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sylvia L.
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« Répondre #120 le: 24 Mai 2007 à 22:14:48 »

petit probleme informatique  Huh?

Beaucoup de courage et en esperant que tu aille jusqu'à 31 semaines.
gros bisous Bisou Bisou
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maman de lorine 5 ans (22/03/2004) , lola et lucie 2 ans et demi (07/01/2007)
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« Répondre #121 le: 24 Mai 2007 à 22:19:16 »

Réflexions éthiques autour de la réanimation néonatale
N°65 - 14 septembre 2000
(extraits copiés collés du site http://www.ccne-ethique.fr/francais/start.htm)
si cela peut vous être utile... (peut-être avez-vous déjà eu connaissance de ce texte ? Je pense que c'est LE texte de référence qui peut vous aider)


la pratique des équipes soignantes et les conditions de l'organisation des soins ont conduit à une diversité d'attitude se traduisant par la prise en compte de seuils différents (âge gestationnel, poids à la naissance, risque de handicap) à partir desquels une réanimation systématique sera entreprise ou non.
        La détermination de la limite inférieure d'âge gestationnel guidant une prise en charge des prématurés est l'objet d'un débat : doit-elle être fixée à 26, 25, voire 24 semaines ?
        La survie semble possible sans que l'on puisse estimer les séquelles
        L'attitude de la majorité des néonatologistes français est fondée sur la reconnaissance d'un " a priori de vie " pour tout nouveau-né en détresse, ce qui conduit à mettre en route une réanimation dite d'attente jusqu'à ce que soient réunis les éléments du pronostic. Cette attitude repose sur l'acceptation par les équipes d'arrêter la réanimation lorsqu'elles auront des arguments objectifs pour affirmer qu'il n'y a pas d'espoir de survie ou qu'il existe des lésions, en particulier cérébrales, entraînant des séquelles très sévères.


73% des médecins et 77% des infirmières considèrent qu'il est acceptable dans certaines situations d'arrêter les soins intensifs et d'administrer des substances médicamenteuses afin de mettre un terme à la vie de l'enfant. Cette démarche est à peine envisagée dans tous les autres pays, à la seule exception des Pays-Bas. Elle apparaît, dans le contexte européen , comme une particularité de l'attitude des réanimateurs français qui semblent privilégier l'ouverture large à une réanimation systématique d'attente, en acceptant éventuellement d'arrêter secondairement la vie, et cela pose question.





        De manière consensuelle, les équipes médicales considèrent qu'elles doivent interrompre une réanimation lorsqu'elles constatent que la survie est impossible, quelles que soient les prouesses techniques. Poursuivre une réanimation et donc retarder la mort est considéré comme un acharnement thérapeutique qu'il faut refuser.
        En revanche il existe des divergences entre les praticiens selon la situation de l'enfant au moment où sont constatées des lésions cérébrales susceptibles d'entraîner des séquelles graves et irréversibles qui obèrent fortement tout espoir de vie relationnelle mais restent compatibles avec la possibilité d'une survie. Beaucoup acceptent l'arrêt du projet thérapeutique lorsque les fonctions vitales du nouveau-né dépendent encore d'une assistance ventilatoire ou cardio-vasculaire  ; toutefois certains décident d'arrêter la vie lorsque le nouveau-né, encore soumis à des soins intensifs, a acquis une respiration spontanée malgré l'existence de très graves lésions cérébrales qui auraient justifié un arrêt de la réanimation si elles avaient été découvertes lorsque l'enfant dépendait encore de l'assistance respiratoire.
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« Répondre #122 le: 24 Mai 2007 à 22:20:38 »

