Oui sauf qu'il y a encore certains partons qu'ils n'ont pas assimilé ce genre de chose.

Je me souviens de mon 1er emploi, mes partons avaient la 50aine (c'était il y a 10 ans), mon chef la 40aine sans enfants, et bien ils prenaient mon mari pour un extraterrestre. Il était à la maison, en télétravail (car il avait donné sa démission pour que j'ai mon 1er boulot à 350km du sien - déjà rien que le fait que ce soit lui qui ait fait un "suivi de conjoint" les rendait perplexe!-, mais on lui avait refusé en lui proposant du télétravail et qlq déplacements forcément). Ils pensaient qu'ils ne foutaient rien et qu'il s'occupait des enfants, sauf que ben pas du tout, les enfants étaient en nourrice et même 2 fois dans le mois, ils y dormaient une nuit car nous étions en déplacement tous les deux.
C'était il y a 10 ans. Dans mon précédant emploi, c'était bien différent! Patrons plus jeunes, chef avec 4 enfants... je pense que ça a joué énormément.

Pour en revenir à la mobilité, pour mon mari et moi c'est très difficile de trouver un boulot qui nous plaise à tous les deux au même endroit (on exclue Paris, ce n'est pas notre tasse de thé). On a décidé d'un commun accord qu'on faisait chacun son tour au départ. C'est lui qui a eu un boulot en 1er car il est sorti de son école un an avant moi et dans un secteur plus porteur que le mien (et c'est un homme  , seulement 4 mois de recherche pour lui, il n'y a pas de justice!). Comme je n'ai pas trouvé dans la région où on était, j'ai cherché partout en France et il a donné sa dem pour me suivre. Il a fait du télétravail, puis les déplacements devenaient trop lourds, il a trouvé un autre boulot dans le coin mais ça ne lui plaisait pas. Il a eu une opportunité ailleurs au moment où je finissais un gros projet et où j'étais enceinte de n°3. C'était à mon tour de démissionner (ça a été super dur!!!) pour le suivre. J'ai retrouvé un poste qui me plaisait là-bas. Et ensuite ça a été la charge familiale trop importante par rapport aux postes que nous avions tous les deux qui nous a fait accepter cette proposition de poste à l'étranger. Ce n'est pas de l'expat, mon mari a été débauché. Alors certes, ce n'est plus 'chacun son tour' parce que c'est encore pour lui que nous sommes partis mais une offre comme celle-là, je pense qu'on n'en a pas 50 dans sa vie. Il trouvait injuste que ce soit sa carrière qui soit mis en avant et pas la mienne. On en a longuement discuté, il a fallu que je le convaincs vraiment que c'est ce que je voulais pour nous pour qu'il accepte. Et je ne peux pas dire où nous serons dans 5 ans, encore moins dans 10. Peut-être de retour en France, peut-être encore ici, peut-être ailleurs en Allemagne ou dans un autre pays. Nous verrons bien.

Nos jobs le permettent mais ça a des avantages et des inconvénients.
Un grand avantage c'est qu'on rencontre pleins de gens différents à chaque fois et qu'on découvre de nouvelles régions. Un gros inconvénient c'est que nous sommes toujours loin de nos familles respectives et que parfois c'est pesant.

Nous on habite en Province, on a une maison avec jardin à 3 minutes de mon boulot, ce qui me permet de déposer les grands à l'école le matin avant d'aller au boulot, de rentrer manger et faire des choses le midi et d'être rapidement le soir à la maison, après mon boulot qui finit tard

Nous on est à 45min de route de nos boulots, on a une maison et un jardin. le matin, l'un de nous emmène les plus grands au ramassage scolaire à 8h15, puis on dépose les petites à 8h30 chez nounou. souvent c'est moi qui m'y colle car mon planning est très (trop) flexible. le soir, la nounou à domicile récupère les grands au car, l'un des parents va chercher les petites chez nounou. c'est sûr, si j'avais des horaires de bureau fixe, sachant qu'il faut 3/4h pour aller au taf, on devrait faire différemment.

au final, c'est surtout mon job qui en pâtit... je n'avance pas aussi vite que je le voudrais dans ma thèse, d'autant que je traîne une fatigue chronique dont je n'arrive toujours pas à me débarrasser... (quand ce n'est pas le burn out qui me tend les bras...)

+1 1 avec Chamouth 

Petite questions comment faire pour que les puces n'imite pas trop leur frère (oui je sais que c'est surement impossible mais bon je tente quand même). Car elles mangent de tout, mais dés que leur frère décrète qu'il ne veut pas manger  et bien elles font de même. Pourtant il n'a rien d'autre et doit attendre que tout le monde est mangé pour avoir un dessert ( et rarement ce qu'il préfère pour lui faire comprendre que ce n'est pas à lui de choisir quoi manger).
Avec un 4ème en route je commence à m'inquiéter car j'ai un peu peur de céder sur l'alimentation hors faire des repas le plus équilibré que possible (je suis un être humain donc parfois je fait plaisir au grand et lui fait un repas qu'il aime donc pas forcément équilibré et parfois je n'ai pas le courage). Bon certes Albéric va aller à la cantine à partir du retour des vacances de printemps mais il reste les jours sans école, le mercredi midi et le soir. 

chez nous, la règle c'est que tout le monde mange pareil. il y a des plats préférés, et d'autres moins, mais le repas est le même pour tout le monde, et les punitions identiques (ou presque, les fillettes sont encore trop jeunes pour être privées de dessert si elles boudent le plat). c'est arrivé que l'une des petites boude un plat, on lui dit qu'il n'y a rien d'autres et que si elle n'est pas contente, elle va au lit. en général, rendue dans son lit, elle hurle, et si on demande "tu vas manger ton repas?" elle supplie "ouiiiiii", et hop, le repas se déroule ensuite beaucoup mieux.
On est peut-être trop stricte sur cette règle, mais notre épuisement a ses limites, et aux repas, je refuse de céder sur quoi que ce soit.

avec les jumelles (21 mois), ce qui fonctionne aussi c'est "tu veux qu'on raconte l'histoire du soir? alors finis ton dessert". et ça fonctionne bien. un coup la carotte, un coup le "bâton"...

Ici aussi tout le monde mange la même chose.Et si ça ne leur plaît pas, c'est pareil. On est 7, on ne va faire un plat pour chaque. Déjà un, ça me saoule alors 7 !! Donc celui à qui ça ne plaît pas, et bien il ne mange pas et il n'a rien d'autre.

Les filles (21 mois), c'est pareil. C'est arrivé que je pousse la chaise de l'une dos à nous pour lui dire mon mécontentement. Au bout de 3 essais, généralement ça marche. Elle mange. Sinon, c'est au lit. Elle pleure. Je la laisse 3 min et je vais la rechercher, la rassois, lui redit de manger. Et ça marche.

Evidemment, on est plus sympa quand ils sont malades. Ca va de soi.
Mais je ne transige pas sur la nourriture.



J'imagine que vous ne pouvez pas habiter plus près sinon vous l'auriez fait.