Gadelle, les paroles que tu en entendues dans la bouche de tes parents, jamais elles n'ont été prononcées ici; après, ça ne veut pas dire que les enfants ne se sentent pas responsable du désamour de leurs parents...
Si je suis encore avec O, ce n'est pas pour les enfants, c'est parce que j'ai du mal à tout démêler pour être capable de prendre la décision la plus "saine / sage" .
Je n'ai pas du tout le sentiment de me sacrifier pour eux, c'est déjà ça ! 
En fait, il faudrait peut-être que j'arrive à admettre que c'est ma vie de femme que je suis en train de sacrifier... quand j'aurai intériorisé vraiment cette réalité-là, je pense qu'un bout du chemin aura été fait... 
Je pense que mes enfants ont plus ou moins conscience de la difficulté que rencontre leur papa vis à vis de sa propre histoire, de sa propre enfance ( maintenant, ils "s'interdisent" plus ou moins de lui poser des questions car ils savent qu'ils n'auront pas de réponse).
Mais ce n'est jamais simple. Les choses se mettent en place doucement dans ma tête, c'est que ça avance.

J'ai beaucoup parlé avec mon ostéo. Je lui ai appris que j'avais fait 2 coliques néphrétiques à un mois d'intervalle au printemps dernier, et du côté droit... côté droit qui me fait souffrir ces jours-ci. Elle m'a dit que ce n'était peut-être pas un hasard au vu de la situation du couple... et que, lorsqu'une patiente arrive avec des problèmes, des douleurs qui siègent dans le côté droit du corps, on leur demande souvent si elles n'ont pas des soucis avec leur conjoint car, c'est, paraît-il le côté "masculin" du corps qui s'exprime. Et ces "petits cailloux" (gros calcul pour moi, en l'occurence) pourrait être tous les mots que je n'arrive pas à dire à mon mari... A creuser ... 


P'titeLilli, je vous tire mon chapeau, à vous les soignants. Il n'est, je pense, jamais facile d'apprendre le décès d'un patient, même si on sait que ce dernier était au plus mal. Alors, on peut aisément concevoir ce que ça peut être quand la personne décède subitement et à un âge encore jeune... 

Et on ne peut pas non plus "nier" que l'on a des enfants. Je comprends l'idée de Gadelle, mais nos enfants font aussi partie de notre vie et donc de l'équation.

Parce que moi sans enfants, je n'habiterais pas dans l'Essonne dans une maison mais en plein Paris et en appart  

Et pourquoi ce choix ? Prix des loyers ? Envie d'un jardin pour les enfants ? Autres (bruit de la capitale, pollution) ?

ah bah si si, je vis en banlieue et en particulier dans le département de l'Essonne dans lequel je n'avais jamais mis un orteil avant, parce que j'ai eu des enfants et surtout parce que j'ai eu des jumeaux après l'ainé. Et du coup je vais travailler en banlieue parce que j'habite en banlieue. 

Ok ok 

Gadelle j'ai une question concernant tes parents, si c'est trop indiscret tu me le dis juste 

Est-ce qu'ils ont fini par divorcer ? ou ils sont restés ensemble après que tous les enfants aient grandi ?

Merci d'avoir répondu 

Je pensais à la routine justement ... par rapport à mes parents qui, je pense, restent ensembles aussi par habitude, même s'ils ne font pas grand chose ensemble, et aussi parce qu'ils ne veulent pas vieillir seuls ... + le quand-dira-t-on qui importe beaucoup à ma mère 

mais de l'amour là-dedans il n'y en a plus, ça c'est certain ...

Azerty, je pourrais sans doute écrire la même chose

J'ai entendu pendant des années ma mère dire qu'elle le quitterait quand j'aurais 18 ans, j'en ai 42

Aujourd'hui, ils sont toujours ensemble, ma mère le veille comme du lait sur le feu, ne supporte pas le fait qu'il soit aussi vulnérable aujourd'hui

Elle aussi a parlé de sacrifice,

Je crois qu'elle a toujours aimé aussi être une victime aux yeux des autres, tout en ayant quelque chose d'une maîtrise de la situation familiale

Et toujours des sentiments qu'elle avait et qu'elle a encore, et sans doute en quête qu'il puisse exprimer les siens (mon père), chose qu'il ne faisait pas, et qu'il s'est mis a exprimer depuis peu

Aujourd'hui, quand je les vois, de l'amour il y en a, ça ne fait aucun doute, c'est dommage qu'ils en arrivent la pour se le dire 

Mais mieux vaut tard que jamais

Je suis toute 
Une amie très  proche va accoucher, son homme m'amène d'ici peu leur premier petit garçon, qu'on va garder un peu a la maison.
Je suis super émue pour eux.

(Un peu envieuse aussi... Autant je suis sûre de ne pas vouloir élever un nouvel enfant, autant je donnerai cher pour pouvoir revivre ces dernières heures d.attente à deux, l.accouchement, la naissance et la découverte de ce petit être déjà tant aimé...  )