suite

LES DONNÉES DU DROIT
        Il est reconnu en droit français que la personnalité juridique s'acquiert à la naissance pour l'enfant vivant et viable et disparaît avec la mort. La viabilité d'un enfant vivant à sa naissance est définie en terme d'une durée de la gestation d'au moins 22 semaines d'aménorrhée et d'un poids minimum de 500 grammes . Il est admis que les enfants mort-nés ne sont pas des personnes au sens juridique du terme et que les enfants nés vivants mais non viables sont censés n'avoir jamais eu la personnalité juridique .
        La naissance de tout enfant vivant et viable doit faire l'objet d'une déclaration à l'état civil :
        Au terme de l'article 55 du Code civil, " les déclarations de naissance seront faites dans les trois jours de l'accouchement, à l'officier d'état civil du lieu " .
        La loi 93-22 du 8 janvier 1993 complète l'article 79 relatif à l'acte de décès par l'ajout d'un Art. 79-1 qui précise que " lorsqu'un enfant est décédé avant que sa naissance ait été déclarée à l'état civil, l'officier d'état civil établit un acte de naissance et un acte de décès sur production d'un certificat médical indiquant que l'enfant est né vivant et viable, et précisant les jours et heures de sa naissance et de son décès. A défaut du certificat médical prévu à l'alinéa précédent, l'officiel de l'état civil établit un acte d'enfant sans vie " .
        Toute atteinte à l'intégrité physique et psychique de la personne est sanctionnée pénalement et l'arrêt de vie de tout enfant né vivant et viable constitue en droit pénal une infraction :
        soit par le fait de donner volontairement la mort à autrui, ce qui constitue un crime (article 221-1 C.pén.),
        soit par le fait d'exposer directement autrui à un risque immédiat de mort, ce qui constitue un délit (article 223-1 C.pén.).
Au cours des années passées les plaintes liées à un décès par non-assistance à nouveau-né en danger sont restées exceptionnelles. En revanche il y a eu des poursuites, dont certaines ont donné lieu à des condamnations, à la suite d'une faute ayant entraîné des séquelles irréversibles.



une des tâches de la réflexion éthique consiste à établir des modes de relations souhaitables entre les personnes et les institutions concernées par l'enfant en détresse en prenant en compte la complexité humaine de situations souvent tragiques. On insistera ici tout particulièrement sur les questions suivantes :
        - faut-il tout mettre en oeuvre pour réanimer un nouveau-né quels que soient son état et les conséquences sur son développement à venir ?        
- peut-on arrêter une réanimation, voire arrêter la vie d'un nouveau-né devenu autonome sur le plan respiratoire et porteur de graves lésions cérébrales ?
        - qui évalue et décide en la matière ? en fonction de quelle expertise et selon quels critères ? quelle est la place respective des parents et de l'équipe médicale et soignante ?




