères et moi que nous aurions 1 ou 2 copains en plus dans la maison familiale que nous occupions pendant les vacances. Ca a duré plusieurs années.

Sur le coup, ça nous gonflait parce que les gamins étaient souvent durs (parfois violents) envers nous et que les "grands" (ma mère+ma tante) leur excusaient beaucoup de choses.  Cependant, à la fin des vacances on avait tous le coeur serré de voir le copain retourner en foyer ou dans sa famille.
On a gardé quelques contacts, mais souvent, on lachait assez vite, on est pas trés forts dans la famille pour entretenir les amitiés...

L'accueil s'est stoppé quand j'ai eu 15 ans et qu'un gamin qui devait en avoir 14 a eu des gestes déplacés envers moi. Ma mère a compris qu'on devenait grands et qu'il fallait passer à autre chose.

Ce que j'en retiens, c'est que mes cousins, mes frères et moi même, nous avons tous en commun un sens assez grand du partage et une générosité trés spontanée. Ca nous a vraiment ouvert l'esprit.

D'ici quelque temps, quand les petits auront 6-7 ans, je perpeturais l'experience moi aussi!

Je pense que la question ne se pose pas puisque le but est "d'emmener" un enfant en vacances, ou du moins de l'acceuillir en situation de congés pas de travail donc personne n'a rien a redire de ce que tu fais de ton temps libre non

J'y pense parfois mais en l'état actuel je ne m'en sent pas le courage non plus

Non, on n'est pas obligés de partir en vacances avec.

Je pense que Métissage voulait dire que tu prends des enfants quand toi tu es en vacances. Donc si Mica est en vacances, elle ne garde pas les enfants qu'elle a d'habitude en tant qu'ass mat.

Oui cela semble logique en fait 
puisque je ne prends pas de copains/copines de mes enfants chez moi quand je travaille, c'est logique de ne pas accueillir un enfant en vacances 

Bon je poserai la question quand même à tout hasard 

Merci pour vos réponses en tout cas. Je continue à suivre vos expériences/questionnements..

Ma tante accueillait un enfant d'Ukraine (région de Tchernobyl effectivement parce qu'apparemment ça améliore vraiment leur santé de quitter cet endroit ne serait-ce qu'un mois) un mois chaque été.

Mais c'est différent du secours  populaire dans le sens où c'est un enfant étranger qui donc ne parle pas la langue.

Sinon, d'autres (quatre autres familles) dans ma famille accueillent des enfants mais je ne sais pas par quelles assos.

Le point dur, je trouve, c'est que plusieurs ont accueilli des enfants vraiment maltraités et c'est quand même super dur à vivre (voir les marques, etc) et en même temps ils ne savent rien par l'asso (secret professionnel, quelque chose dans le genre). Et donc on peut être "surpris" de certaines réactions vu qu'on ne sait rien a priori, sauf ce que l'enfant en dit (et les marques) mais dans les cas que je connais, il s'agissait d'enfants petits (2 ans et 3 ans). Et très dur aussi quand ils repartent et qu'on sait que ça va pas être rose pour eux.