Bon pour les 2 nouilles c'est un peu plus compliquer à expliquer.
Depuis 2008 j'étais sous perf' toutes les 8 semaines plus 3 médoc (methotrexate) à prendre une fois par semaine. Ces derniers me donnaient pleins d'effets secondaires mais pas les effets escomptés donc je les ai arreté sans rien aux docs car eux n'étaient pas d'accords.
Mi janvier je suis allée faire ma perf' (je ne m'attendais pas à être enceinte), fin janvier test ++++, panique..., j'appelle le professeur qui me suit à l'hosto et là... il me dit que c'est pas possible de continuer la grossesse avec mes traitements!!! J'ai du leur avouer que je leur mentais pour le metho depuis des mois (la honte
), mais première patiente pour eux qui pique avec la biothérapie en étant enceinte... Quelques jours après ils me rappellent, c'est OKKKKKKKKKK
En février j'apprends par un stupide gynéco que ce n'est pas 1 mais 2 baby's qu'il y a dans mon bidon!!! Ce couil*** me dit que c'est pas possible de les garder mon corps de tiendra pas le choc et qu'en plus ils sont mono-mono (bien trop tôt pour faire la chronocité en plus). Je tombe dans un trou je suis sous LE choc. Dans le secretariat (avec toutes les autres patientes
) il m'explique comment va se passait l'avortement, mais j'ai rien demandé moi
. Je ne suis plus dans le même monde.
Je pleure pendant plusieurs jours.
Je change de gynéco, il me RASSURE BEAUCOUP, me prends sous son aile.
Mes douleurs arrivent à grande vitesse donc corticoïde à haute dose tout le long de ma grossesse.
Les filles poussent bien sans aucun soucis. Ouf.
Mes parents ont arettés de respirer tout le long de ma grossesse je crois. Peur de l'après. Moi non. Je me suis jamais sentie aussi bien.
Tout de suite après l'accouchement je me suis fait perfuser et là le bonheur, aucune douleur, j'ai pus m'occuper de mes 2 nouilles toute seule, les laver, les nuits, les changer, marcher, aller me promener avec elle... LE BONHEUR. J'ai profité, profité, et profité de chaque moment passé avec elles. La joie.
Voilà, j'ai rangé mes béquilles, mon fauteuil roulant, la morphine et je cours partout mais je suis heureuse.
Et je ne souhaite à personne d'avoir cette saleté de maladie (même à mon pire ennemi)