Le refus de nuire trouve sa première application dans le rejet de toute forme d'acharnement thérapeutique. Les observations développées par le CCNE à ce sujet dans son Rapport n° 63 " Fin de vie, arrêt de vie, euthanasie " sont pertinentes ici et plusieurs points méritent d'en être rappelés.
        Le CCNE définit l'acharnement thérapeutique comme une " obstination déraisonnable, refusant par un raisonnement buté de reconnaître qu'un homme (ici un nouveau-né) est voué à la mort et qu'il n'est pas curable " . Il rappelle que l'accord quant à son rejet est aujourd'hui largement réalisé, tant par les instances religieuses qu'éthiques et déontologiques.
        De fait, certaines observations formulées alors essentiellement à propos de situations de fin de vie s'appliquent aussi aux dilemmes pouvant surgir au début de la vie. Ainsi par exemple : " le refus de l'acharnement thérapeutique (85) peut aussi traduire le refus de situations inhumaines, par exemple en cas de disproportion entre l'objectif visé par la thérapeutique et la situation réelle " . Une difficulté supplémentaire, propre à la réanimation néonatale, est qu'à l'incertitude sur les séquelles neurologiques et cognitives, c'est à dire sur les capacités futures de l'enfant à diriger son existence, s'ajoute la question d'une responsabilité des traitements entrepris, et donc de la réanimation médicale, dans l'apparition de lésions irréversibles.
        La mise en oeuvre du précepte de ne pas nuire en médecine néonatale est caractérisée par plusieurs facteurs qui pèsent sur le processus de réflexion éthique sur chaque situation :
        L'appréciation des parents, protecteurs naturels de leur enfant, est le seul élément qui permette de prendre en compte l'exigence éthique de consentement ; aussi les parents doivent-ils participer aux discussions et décisions même s'ils ne disposent pas de l'initiative de la décision médicale. Ils doivent aussi, toutes les fois que cela est possible, avoir le temps d'un cheminement personnel qui permette la maturation d'une décision toujours à la source d'un déchirement. La décision de l'équipe médicale concernant le traitement à entreprendre ou à interrompre doit se faire sans tenir les parents à l'écart, mais sans leur faire supporter le poids du remords. Elle ne saurait non plus constituer une décharge d'une responsabilité professionnelle non-assumée.
        L'urgence et l'incertitude. Il faut souvent prendre une décision, éventuellement lourde de conséquences, malgré la difficulté, voire l'impossibilité dans l'immédiat, d'établir un pronostic quant à l'évolution future de l'enfant. Rassembler les critères objectifs permettant de conclure que la poursuite de traitements est vaine, se heurte à la difficile appréciation des limites de la vie et des séquelles possibles même si l'on considère les différents scores de gravité disponibles.
        L'absence de consensus sur le bénéfice recherché et sur la hiérarchie des priorités devant guider les actes. Certains insistent plutôt sur la préservation de la vie de l'enfant, d'autres sur les handicaps engendrés, entravant l'épanouissement autonome de l'enfant et pesant lourdement sur les liens familiaux. La tension éthique entre ces deux perspectives est exacerbée par le fait qu'il s'agit le plus souvent de choisir non pas entre la vie et la mort, mais entre la certitude de la mort et l'incertitude sur l'état futur de l'enfant.
        Le questionnement moral surgit toujours, quelles que soient les attitudes envisagées.
        On l'a déjà souligné : autrefois, toute affection grave chez un nouveau-né aboutissait inéluctablement à son décès et en l'absence d'efficacité thérapeutique, les médecins se résignaient devant l'inévitable. Mais aujourd'hui, la possibilité de mettre en oeuvre de nombreux moyens permettant de faire survivre des nouveau-nés en détresse vitale, oblige les équipes médicales et les parents à s'interroger sur le bien-fondé et les éventuelles limites de ces soins. Faut-il tout tenter avec le risque de trop tenter ? Commencer ou non une réanimation, la poursuivre ou non ? Comment savoir si l'on a une certitude " raisonnable " que cette action sera bénéfique ? Ces problèmes sont un excellent exemple de ce qu'est un dilemme éthique : une tension entre plusieurs normes morales dont chacune a une légitimité restreinte. Il s'agit ici d'une tension entre plusieurs bénéfices qui peuvent apparaître ou être contradictoires. En tout état de cause, l'action décidée doit pouvoir être justifiée et ses conséquences futures envisagées dès la prise en charge initiale de l'enfant en détresse. Dans cette perspective, la tentation de la performance pour la performance qui ferait survivre des nouveau-nés de plus en plus jeunes, en prenant un risque de séquelles sévères ultérieures pour l'enfant, est clairement non éthique, en ce qu'elle nie la dimension d'altérité au profit de la recherche d'une satisfaction narcissique ou d'une vision du progrès médical déconnecté de son objet, c'est à dire le bien-être des malades.
        Toutes les éventualités, y compris celle d'un acte extrême doivent être prises en considération dès les discussions sur la mise en oeuvre d'une réanimation initiale, malgré (et peut-être à cause de) l'incertitude sur les conséquences. A ce moment plusieurs attitudes sont possibles et chaque action décidée contribuera à déterminer les options restant ouvertes par la suite. La décision d'entreprendre une réanimation pour faire survivre un enfant entraîne l'acceptation du risque de laisser survenir le handicap. Si l'enfant acquiert une autonomie respiratoire tout en restant dépendant de soins intensifs lourds, cette situation aura été souvent la conséquence directe de la décision initiale de tenter de le sauver à tout prix. Peut-on envisager de ne pas réanimer tous les nouveau-nés en détresse vitale pour éviter d'avoir à décider ultérieurement un arrêt de vie ?
        C'est donc à ce moment initial de la décision de réanimation que s'engagent toute la réflexion et la responsabilité éthique.
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« Répondre #123 le: 24 Mai 2007 à 22:21:12 »

