Mais aussi par fidélité politique.
Je ne sais plus où j'ai lu le CR d'une réunion publique à Paris 19ème, mais ça valait son pesant de cacahouète.
Je plains les petits bouchons de 3 ans qui seront à la cantine à manger de 11h30 à 12h15, puis dans la cour de 12h15 à 14h15, faute de personnel suffisant (*) pour pouvoir détacher une personne, juste une, pour les mener à leur dortoir, les y endormir puis veiller sur eux.
Je plains les petits bouchons de 3 ans qui seront chez leur nounou, qui les mettra à coucher vers 12h30, mais devra les lever vers 13h45-14h pour les ramener à l'école (... où ils seront rendormis

) .
Je plains les parents de ces petits bouchons, qui se serreront plus la ceinture que prévu pour permettre à leurs enfants de rester tranquillement dormir leur content l'après-midi chez la nounou.
(ceci dit, avec des multiples, trouver une nounou avec 2 places de périsco... c'est déjà fun

)
Dans beaucoup de villes, tout particulièrement "pas PS", il est encore temps de ... temporiser, gagner un an tout du moins, devant cette

.
Soit les prestations vont augmenter (logiquement, de 25 à 35 %) , soit les impôts locaux vont prendre 5 à 10%, soit un peu des 2. Peu avant les élections municipales, c'est ... mal venu... .
(*) le temps de cantine, s'il n'est pas cofinancé par la CAF, est libre de tout taux d'encadrement. 1 pour 30 à Paris, 1 pour 28 dans la maternelle où étaient mes filles dans une ville médiatisée au top du top en "temps de l'enfant" (ateliers vraiment super 2h/jour pour les élémentaires; rien de rien pour tout le reste, périsco, cantine, associatif).