j'ai tout lu
et en lisant, je me disais souvent, ça oui, ça non
ça oui : je crois que la coupure du mercredi est nécessaire. Comme dans beaucoup de département, les loulous viennent de faire une semaine de 4 jours non stop (9 h 17 h) ,pour récupérer le vendredi du week-end de l'ascension. et après le lundi de pentecôte, ils ont fait du mardi au vendredi. Résultat, ils sont cuits.
c'est sur que le rythme là est exceptionnel, on est en fin d'année, ils fatiguent, mais c'est l'un des arguments qui me fait dire que même si oui, ils se lèvent à priori à la même heure le mercredi matin, ils passent une partie de la matinée à glandouiller en pyj, à zyeuter un DA, jouer dans leur chambre, tranquille.
et oui, il n'y a pas si longtemps que ça, y'avait école deux samedi sur trois, et on en a pas mouru non plus (laety
). Moi aussi, j'allais à l'école et collège le samedi matin (et parfois même le mercredi quand j'étais collée
)
ça oui aussi : la réduction des vacances d'été. Je trouve aussi qu'elles sont trop longues, et si on rajoute une semaine en juillet en qu'on en enlève une en août, ils seront toujours reposés à la reprise, et deux semaines en moins à s'ennuyer (là, je crois que c'est les profs qui vont râler
). Je vis avec un prof, et la mère des grands est profs (à 80%, elle est TOUJOURS fatiguée
)
ça non : les enfants dont les parents sont divorcés. L'idée de ne pas aller à l'école le samedi, pour ces enfants là n'est à mes yeux pas un argument valable. Nous aussi, en 2008, un samedi sur deux, on se levait pour emmener les enfants à l'école (OK on était en garde alternée). Mais ça fait partie de la vie quotidienne l'école, et en mettre un peu dans un week-end que l'on passe chez papa, finalement, c'est pas mal.
Et je plussoie à fond votre idée globale, Doudou et Joseth, voir d'une part au niveau local (on ne vit pas pareil à la ville et à la campagne, pas le même rythme, pas les mêmes horaires.... pas les mêmes besoins)
et si l'on s'interrogeait à mettre en place une organisation qui tienne compte des besoins de l'enfant, eu égard à son développement, plutôt qu'à nos besoins, on s'orienterait surement encore vers d'autres pistes
que dire de concilier vie de famille avec la vie professionnelle, évoluer dans notre vie et notre carrière, tout en passant le temps dont nous avons besoin avec nos enfants ? Là où je bosse, on me fait aussi comprendre que pour évoluer, ou changer de poste, et avoir plus d'autonomie, il faut bosser à 100%, alors que je suis à 80
je nous trouve très en retard par rapport à un certain nombre de questions sur ce sujet là (l'europe du nord, le canada, ont 20 ans d'avance sur nous, on ferait bien d'arrêter de se demander quel jour fera moins de mal aux parents ou aux enseignants, et s'appuyer sur ces exemples qui ailleurs marchent plutôt bien)