fin





Respecter les parents implique une recherche commune de la solution la plus humaine, engageant parents et soignants. Le dialogue tiendra compte des forces et des faiblesses des parents qui auront à assumer la charge de l'enfant après sa sortie des soins intensifs. Les données médicales prospectives de même que leurs conséquences sur le plan des capacités de l'enfant à devenir autonome et à établir des relations avec son entourage et le monde qui l'entoure devront être explorées, sans a priori et sans cacher toutes les incertitudes qui caractérisent le pronostic médical dans ces cas.
        Cependant, si l'implication des parents est essentielle, ainsi que le dialogue avec l'équipe médicale, le médecin et les soignants, il faut toutefois souligner les limites de la communication dans une telle situation. Même si antérieurement des informations objectives liées aux risques ont été plusieurs fois communiquées, il faut rappeler qu'il est des moments dans la vie où l'on n'entend pas. Cela est vrai surtout dans une situation où peut exister un grand décalage de logiques et d'attentes entre les personnes concernées. Le dialogue et l'échange peuvent en partie y remédier  ; mais il est des situations où la bonne volonté, l'information, le dialogue ne suffisent pas à combler des perspectives inévitablement éloignées les unes des autres. Est ici fondamentale la notion d'un temps de maturation nécessaire, variable selon les situations toujours singulières et les familles au sein desquelles peut parfois surgir une discordance ; les comportements ambivalents et l'expression d'un sentiment de culpabilité si fréquent sont également à accueillir et à prendre en compte. Dans cette recherche de la solution la plus humaine, il est non seulement utile mais nécessaire d'associer plusieurs médecins et les collaborateurs paramédicaux, notamment le personnel soignant (infirmières, aides-soignants) et les psychologues. Ce sont elles et eux qui suivent l'évolution des parents, de leurs idées, de leurs craintes, de leurs espoirs, de leur cheminement particulier pendant le séjour de leur enfant en réanimation. Ce travail d'équipe, toujours essentiel, permet de rassembler les perceptions des différents acteurs sur les considérations médicales, et d'écouter l'expression des sentiments des parents et de l'entourage et leur capacité d'envisager un avenir.
        L'extrême difficulté des décisions en réanimation néonatale explique pourquoi des équipes décident parfois d'ouvrir la discussion à d'autres personnes. La pratique consistant à solliciter la participation aux discussions précédant la prise de décision d'un médecin extérieur à l'équipe soignante, spécialiste ou non de la prise en charge d'enfants handicapés, mérite d'être envisagée.



Réanimer ou non, poursuivre ou arrêter la réanimation
        Bien que la conscience morale commune distingue l'action de l'omission (provoquer un dommage est pire que s'abstenir de l'empêcher), ces deux pratiques apparaissent toutefois en réanimation très proches sur le fond car aboutissant au même résultat, la mort ; d'où la difficulté d'une approche éthique congruente.
        Lorsque, à la naissance, les possibilités de survie sans séquelles sont nulles ou faibles, la mise en route d'une réanimation systématique, dite réanimation d'attente, amène à poser la question de l'acharnement thérapeutique. En ce sens, la réanimation d'attente n'est justifiée que si les possibilités de survie ne sont pas nulles ; malheureusement celles-ci ne peuvent encore être exactement appréciées au moment où est mise en oeuvre cette réanimation. La réanimation d'attente est légitime si elle sait mettre un terme à l'obstination thérapeutique avant qu'elle ne devienne un acharnement. Dans cette situation l'arrêt de la réanimation est ici assimilé à l'arrêt de l'acharnement thérapeutique.
        Cependant, le conflit peut persister malgré tout entre la valeur sacrée accordée à la vie et un principe de bienfaisance qui invoquerait une évaluation au cas par cas du bénéfice attendu au regard des conséquences évitées. Le Rapport n° 63 du CCNE, évoquant des situations de fin de vie, - donc assez éloignées des questions de néonatologie, -a reconnu la légitimité de tels questionnements et s'est efforcé de tracer quelques voies pour y répondre.
        Après la mise en route d'une réanimation d'attente, la question peut se poser de l'opportunité de l'arrêter, lorsque les chances de survie à court et moyen termes sont estimées nulles ou devant l'extrême gravité des lésions et leurs très sévères conséquences lointaines. Le Rapport n° 63 faisait allusion à cette étape lorsqu'il affirmait notamment que " L'arrêt de toute assistance respiratoire ou cardiaque signifie seulement que l'on reconnaît la vanité de cette assistance, et par là-même l'imminence de la mort [...] ces situations de limitations de soins s'inscrivent dans le cadre du refus de l'acharnement thérapeutique et ne sauraient être condamnées au plan de l'éthique " . On rejoint ainsi d'autres positions qui allèguent que : " Quand une vie en survie a été entièrement engloutie dans le pur artifice (c'est-à-dire de la réanimation), sans offrir pour autant le minimum vital requis par une existence même amoindrie,... l'arrêt de l'artifice n'est pas l'interruption d'une vie, mais l'interruption de la suspension artificielle de la mort" .
        Dans ces cas toute poursuite de la réanimation relèverait de l'acharnement thérapeutique qui, outre une apparence trompeuse de soins, pourrait laisser aux parents l'espoir illusoire que leur enfant pourrait guérir [12]. Le cheminement le plus humain possible avec les parents passe plutôt par l'aveu explicite des limites des possibilités médicales. Si la situation incertaine et lourde de menaces est annoncée d'emblée et suivie pas à pas, elle sera mieux comprise et mieux suivie dans son évolution, jusqu'au terme de ses possibilités. Ce qui atténuera la douleur du passage de l'espoir à l'acceptation de la réalité et contribuera au nécessaire deuil. Bien entendu, tant que le nouveau-né vit, le recours aux soins palliatifs s'impose vis à vis de lui comme à tout âge, ces soins devant succéder aux gestes précédents dont l'ambition était d'ordre curatif.




