Félicitations pour ces grandes décisions chamouth !!!

vous partez vers quelle destination ?
ça va être une sacrée aventure pour toute la famille.

et toi, tu seras plus sereine...

ici j'en ai marre de courir tout le temps et l'impression de ne jamais rien faire à fond.
je songe sérieusement à me mettre en disponibilité car je n'en peux plus de la pression que j'ai au travail du fait de mon temps partiel qui est en même temps trop lourd pour être dispo comme je le voudrais auprès des enfants...

+1 avec Malan Dine  .    ?

Je suis contente pour toi Chamouth!

Ici aussi je me rends compte que l'aide à domicile ne suffit pas... je sature des cris, des pleurs... parfois même je sature de les entendre jouer... j'adore mes enfants, mais là, je suis en train de plonger... je n'ai plus envie de continuer ma thèse, mais je n'ai pas d'autres sorties que celle-là... je suis débordée avec la paperasse de la maison (car évidemment, c'est moi qui m'en charge...), entre les contrats, les déclarations mensuelles des nounous, les emplois du temps, les impots, les factures, les inscriptions scolaires, les suivis médicaux, les courses, la bouffe... il n'y a déjà pas de place pour que je prenne soin de moi, et au final, c'est ma thèse qui en pâtit grandement... je craque...

C'est ce que me dit mon mari, mais le problème, c'est que j'ai un mal fou à m'y remettre... ça ira mieux quand j'aurai franchi le cap... c'est un peu comme de se décider à (re)faire du sport, ou (re)faire un régime... le plus dur c'est de se (re)lancer. J'en suis là. Lever le pied, je peux pas. il est déjà levé.

Oui je la fais chez moi car l'université est à 45min de route (aller...). Les enfants ne sont pas avec moi en journée, ils sont soit chez nounou soit à l'école.
Les horaires sont, de fait, imposés par la vie de famille: à partir de 9h15, je suis chez moi, jusqu'à 17h15 où je récupère la grande au car. Entre les deux, c'est sensé être du temps pour ma thèse.
Mais voilà... en ce moment, je suis tellement fatiguée que je fais des siestes (qui durent beaucoup trop longtemps), je gère les papiers de la maison... les journées passent vite et lentement, paradoxalement... je culpabilise de ne pas réussir à relancer la machine, je me mets une pression folle qui ne fait qu'augmenter de jour en jour, tout comme la culpabilité. Alors parfois, je me pose à mon bureau, je prends un des livres que j'étudie, et au bout de 2 pages, les lignes se mélangent, je me rends compte que je n'ai rien retenu des 2 pages, ni même que je les ai comprises... et j'abandonne, me disant que je suis trop fatiguée et qu'il me faut du repos... ainsi passent les journées...

J'en viens à me demander si je n'ai pas mis la barre trop haute avec cette thèse. J'aimerai avoir la fierté de dire "I did it". Mais pour le moment, j'ai déjà du mal à me dire "Yes I can"... Et si je ne la fais pas, j'aurai toujours cette déception du "j'aurai du, j'aurai pu...". Bref, des regrets quoi.

Il faudrait sans doute que je fasse l'effort de partir le matin pour l'université, mais l'idée d'avoir tout le reste à gérer une fois rentrée, j'ai peur d'être encore plus épuisée que je ne le suis déjà...

Nous allons en Allemagne vers Stuttgart.

oui je compte bien vous donner des nouvelles de temps en temps. 


Druantia, je suis attristée de voir la situation dans laquelle tu es. Je comprends que c'est un cercle vicieux dans lequel tu n'arrives ni à gérer ta famille/maison ni ta thèse.
Il m'a fallu du temps pour comprendre que je ne pouvais pas agir correctement sur tous les fronts. On se le dit, on s'en rend compte mais on ne veut pas le croire, le voir parce que comme tu dis on veut pourvoir se dire "Yes I can". Il a fallu que je me retrouve face au mur pour qu'enfin j'accepte le "No, I cannot".
Et c'est très dur de l'accepter.
Travailler à la maison n'est pas donné à tout le monde. Tu n'as pas un lieu extérieur à chez toi (moins loin que l'université) pour travailler? Quelque part où tu ne verrais pas le linge qui déborde, la table pas débarrassée, l'aspirateur à passer... toutes ces choses qui pollue ton cerveau quand il a besoin de concentration.




Hier, j'ai emmené mes fils comme tous les jeudis au tennis à 17h30. Je reste toujours 10 min les regarder jouer. Après normalement je pars avec le plus jeune qui n'en fait pas et je passe du temps avec lui à la maison. La dame s'occupe des filles.
Mais hier, mon mari n'a pas pu aller récupérer les garçons au tennis. Je ne suis donc pas rentrée à la maison (le temps de faire l'aller-retour c'était pareil) et je suis restée pendant toute l'heure à les regarder jouer, dehors au soleil. C'était bien. J'étais bien. Mon dernier fils tappait la balle contre le mur, jouait au babyfoot, regardait Roland Garros... Bref, je me suis interdit de penser au retour avec les 3 à 19h, devoirs pas fait, douche à prendre, dîner à faire etc... J'ai profité de cette heure de repos à être avec mes enfants et à leur montrer que j'étais là avec eux. Et ça m'a fait beaucoup de bien. Si bien qu'en rentrant, tout s'est bien passé. Sans stress. Je pense qu'ils ont passé une bonne fin journée et moi aussi.

Oui Chamouth ca fait du bien : j'ai remarqué que je suis mieux lorsque je reste regarder M a son escrime les 3/4h plutôt que de faire l'aller retour vite fait pour faire quelques taches a la maison pendant ce temps.

Bon, comme expliqué sur mon fil des juinettes : un 5ème s'est invité inopinement spontanément (alors que jamais ete enceinte sans PMA malgré 20 and sans contraceptif) et j'ai dû interrompre ma grossesse car nous ne nous sentions pas capable d'assumer dans tous les sens du terme.
Mais cela restera un petit pincement car dans l'absolu, on en rêverait, d'autres enfants (et encore plus venus naturellement!)

J'espère que vous allez bien et chapeau particulier du coup aux mamans de plus de 4 enfants   

Pas facile effectivement GBCE.

Pas encore de date pour l'Allemagne. Nous sommes en recherche de logement.
Mais mon mari commence le 1er septembre, on espère y être tous à ce moment là.