Dans notre organisation, il travaille du soir et moi souvent de nuit ou du matin tôt. Il s'occupe de nos filles le matin et moi l'après école (ou après la nounou) jusqu'au coucher.

Jusqu'à présent, ça marchait très bien. Le matin, les filles se levaient quand elles avaient assez dormi, il les habillait sans se presser et quand elles étaient prêtes, il passait un coup de fil à la nounou qui passait les prendre (vers 9h/9h30).

Là, entre ma grossesse et le début de l'école, ce n'est plus possible. Zhom panique, n'arrive pas à préparer nos filles et je dois me lever tous les matins, même si ça fait deux heures que je dors. Me lever juste pour les préparer, ça va, mais s'il faut en plus me préparer et les conduire à l'école, je ne peux plus, je n'arrive pas à récupérer de la fatigue de la nuit, je suis épuisée.
C'est une des motivations qui m'ont fait changer de poste cette semaine. Donc j'ai fait ma dernière nuit cette semaine, je serai là tous les matins de l'année scolaire et pour la rentrée de l'année prochaine (sauf les absences liées à la grossesse en cours).

Pour ce que Zhom a vécu, j'ai l'impression qu'il a surtout été mal aimé, négligé, pas soutenu par ses parents. Qu'il a affronté les difficultés qu'on rencontre tous, mais tout seul, sans le soutien de ses parents. Même maintenant, ses parents continuent à agir comme ça. Quand Zhom a été hospitalisé plusieurs mois il y a 3 ans, la clinique était à côté de chez ses parents, ses parents (qui sont valides et motorisés) ne sont pas allés le voir une seule fois et ne l'ont pas appelé une seule fois, alors qu'avant l'hospitalisation, Zhom avait l'habitude de passer les voir tous les jours pour vérifier qu'ils n'avaient besoin de rien.

Anna je te, vous souahite du courage. Pas simples ces situations. Et dis les parents, pas sympas, hein...

Maga ça me fait marrer parce qu'on était exactement dans la mm situation (pour la préparation du matin, c'était ). Au final, je suis allée sur le site des supers parents qui sont dans le même schéma de pensée. J'ai pris leur modèle de "programme" du matin et du soir, affiché en haut et en bas, après relecture et petites modifs avec elles. Mais c'est comme ça que ça se passe et pis voilà. Ça va qd même beaucoup mieux même si ce sont quand même des traînardes. Mais  par ex, pour S, faire son lit est acquis, même vacances et weekend, sans qu'on lui demande. C'est un énorme progrès. Elle se lève et fait son lit avant même d'aller aux toilettes

Disons que pour Gordon, il faut aussi penser à l'âge du gamin. On ne peut pas leur demander leur avis pour tout et le reste. Je pense que si c'est une façon de procéder qui vous intéresse, essayez de voir les "zones" qui vous posent problème et commencez à procéder comme il conseille (petite réunion familiale si besoin etc.) J'ai encore du mal à gérer entre "leur demander leur façon de faire" et "me faire marcher sur les pieds". Y a encore des progrès, mais ça va aller... Je pense que c'est de mon hésitation que vient en partie le manque de tolérance à la frustration de S. Elle a du mal. Mais on y travaille, et tout le monde avance. Perso, c'est vraiment la première "méthode" qui me parle, au fond des tripes. J'aime pas les punitions, j'aime pas les récompenses. Et j'aime cette approche d'égal à égal, même si on ne l'est pas (je suis qd même leur mère, et je dois me comporter en tant que responsable). C'est plus sain, disons. Et du coup quand je dis à S:"pourquoi tu ne m'écoutes pas? J'aime qu'on m'écoute, et je me sens frustrée quand j'ai l'impression de parler aux murs. Quand tu parles, tu aimes qu'on t'écoute. Imagine comment je me sens maitenant", ça marche à TOUS LES COUPS 

Désolée pour le pavé.

on a fait une concertation pour les règles, mais elles n'avaient pas vraiment d'idées. Ceci dit, elles les ont ensuite approuvées et signées 
Il y en a 5 : écouter les consignes des parents et adultes de l'école et de la garderie (l'idée étant que dans chaque lieu, une personne ou plusieurs sont responsables du bon fonctionnement, et que si on ne les écoute pas, c'est la merde ! Leur comportement était assez moyen à l'école et à la garderie...) , parler calmement et gentiment, manger correctement, arreter de faire mal à ses sœurs, aider papa et maman


et on a fait aussi les règles des parents qu'on a signées.
nous en avons 4 : écouter ses enfants, laisser ses enfants choisir des choses, arreter de crier sur ses enfants, faire des calins à ses enfants (il fallait bien meubler  )

toutes les règles sont illustrées par une image et sont affichées dans le salon, à leur hauteur. Elles vont les vérifier de temps en temps (meme si elles les connaissent parfaitement depuis le 1er jour)

Oui mais je me rends compte que parfois même ça, ce n'est pas suffisant.
Je vois avec S par exemple, parfois il faut (je répète, il faut ) savoir rester assez ferme. Elle gère très mal la frustration, et quand on dit parce que parfois il faut bien dire non, ça passe mal. Donc on essaye de contourner pour lui faire "avaler la pilule" et au final on se fait (sans faire attention) marcher sur les pieds. Donc on retombe sur la case départ, ce sera non. Et c'est un gros scandale. Je compte mm plus les fois où les "négociations" se sont passées comme ça...

Trop dur !! 

je précise, que la maitresse le trouve à niveau, il écoute les consignes etc etc mais il cherche toujours les autres....

elle pense à un manque de confiance en lui

Et à la maison est-ce que le duo des filles n'est pas dominant ? Si oui peut-être qu'à l'école il veut justement affirmer sa supériorité vu qu'à la maison c'est les filles qui se mettent en avant non c'est juste une idée 

Coucou claf
On se retrouve !! Hihihi

Maga, je suis triste pour toi et pour lui. C'est le genre de situation qui fait souffrir tout le monde.
Essais de trouver des astuces pour éviter de laisser très émotions te déborder pour la prochaine.
Et puis pour ton fils, écoute le, écoute ce qu'il te dit. Son attitude a une signification, à vous de la trouver ensemble (toi et lui)

Bon courage.