Au-delà de l'espoir...
        Lorsque le nouveau-né a acquis une autonomie respiratoire, la constatation des lésions cérébrales qui entraîneront des handicaps sévères place les équipes de réanimation devant des choix dramatiques.
        Ces situations sont un échec de la médecine et de ses interventions en amont à différents stades : pratiques abusives dans le cadre de l'assistance médicale à la procréation, défauts de la surveillance de la grossesse, déclenchement trop précoce de l'accouchement, anoxie prolongée à la naissance... et les prouesses techniques de la réanimation tentant avec trop d'obstination de rétablir les situations de détresse. L'échec est d'autant plus grave que les efforts importants faits par la société pour soutenir la procréation et la gestation n'ont pas été accompagnés des moyens humains et financiers suffisants pour la prise en charge des enfants handicapés. Chacun devrait se sentir associé à cette chaîne de responsabilités. Mais, même si une prise de conscience de ces problèmes devait conduire à des préventions qui, dans l'avenir, réduiraient le nombre des situations dramatiques, de telles situations se présenteront toujours, et il faudra y faire face.
        L'enquête citée dans la première partie du rapport révèle que les néonatologistes français, à une majorité significative, considèrent que des gestes dont le but avéré est de mettre un terme à la vie du nouveau-né dans des situations qu'ils jugent particulièrement " insupportables " , particulièrement désespérées, sont " acceptables " du point de vue de leur éthique professionnelle. Cette banalisation de fait pose une question éthique majeure. N'incite-t-elle pas à négliger les facteurs à l'origine d'une telle situation et donc leur prévention alors qu'il y a une réelle exigence éthique à limiter au maximum la survenue de telles situations ? Cette exigence s'impose à tous les niveaux d'intervention médicale autour de la procréation et pas seulement aux réanimateurs néonatologistes. Le spécialiste de l'assistance médicale à la procréation et l'obstétricien ne sauraient se dégager sur le néonatologiste de la responsabilité de décisions face à des situations qu'ils ont contribué à engendrer. Le développement de la recherche (imagerie, neurosciences) et de l'évaluation est une exigence urgente pour réduire le nombre des situations où on ne sait si la réanimation est une obstination thérapeutique nécessaire ou un acharnement thérapeutique déraisonnable. \strike0
        Il n'en demeure pas moins que des situations imprévues, extrêmes, pourront toujours être observées. Il s'agit en particulier des enfants qui deviennent autonomes sur le plan respiratoire tout en étant porteurs de séquelles neurologiques extrêmes incurables.
        Si la question d'un arrêt de vie se pose alors, c'est parce que les décisions médicales prises plus tôt pour tenter de faire survivre l'enfant dans des conditions de vie acceptables ont échoué. La responsabilité médicale est ici directement engagée; elle ajoute un poids déontologique supplémentaire au choix, en soi complexe, de la démarche la plus humaine : permettre la survie d'un enfant porteur de graves handicaps ou provoquer sa mort.
        La démarche proposée par le CCNE dans sa réflexion sur les fins de vie ne peut être présentée ici avec les mêmes arguments. En effet, elle est fondée sur les notions de solidarité humaine et de compassion face à une fin de vie considérée par le patient comme insupportable, au-delà même de l'aide que peuvent apporter les soins palliatifs. S'agissant du nouveau-né, pour qui sa vie apparaît-elle insupportable ? N'est-ce pas moins la souffrance de l'enfant qui est en cause, que le fait que cette vie végétative se prolonge et en devient " insupportable " pour la famille qui en assumera seule la charge réelle, pour l'équipe soignante dont elle marque l'échec, ou pour la société qui doit engager des frais importants pour une vie qui ne se développera et ne s'épanouira jamais ? Considérant que l'attitude de l'équipe soignante face aux conséquences d'une décision engageant sa responsabilité est de l'ordre de la déontologie et que l'argument économique ne peut l'emporter ici sur les considérations éthiques, la perception des parents est dans ces cas au premier plan. C'est la persistance d'une vie végétative, dépourvue de toute possibilité relationnelle, que les parents peuvent considérer comme insupportable, et non la fin de vie. Dans cette situation où l'enfant est évidemment incapable de consentir à quoi que ce soit - et le restera toujours - personne n'est alors plus directement impliqué dans son destin que ses parents.
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Maryvonne - 2 avril journée bleue !

