Coucou,

L'obligation de résultats se donner les moyens d'apprendre, en milieu scolaire, c'est à l'enfant qu'il faut arriver à le faire comprendre, dans son intérêt .

L'obligation de résultat à notre niveau, cela revient à donner un diplôme à tout le monde (Le parallèle = les 80% au bac qu'on obtient à coup de notation revue à la hausse, et un appauvrissement des compétences ). Ce qui nous sauve = la nécessité aussi d'avoir des étudiants de qualité qui arrivent sur le marcher de l'emploi. Sinon, le retour de manivelle va vite se faire sentir au niveau des employeurs ! (D'ailleurs dans la réforme de nos BTS, c'est bien ce qu'on craint )

Obligation de résultat ? Les quels ? Des enfants épanouis à coup de séances de récréation rallongée, de journée d'anniversaire, ... Bof. Un enfant qui sait lire et compter, et que lire et compter, à coup de règle sur les doigts ? Très bof aussi .

Perso, je regarde tous les ans mes statistiques de réussite, je me remets en question via des bilans type questionnaires anonymes que rendent les étudiants qui le souhaitent. Mais je me méfie aussi de ne voir que les chiffres : Faire du "bachotage" n'est pas non plus une finalité. Rendre les étudiants heureux parce que pas de travail  personnel à fournir, ce n'est pas non plus souhaitable pour les aider dans leur futur autonomie professionnel.

Pas simple, on ne peut finalement compter que sur la déontologie des profs . Et si, malgré quelques cas particuliers, les profs étaient somme toute consciencieux dans leur travail ? Parce que finalement, au vu de la reconnaissance tant sociale que salariale, être prof (et surtout instite !!!) ça reste un sacerdoce . Il faut aimer ça ! Attention à ne pas trop en dégoûter les volontaires...

A +

http://www.leparisien.fr/societe/rythmes-scolaires-hollande-reunit-les-ministres-concernes-a-l-elysee-02-10-2013-3188743.php

je reviens ce soir 

il est où le rapport avec l'enseignant là? développe, je suis larguée...

Quel résultat, ou quels résultats attend-on de l'école?
Et ... qui est le "on", d'ailleurs?

bien-être?
connaissances?
savoir-vivre?
autonomie?

enfant/élève?
parent(s)?
futurs employeurs?
Nation?

Quel est le meilleur (ça veut dire quoi?) prof?
Mme M. ("la maîtresse du mardi") était très appréciée des autres parents d'élèves. Pas de moi, qui récupérais ma fille en pleurs et/ou sur les nerfs tous les mardis soirs car elle était prise comme tête de Turc. Pas de moi qui constatais qu'elle ne préparait pas certaines séances, et qu'elle ne traitait pas le programme dans certaines matières.
Je ne doute pas que Patoutenette n'a pas le même regard sur l'instit de son fils que d'autres parents de la classe.

PS: Patoutenette, si ton fils ne dit rien à l'école et/ou la maison (là, tu as vu; mais tout ne se voit pas) , c'est vraiment difficile à gérer. J'en ai un sur le même modèle à la maison (cf discu "harcèlement à l'école") , et je suis sûre qu'il m'a menti lundi soir à propos d'un incident  . Vraiment pas facile.
En particulier si l'enfant se sent "en creux" sur certaines choses, et qu'il pense mériter que quelqu'un le "punisse" de cela. 
Un élève qui avait un problème de vision l'empêchant de lire faisait tout pour provoquer ses camarades, qu'ils le tapent ; à 18 dans la classe, j'ai vu le manège; mais franchement, avec une classe plus grosse, je ne l'aurais sans doute pas vu avant que les proportions deviennent importantes  .
Une piste. Elle n'est pas forcément valable pour ton fils. A voir.

Le médecin est me semble t il soumis à une obligation de moyens et on de résultat....le passage devant les tribunaux n'y change rien.

 

Et j'avais vu pour boud

Je veux juste redire a helene, ou Lena, je sais qu'il y a des petits couacs, que les surveillants, atsem, profs ne voient pas tout

Je trouve injuste que mon gars se fasse rembarrer parce qu'il ne l'a pas dit plus tôt, c'est tout

Quant a parler aux autres parents, la aussi, j'ai posté sur le harcèlement, et comme je l'ai dis la bas, les chiens font pas des chats

Personne n'a lu non plus cet article sur les instits qui ont humilié tant qu'elles ont pu un gamin au QI de 146 ?

A le mettre dans une classe de cm2 pour répondre aux questions des gamins alors qu'ils n'avait pas les réponses ? Et il était en ce2 je crois......

