Merci twins et gabribulle pour vos témoignages. C'est vraiment les sensations que j'ai. Parfois jai tellement mal pour m'extraire du lit, toucher mes pieds ou ramasser qqch. Je me sens moins seule d'un coup.
Pour l'allaitement je me donne encore un peu de temps pour etre sûre d'avoir assez de lait et supprimer le complément et si on voit que c'est trop dur, on passera au biberon.
Cette nuit dur dur. Les petits changés nourris et tout n'arrêteraient pas de pleurer dès qu'on les remettait au lit. Je me suis sentie tellement impuissante. Les larmes coulaient toutes seules. Même mon mari était depassé.
En plus j'ai une veinite. Je douille.
Mais bon ça ne peut aller que s'améliorant.
Courage elia! J'ai eu une césarienne en urgence et j'imagine à quel point tu dois être bloquée par la douleur: j'ai été délivrée par ma kiné lors de ma première séance de rééducation du périnée! Donc si tu peux voir un osthéopathe ou un kiné, ça peut aider si tu es restée contractée comme je l'étais (je suis restée courbée comme une petite vieille jusqu'en juin suivant).
Pendant la fin de ma grossesse, j'ai dormi avec deux coussins d'allaitement (histoire de bien caler mon ventre) que j'ai donnés à mes filles à leur naissance, et je pense que l'odeur de maman les rassurait quand je les reposais chacune dans son lit. Un p'tit truc qui te soulagera, peut-être?
Le baby-blues m'est tombé dessus très vite, alors même que je n'étais pas encore sortie de la maternité et c'était très dur: j'avais le sentiment de n'arriver à rien, d'être nulle, dépassée, mauvaise mère... la totale, quoi! Je peux t'assurer aujourd'hui que
tu n'es pas une mauvaise mère, même si je ne t'ai jamais rencontrée, je le sens. Tu t'inquiètes pour tes petits et c'est ça qui doit te prouver que tu t'en occupes bien. On a toujours envie de faire parfaitement, bien sûr. Mais on n'a que deux bras, deux jambes, un corps qui se remet d'une épreuve physique (un accouchement, ce n'est pas banal, c'est la fatigue d'un marathon sans préparation, heureusement que ça n'est pas tous les jours!), il est normal au début de tâtonner, de tester, d'essayer, de rater sur certains points, de réussir sur d'autres, et même de trouver des trucs par hasard!
Ce qui est important, c'est que toi, tu te sentes bien quand tu es avec tes enfants: ils vont ressentir qu'ils sont en sécurité avec toi, puisque tu ne stresses pas!
Oui, c'est frustrant de ne pas pouvoir tout faire, mais en même temps, aucune de nous n'a gagné de troisième bras ou la télépathie intégrée (ce serait bien utile!), il faut accepter de déléguer (à ton homme, notamment, mais pas seulement): les soins ne seront pas faits à ta manière, mais ils seront faits, et crois-moi que les petits intègrent très vite que les grands ne fonctionnent pas tous de la même façon! Parle à tes petits, dis-leur comment tu fonctionnes et tout ce qui te passe par la tête: vous êtes là pour faire connaissance, même si, pour le moment, vous ne parlez pas la même langue, la compréhension va s'installer, par ton intonation, tes mimiques, ils sauront ce que tu ressens.
Pas de prise de tête, ça n'en vaut vraiment pas la peine, c'est du temps et de l'énergie gâchés alors que tu accèdes à une expérience inédite: la rencontre avec deux êtres qui te sont à la fois familiers (une grossesse passée ensemble!) et étrangers (pas de moyen de communication efficace pour le moment)!
Gros gros gros bisous elia
Merci camillou pour ton histoire et tes encouragements.
Je commence à sortir tout doucement la tête de l'eau.
Pendant deux jours j'étais presque à regretter d'avoir voulu des enfants alors que c'est ce dont j'ai toujours voulu. Je ne me sentais pas à la hauteur c'est sûr.
Maintenant j'essaie de me dire que j'y arriverais un pas après l'autre!
J'ai déjà fait un bout de chemin
Demain si tout va bien on me retire mes points et mon hémorragie à l'air de se tarir enfin!
Alors on positive!
Je me rend compte que le ressenti est plus ou moins différent pour chacune alors les filles faut qu'on s'accroche. Il n'y a que du bonheur à la clef!!!!