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"Le contraire d'égal n'est pas inégal mais différent" Jacquard
soso
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« Répondre #124 le: 24 Mai 2007 à 22:33:31 »

Nathalie, ton témoignage me touche énormément, je te souhaite beaucoup de courage pour la suite.
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Soso-Maman de 3 puces (une de 7 ans et jujus nées en juillet 2007)
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« Répondre #125 le: 24 Mai 2007 à 23:13:07 »

Merci bcp pour tous vos messages de soutien qui me redonnent des forces et la volonté de défendre notre position même si je comprends que certains aient un tout autre avis.

Lassar, oui il y avait une différence de taille des poches amniotiques et de taille de BB dés le début mais elle était moins significative que maintenant (59 mm contre 66 mm à 12 SA si mes souvenirs sont bons).
Et même si ça m'inquiétait déjà à l'époque, et que j'ai commencé à me documenter, je gardais espoir que le BB se maintienne pdt toute la grossesse. J'avais aussi envisagé la possibilité que ce soit un STT mais apparemment, non, puisque le LA est normal dans les 2 citernes amniotiques, les vessies sont normales etc...

Sabine, non on ne connait tjs pas la cause de ce RCIU. Le docteur Desbrière a émis l'hypothèse d'une mausaise implantation du cordon. Peut-être que dans qques années on décidera de traiter ce type de problème comme les STT au laser car c'est tt de même bizarre une telle différence de biométrie entre les 2 BB, un au 3e percentile l'autre au 92 e percentile c'est qu'il doit y avoir d'importantes anastomoses.
Oui, je sais qu'ils peuvent faire intervenir la justice pour nous forcer à accepter la réanimation et se substituer à notre autorité. Eux aussi ont des droits et des devoirs...

Jumeaux2007 oui je connais ce texte effectivement il est assez explicite aussi. Notre problème à nous c'est que les risques de séquelles sont à chaque fois inférieurs à 50% au niveau statistiques pour l'instant.
-Si on fait naître les BB les risques de séquelles graves sont estimées à 30 % vers 28 semaines.
-Si on laisse mourir le BB en RCIU in utéro le risque de séquelles neurologiques gravespour le jumeau survivant  est aussi de 30%.
-Si on fait une intervention sélective de grossesse, il me semble que les risques de rupture de la poche des eaux cumulés aux risques de persistance d'anastomoses malgré la coagulation du cordon sont aussi autour de 30%.

Pour nous ce risque est trop important car nous avons déjà 3 enfants qui sont aussi concernés par ces choix. Et puis aussi pcq la part d'incertitude sur l'avenir de nos 2 BB est trop importante (1/3) . Et nous avons déjà une responsabilité envers eux, celle de leur éviter de souffrir d'un handicap lourd.

Du point de vue des médecins le risque de 30% justifie une réanimation et notre demande n'a aucune valeur.

La seule chose que nous puissions faire c'est exprimer notre réflexion, prendre des conseils juridiques pour connaître NOS droits, si nous en avons dans ces circonstances, ce dont je commence à douter.
Je me demandais aussi si il y avait un médiateur ou une personne désignée dans l'hopital pour nous représenter pdt les stafs décisionnels.
Demain je me renseignerai mieux. Nous allons essayer de voir le Docteur Desbrière pour discuter ensemble de mon suivi de grossesse étant donné notre décision.
Mais enfin !!! Je n'ai pas vraiment d'espoir que ça dure encore longtemps car avec une diastole nulle à son doppler ombilical depuis plus de 3 semaines c'est un miracle que mon BB soit encore en vie.

