Hello les filles !
I'm back... enfin, jusqu'à ce que ces
petits vampires suceurs de lait adorables petits anges réclament leur ration !
J'ai pas eu le temps de tout lire mais :
Félicitations Mimi et Aurél !! Ca fait du bien de le dire de vive voix, enfin, de l'écrire. Mimi, tu t'es battue comme une chef et tu as l'air de tenir le bon bout dans ton allaitement. Le contraire m'aurait étonnée

Aurél, repose toi bien et reviens en super forme avec tes petits bouts.
Phaelline : je te comprends pour la date de césa programmée, ce n'est pas marrant. Sabinou et moi même sont les preuves que ces adorables petits bouts peuvent nous faire des surprises et arriver sans crier gare.
Lilf : enjoy le caramel beurre salé
Sabinou, tu peux me faire un petit récap ? Désolée, pas eu le temps de tout lire, mais si je comprends bien, tes poupées seraient encore à la mater et tu t'accroches dur comme fer pour l'allaitement ? Ce ne doit pas être évident, mais avec ta zenitude et ta volonté, je ne doute pas que tu vas y arriver
Reyna, Priss, wouhou, vous êtes de vraies novembrettes !!!! Félicitations !!!!!!!!!!!
Bon, me concernant, j'ai l'impression d'avoir vécu une journée d'une semaine avec des hauts et des bas (enfin, c'est allée du très bas au très haut et je compte bien y rester).
En résumé, mercredi matin, je me lève pour aller aux toilettes à 5h. La douleur pelvienne m'empêche presque de marcher. Je retourne me coucher, et là, je sens une flaque qui coule entre les jambe. Aucune contraction. Je réveille zhom en lui disant que je perds les eaux. Branle bas de combats, il a déjà enfilé son pantalon que je lui explique que je risque de ne pas me doucher pendant qq jours et que j'aimerais bien en profiter. Lui est comme dans les films, il croit que je vais accoucher dans la minute. Je suis si heureuse à ce moment là. On part à la maternité et je plane littéralement.
Arrivée à 6h. Echo de controle, Mathias est en transverse, il s'est fait un hamac dans mon bassin, on me fait passer au bloc. J'ai eu beaucoup de mal à supporter l'absence de zhom. En plus, il y a foule dont un fichu interne qui observe et qui a clairement l'air de se faire chier. Je craque. Heureusement, qu'une aide soignante accepte de me tenir la main.
Il sortent d'abord Mathias. Je le vois, je ne comprends pas ce qui arrive. Il est si petit. Puis, c'est au tour de Solal, qui a l'air encore plus petit. On me les enlève avant que j'ai le temps de réaliser ce qui se passe. 5 minutes après, l'aide soignante me dit que la SF va venir me parler, celle la même qui me disait qu'on n'avait même pas réserver de place pour moi à l'unité kangourou. Je me doute que contrairement à ce que m'assurait le gynéco une semaine avant, il y a un pb de poids. Elle me l'annonce. Solal sera donc à "l'UK" avec son 1kg930 (contre 2,5 annoncés !) et Mathias en suite de couche avec ses 2,280 kg. Je passe en salle de réveil et remonte en chambre. J'attends seule, il fait gris, les anti douleurs me font planer, je suis amorphe. Chéri remonte avec les bébés. Je ne sais même plus ou Mathias a dormi cette nuit là !! Moi, je me fais un syndrome de sevrage à la morphine à base de bouffées de chaleurs et de démangeaisons, transpotting style. Le premier lever le lendemain est une épreuve. Je suis terrorisée et fait une crise de nerfs. Ce n'est pas la douleur, plus la peur...
Après cela, les puer de la mater m'amènent Mathias et m'expliquent qu'elles sont trop occupées pour lui donner un complément à la tasse alors que je l'ai obtenu de l'UK. Je m'effondre. Mathias, comme Solal font bcp de glaires et perdent bcp de poids car ils ne peuvent rien avaler. J'obtiens alors que Mathias passe à son tour à l'UK. Je suis défoncée à la codéïne mais je suis rassurée. La seule chose qui me fait tenir à ce moment là, c'est mon désir d'allaitement. Pour le reste, je ne suis bonne à rien, je ne suis pas moi même mais ne le réalise pas. J'écoute docilement ce qu'on me dit de faire, j'oublie de le faire. Bref, les 3 premiers jours sont un rêve étrange dont je me réveille une fois la codéïne arrêtée. Et là, tout s'enchaine. Je me lève, je peux m'occuper de mes bébés, me sentir enfin mère et pas seulement laitière, ne plus être rongée par la culpabilité de laisser Solal se débrouiller seul alors que son frère prépare comme un chef la montée de lait. Le dimanche soir, Solal prend enfin mon sein plus de 5 minutes et enclenche la 2de. Il prend 40g d'un coup, j'en pleurais. Je me mets à suivre le régime militaire de l'UK, je suis à moitié prise en charge, mais je me sens encore incapable de savoir ce que je veux. Le rythme me convient. Et puis le lundi matin, une puer me demande si j'ai envisagé la sortie. La, je m'effondre. Ca ne m'était même pas venu à l'esprit que je pourrais me retrouver avec loulous et chéri à la maison.
C'est là que je me dis qu'il va me falloir de l'aide. Merci la louve de m'avoir fait réaliser que l'hopital, c'est pas la vie !
A partir de la, on remonte tous la pente. Solal reprend 30g par jour. Le lundi, je passe ma première nuit avec Mathias et le lendemain, j'ai les deux. Ca y est, je sais me débrouiller seule et prendre soin de mes enfants !
Moralité : je suis intolérante aux anti-douleurs et je pense que c'est bien plus qu'un baby blues que j'ai ressenti. Heureusement que j'ai eu cet électrochoc de la puer sur la sortie. Sur le coup, je l'ai détestée, je ne sentais pas Solal prêt et surtout, c'est moi qui ne l'étais pas ! Et merci encore une fois à la louve, tu m'as bien aidée aussi dans cette prise de conscience.
Maintenant, tout commence et on pète tous le feu. Mathias continue sur sa lancée et Solal prend des forces de jour en jour. Je suis ravie d'être enfin à la maison avec mes bébés et mon chéri.
Je vous ai fait une tartine (au beurre un peu amer) mais ça fait du bien de vider son sac. Je tiens à dire pour rassurer Phaeline que même si la césa a peut être été un élément de cet état d'esprit, il y a bien d'autres choses que je réglerai en tant voulu chez un professionnel.
Merci Reyna d'avoir donné des nouvelles du forum et lu mes tartines de texto. J'étais incapable de parler à qui que ce soit de mon entourage à ce moment là...