Un miracle qu'il ne se soit pas suicidė

sauf qu'aujourd'hui si tu vas toi même parler ente 4 z'yeux à un gamin qui n'est pas le tien... tu risques une plainte pour intimidation chez les flics (ouaip j'ai déjà vu ça...  ) si le parent déboule pas chez toi pour taper une crise, t'insulter et te menacer (vu aussi la semaine dernière...)

heureusement je ne suis pas concernée, mais je suis consternée quand même

Biz

Pour en revenir à la réforme et pour préciser ce qui se passe dans notre commune, comme ça s'y passe bien.

Contexte avant réforme :
- commune de 2 500hab, beaucoup de résidences secondaires, population permanente estimée à moins de 2 000hab.
- 1 école privée de 60 élèves
- 1 école publique de 175 élèves
- périscolaire de 7h30 le matin à 19h le soir
- 2 ATSEM pour 2 classes de mater
- 1 cantine sur place avec 2 employées municipales (rn plus des 2 ATSEM qui mangent avec les enfants)
- la commune avait une convention avec la commune voisine pour le centre de loisirs néanmoins, il n'y a avait pas assez de places, sur 30 enfants eu centre le mercredi, la moitié dispatchés dans d'autres communes que celle conventionnée
- une politique éducative non prioritaire (bufget très petit, anecdotique dirait-on)

Ma commune n'est pas riche, elle est dans une interco mais qui n'en a que le nom. Pour l'application de la réforme, l'unanimité n'a porté que sur la date de mise en application, après ça a été "chacun pour soi".
En avril, on nous a présenté 45mn de TAP 4 jours/semaine avec interventions de bénévoles d'asso. On nous a également dit qu'il n'y aurait rien de mis en place le mercredi. C'était aux parents à venir chercher leurs enfants pour ensuite aller les amener dans le centre de loisirs de la commune voisine. Sauf qu'aucun parent ne pouvait le faire bien sur, les compréhensions d'un employeur ayant tout de même leurs limites (et quand y'a de la compréhension).
La tension est montée d'un cran, le maire s'est fait bousculer, tout comme son équipe.
Aucun bénévole ne voulait se déplacer pour 45mn, fut-ce tous les jours de la semaine.
L'emploi du temps a été repensé avec les enseignants. Eux ont manifesté leur désir de conserver des journées "complètes" pour caser la piscine, l'intervenant "breton" (horaires d'intervention bien spécifiques), etc
Il a été décidé 1h15 de TAP (15mn de récré conservées) les mardi et vendredi.
Deux parents et une animatrice déjà employée par la mairie sur le temps périscolaire se sont portées bénévoles pour des ateliers (l'animatrice n'est donc pas payée, pour le moment, pendant le temps des TAP!).
Comme parallèlement, la Mairie a décidé de créé un centre de loisirs (appuyée par l'asso de parents d'élèves qui a littéralement montée le dossier admin pour mâcher le boulot à la Mairie), la Mairie a décidé de faire appel par délégation de service public à une asso spécialisée dans l'animation (beaucoup de mairie font appel à un prestataire privé pour le périscolaire ou leur CLSH). Les animateurs du CLSH fraîchement monté bossent aussi pour les TAP.
Les TAP n'ont JAMAIS lieu dans les classes. Les enseignants ont, en revanche, acceptés de céder leur salle qui servait pour l'anglais/autres activités pour les TAP et le CLSH. La cantine a également été mise à contribution.
Les TAP se déroulent donc dans l'école + cantine mais pas dans les classes.
Le CLSH se répartit dans les locaux de l'école et une salle communale (petite) qui était un débarras en annexe de la bibliothèque.
La PMI et l'échelon départemental de la DDASS sont venus accréditer et valider le projet CLSH en juillet.

Pour le personnel TAP, il y a donc : 4  employés communaux (les 2 de la cantine + 2 ATSEM + une ATSEM retraitée qui vient prêter main forte si besoin), 3 bénévoles et 3 animateurs de l'association.
Les enfants font du théâtre, de la cuisine (et pas du gâteau au yaourt), du jardinage (la mairie a investi 2 000€ dans une serre), du journalisme (création du journal de l'école - papier et numérique), du scrapbooking, des activités de plein air uniquement en breton (règles du jeu, arbitrage en breton mais les jeux sont de toutes natures, du cinéma d'animation (pâte à modeler + appareil photo numérique), de la musique (la personne qui s'en charge en pratique dans un conservatoire à titre perso) etc.

Bref c'est grâce à l'investissement des uns et des autres qu'on y arrive et certainement pas grâce à des moyens financiers ou matériels (nous, parents, sommes mis à disposition pour fournir les ateliers "cuisine" et "jardinage" notamment) et parce que tout le monde se parle (plus moins intensément), que le Maire du village ont le croise au café du bourg, etc.

Et ici, on voit bien que, pour les communes qui ont mis en application la réforme à cette rentrée, ce sont les petits villages qui s'en sortent encore le mieux!