CametzOui j'ai lu pour ton BB décédé in utéro, nos histoires sont un peu similaires sauf que pour toi le choc a du être terrible au moment où tu l'as appris. Nous, nous sommes préparés maintenant.
Tu dois vivre aussi des moments de doutes difficiles. Je crois vivre un peu les mêmes.
Beaucoup de courage à toi aussi  Bisou

Astrid,  un grand merci pour ton soutien aussi, heureusement que tu es là, tes coups de fil sont des rayons de soleil  Bisou

Bonsoir et merci encore pour tous vos messages Sourire
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Nathalie,  maman de 5 enfants dont N et F: 6 ans en CP
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« Répondre #126 le: 25 Mai 2007 à 00:21:11 »

J'avais aussi envisagé la possibilité que ce soit un STT mais apparemment, non, puisque le LA est normal dans les 2 citernes amniotiques, les vessies sont normales etc...

Sabine, non on ne connaît tjs pas la cause de ce RCIU. Le docteur Desbrière a émis l'hypothèse d'une mauvaise implantation du cordon.

Si un foetus a un cordon implanté de  "mauvaise" manière, et qu'il n'y pas d'autres pathologies associées à ce RCIU, et que la situation est restée stable ces derniers jours,il faut vraiment garder l'espoir.
En fonction de l'emplacement de ce cordon ,il faudrait peut-être demandé si en adoptant une position de repos sans appuyer de ce côté-là , il y a un bénéfice pour le foetus le plus petit.

+++ de courage pour la suite  Sourire

Sabine
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Sabine
encore et toujours - la chorionicité des jujux, un suivi de grossesse correct, vaincre le syndrome transfuseur transfusé - mes chevaux de bataille
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« Répondre #127 le: 25 Mai 2007 à 13:14:36 »

Nathalie (Alcibiade),
comme je te l'ai écrit plus haut, la Fédération n'a pas de conseil juridique, mais elle a un comité scientifique composés notamment de médecins qui peuvent de part leur vécu répondre à ta question.
Ta question leur a été posée.
Je te mets en message privé, la réponse du professeur Ville. Je te sais pas si ça pourra t'aider. Si il y a d'autres réponses, je te les ferais passer, également en message privé.
Bon courage  Bisou Bisou Bisou
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Véro, maman de Téo et Bastien nés le 3 mai 2001 et de Lou née le 15 août 2004.
Bambinette
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« Répondre #128 le: 25 Mai 2007 à 14:07:13 »

Et merci à Marie-Yvonne pour tte la documentation.
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Roxane / Axel, 7 ans (03/04/06)
Les jumeaux identiques sont aussi fraternels que les autres. Quant à l'adjectif faux, il sonne de manière désobligeante. Les faux jumeaux sont de vrais enfants, mais aussi de vrais jumeaux, puisque engendrés et nés en même temps ! Zazzo
Alcibiade
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« Répondre #129 le: 25 Mai 2007 à 16:40:00 »

Nous avons été reçu par le Professeur D'Ercole et le Dr Desbrière.
Ils ont été trés à l'écoute et ont bien compris notre préocupation. Ils ont pris bcp de temps pour tout nous expliquer et ils ont été trés "humains".

Ils nous ont fait comprendre qu'à partir de 30 SA les risques de séquelles liées à la prématurité étaient nettement diminuées de nos jours. Que le stade de 32 SA était celui d'une 20e d'années.
Nous avons donc baissé notre "seuil de tolérance" de réanimation à 30 SA.
Donc si le BB en RCIU réussit à tenir jusqu'à ce stade nous accepterons de les réanimer tous les 2 car ils nous ont expliqué ce que signifiait le terme de souffrance et que pour l'instant le cerveau du plus petit est encore protégé c'est visible au niveau du doppler cérébral.
Si avant ce terme l'état du BB devenait préoccupant, ils maintiennent la possibilité du foeticide sélectif in utéro grâce à la coagulation du cordon, avec les risques de rupture de la poche des eaux c'est sûr mais aussi la possibilité en cas de succés d'avoir la possibilité de mener à terme le BB sain avec un bon diagnostic des risques de séquelles neurologiques grâce à l'IRM.
Et puis  tjs la possibilité de laisser mourir le BB in utéro sans intervenir et surveiller l'autre avec l'IRM comme précédemment.
Donc rien de bien nouveau. Mais les informations sont plus claires concernant notamment l'IRM qui permet de bien anticiper les séquelles neurologiques.

Enfin l'entretien a été surtout concluant pcq nous avons retrouvé confiance en eux. Mon mari est aussi plus rassuré, puisque je traduisais les informations que j'avais parfois aussi mal comprises. Là il a pu avoir une vision plus juste de la situation.

