Exact Dominique. :-)
Ces histoires de nom qui "se perdent" perso ça me dépasse... bon peut-être aussi parce que j'étais très motivée de ne pas garder mon nom de jeune fille ;-)
Du côté de mon père: parmi tous les cousins (on est une quizaine) de ma génération, seul 1 garçon a 1 fils qui gardera le nom.
Du côté de ma mère, il est déjà "perdu" car 3 tantes et seulement un oncle qui n'a pas eu d'enfants.
Ben c'est comme ça voilà...
Franchement on s'en moque un peu non?...
Perso, comme toi. J'ai été élevée dans l'idée que mon nom n'avait que peu d'importance, puisque en tant que femme, il allait changer. Et moi, je le voyais plutôt comme une aubaine
, pas du tout un truc d'une possible revendication feministe, alors que je suis une fervante défendrice du féminisme ! Dans mon idée, c'est plutôt : tu changes d'hommes, tu changes de vie, tu changes de nom. Logique. Ma personnalité étant liée à mon prénom et à mon caractère intrinsèque.
Bon, un autre truc à du jouer aussi : J'étais la fille de mon paternelle dans une petite ville où tout le monde LE connaissait. De changer son nom de jeune fille, ça permet aussi de couper certain lien pas toujours commode à porter
.
Et puis... Et bien il y a de plus en plus de Durand !!! En Bretagne, ça donne des pelletés de Calvez (et sa variante Calves)., et autre Le Gall, Le Roux... Quand tu en as 2 ou 3 par classe
. En Savoie, tu retrouves les éternelles Favre, Rolland... Loin d'être toujours de la même famille.
Oui, les noms de famille se perdent. Et c'est bien dommage, puisque l'intérêt d'un nom de famille, c'était de différentier les gens.
Donc oui, je trouve très judicieux de laisser libre court au choix quand au nom de famille porté par l'enfant. Par contre, comme Lenagcn, terrible aussi le bordel quand l'accolement de 2 noms compliquent singulièrement la donne
.
A +
PS : mon nom de jeune fille est un nom qui se perd. Pô grave pour ma pomme. Je m'en contrefiche totalement. Juste une richesse linguiste française qui s'amenuise.