Une autre bonne nouvelle à relativiser c'est que la diastole du doppler au niveau du cordon était faible mais pas nulle.
Le BB peut encore tenir qques semaines avec un doppler pathologique mais son état peutaussi brusquement s'aggraver.
Enfin déjà de savoir qu'il peut tenir nous redonne de l'espoir.
J'ai accpeté l'hospitalisation la semaine prochaine pour mieux surveiller le BB.

Voilà je vous laisse pour ce WE.

Je vous remercie encore pour votre soutien à toutes et encore merci au Professeur Ville pour sa réponse.

A Lundi  Sourire

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Nathalie,  maman de 5 enfants dont N et F: 6 ans en CP
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« Répondre #130 le: 25 Mai 2007 à 16:55:33 »

alalalala que d'emotion, sa fait vraiment vraiment plaisir a entendre tous sa et sa redonne surtout espoire, il faut y croire, il vont s'accrocher, courageeeeeeee à vous. Bisou
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« Répondre #131 le: 25 Mai 2007 à 17:05:00 »

C'est bien que le professeur et le médecin qui vous ont reçu aient vraiment pris le temps d'écouter vos craintes et de vous donner des réponses claires, tenant compte de vos peurs tout en vous donnant de l'espoir pour l'avenir.
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Maryvonne - 2 avril journée bleue !

conseil : si PREMATURITE / si un parent porte des LUNETTES (lentilles) faites contrôler la vue de vos enfants dès 6 mois. Pour les autres vers 9 mois : Contrôle vue + sous GOUTTES par un OPHTALMO

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« Répondre #132 le: 25 Mai 2007 à 17:32:14 »

Oui, je trouve "génial" pour vous d'avoir eu des êtres humains en face de vous !
Courage, puisse la vie faire que ce petit s'accroche, et que tout se passe au mieux.
Bon courage pour l'hospitalisation, tu seras certainement mieux au niveau du suivi.
Heureuse pour vous deux, le papa et toi, d'après ce que tu dis vous semblez plus "serein", dans une certaine mesure au vue de la situation.
Donne-nous vite des nouvelles dès que tu peux, toujours de tout coeur avec toi dans les épreuves que tu traverses.
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Roxane / Axel, 7 ans (03/04/06)
Les jumeaux identiques sont aussi fraternels que les autres. Quant à l'adjectif faux, il sonne de manière désobligeante. Les faux jumeaux sont de vrais enfants, mais aussi de vrais jumeaux, puisque engendrés et nés en même temps ! Zazzo
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« Répondre #133 le: 25 Mai 2007 à 17:36:15 »

C'est bien de trouver face à vous une équipe médicale humaine. C'est très rassurant et très réconfortant.

Je connais des bébés RCIU nés prématurés et sans aucune séquelle neuro ou autre. Je crois qu'il faut vivre au jour le jour, avec des infos actualisées et précises. C'est très difficile à vivre comme situation, osciller entre baisser les bras et garder espoir.

Plein de pensées positives  Bisou
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Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait.  Mark Twain
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« Répondre #134 le: 25 Mai 2007 à 19:47:56 »

Quelques petites données complémentaires:

Les percentiles sont des données statistiques: ils ne signifient pas pathologie.Ils indiquent juste la fraction d'enfant qui a un résultat  inférieur/supérieur à cette norme-là.
Pour les RCIU : 30 % sont d'origine inconnue, malgré que tous les examens complémentaires aient été pratiqués.
"extraction foetale ": c'est de la terminologie scientifique. Ce n'est pas pour faire une pseudo allusion à, par exemple, une dent que l'on enlève.

Hypotrophie sévère : je vous donne un exemple véridique ( c'est ma pomme, donc je vous livre avec autorisation de la personne concernée ! )
naissance à 39 SA : 980g   Je ne sais pas combien de percentile cela fait...
ma jumelle : 1860 g ( c'est aussi un RCIU).
A l'époque :pas d'échographie, pas de radiologie ,pas d'IRM ,pas de diagnostic de STT, et même pas de diagnostic de gémellité avant la naissance de ma jumelle Clin d'oeil

Sabine, vieille Sabine
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Sabine
encore et toujours - la chorionicité des jujux, un suivi de grossesse correct, vaincre le syndrome transfuseur transfusé - mes chevaux de bataille
  Merci à la Fédération pour le travail ! Clin d'oeil
Jumelle,transfuseur de S.T.T.
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