Voilà... Suite à un certain nombre d'interrogations (voir santé /TDAH), j'ai emmené D chez la psy.
Elle l'a trouvé plein d'empathie et d'une extrême sensibilté; d'une grande intelligence dans son "analyse" de ce qui pose problème... et j'en passe.
Pour elle, pas d'inquiétude à avoir mais elle est prête à le rencontrer si on s'aperçoit que le comportement "coince" lors de cette année de cp.
Comme je me suis effondrée, c'est finalement moi qui y retourne mais bon, pas sûre que ça va me convenir... à voir !
Ce que j'ai vu, moi, de mon bonhomme, c'est qu'il n'a pas dit ce qu'était sa réalité avec les autres, en groupe. Il est passé pour un petit garçon qui gère de mieux en mieux ses émotions et ses relations aux autres. Certes, il a beaucoup progressé mais... il a sacrément enjolivé: il tape encore facilement (notamment son frère et parfois certains copains) quand il est dépassé émotionnellement, et il se dévalorise beaucoup (/ à son frère au niveau intellectuel, et / aux autres, dès qu'une chamaillerie apparaît, il pense qu'on lui en veut, qu'on est méchant avec lui et qu'il n'a plus de copains...)

Bref, je ne sais pas si c'est moi qui me triture trop l'esprit ou si elle s'est retrouvée plus ou moins bernée par un petit garçon de 6 ans... 

Elle n'a pas arrêté de me seriner que chaque être humain est différent... je passe mon temps à expliquer aux gens que mes enfants sont jumeaux, certes, mais différents et donc qu'on ne doit pas juger l'un par rapport à ce qui nous satisfait chez l'autre et j'en passe ! Avec mon mari aussi il faut que je justifie: lui voudrait qu'ils aient les même activités extra-scolaires, entre autre...
Alors oui, je sais qu'on est tous différents !
J'ai vraiment le sentiment de ne pas avoir été entendue dans mon questionnement, dans ma démarche.

J'y retourne vendredi mais si ce sentiment persiste, ça s'arrêtera là.

Quelles sont vos expériences en terme de psy ? Elle, elle pratique la thérapie comportementale et cognitive (TCC), mais je ne pense pas que ce soit ce dont j'ai besoin !!! 

Ton questionnement est par rapport à des consultations pour ton fils ou pour toi ? 

Je n'ai pas d'expérience directe avec les psychologues.
Et même si c'est ma formation initiale, je ne les porte pas spécialement dans mon coeur
Quand mes élèves vont voir un psy, le retour des parents que j'en ai aprés me laisse toujours pantoise : soit ils sont surdoués et incompris, soit ils sont "maltraités" par les enseignants, enfin bref les psys ne leur trouvent jamais de soucis, les soucis se sont toujours l'entourage qui en sont la cause   Ces enfants sont toujours parfaits, y'a jamais de problème   Les psys ont , à mon avis, plus tendance à vouloir rassurer les parents ; alors c'est peut être nécessaire mais ça ne règle pas les problèmes  
Bon maintenant ça dépend forcément des psys j'ai aussi eu des retours positifs.
En tout cas une séance ne doit pas suffir pour bien cerner une personne, enfin je crois. Et si tu ne sens pas cette psy là, n'hésite pas à voir ailleurs, il faut absolument se sentir bien .
Aprés ça ne veut pas dire aller voir quelqu'un qui dit ce que tu as envie d'entendre sinon ça ne fait pas avancer les choses

C'est aussi leur rôle.
C'est parfois simplement ce que les parents ont envie d'entendre, faisant peut être aussi abstraction du "reste". Il peut exister un fossé entre ce qui est dit et ce qui est retenu 

En fait, je l'ai emmené chez la psy car D , en collectivité (donc en classe...), a beaucoup de mal à se poser. Aucun problème d'apprentissage mais il est assez (voire très) agité. Je ne compte même plus le nombre de fois où il est puni en classe... ! En PS, la collègue que l'avait en classe avait signalé le problème lors d'une réunion avec le RASED.
Ca s'est arrangé en MS et en GS mais l'agitation demeure... et j'ai découvert un certain nombre de punitions (et les raisons) souvent bien longtemps après.
Comme je le disais précédemment, lui dit qu'il a du mal à se contrôler, que c'est plus fort que lui. Se rajoute à ça le fait qu'il aime beaucoup faire rire les copains... là, on a compris pourquoi: il manque pas mal d'assurance et du coup, c'est une manière pour lui d'être sûr qu'on s'intéresse à lui.
Les différentes maîtresses de l'école, quand on discutait, m'ont toutes évoqué à un moment ou à un autre son côté speed.
Avant, il était dans "mon" école, je l'avais vu à l'oeuvre. J'ai pensé qu'en le remettant dans l'école du secteur ça irait mieux parce qu'il ne serait plus avec moi... Ben non. Simplement je n'étais pas au courant de tout. On me parlait juste de ce qui avait le plus posé problème.
Il a toujours été speed, c'est pas nouveau. La psy, c'est parce que j'espérais que ça se poserait plus que ça avant la fin de la GS et du coup j'appréhende le CP.
Dans le même temps, je me dis aussi qu'il sera peut-être mieux au CP car il y aura moins de disctraction que dans une classe de maternelle (en plus, ils étaient 33 en GS)... A suivre ! J'ai eu, une année, un élève un peu comme ça. On parlait beaucoup avec la maman (il était déjà suivi). Je pensais que ce petit garçon serait plus à l'aise au CP, c'est effectivement ce qui s'est passé. La mamn était rassurée, même si un fond "speed" persistait, c'était le jour et la nuit avec la maternelle !!!
Du coup, je croise les doigts pour ce soit pareil pour D. 
Voilà plus précisément le pourquoi du comment... !

Merci pour vos réponses et témoignages. On verra vendredi...
Là, avec la canicule, les enfants sont totalement électriques.....................
Maintenant, c'est la grande chez qui ça cogite sec... re- Elle a fait un mini-camp fin juillet avec de CLSH de la commune. Avec les "copines", ça a été un peu chaud: les filles, sans rien lui dire, on viré ses affaires de la tente pour y installer une autre fille. N'osant rien dire, elle s'est installée dans l'autre chambre, en sanglots. Les filles se sont alors moquées d'elle. Ca l'a tellement perturbée qu'elle n'a pas réussi à dormir. Elle a terminé son séjour dans la tente d'une animatrice. Mais l'attitude des filles, ce rejet sans qu'elle y comprenne rien, ça l'a tellement marqué qu'elle a du mal à dormir seule depuis.
Se rajoute à ça le changement d'école. Elle va retrouver ces mêmes filles. Elle a peur qu'elles fassent tout pour l'empêcher de se faire des amies. Du coup, pratiquement tous les soirs elle a mal au ventre. A midi, chez Pizza Pa*, elle n'a mangé que son dessert, trop mal au ventre pour le reste. On a parlé, ça va mieux.
Demain, elle retourne au CLSH, je vais essayer de voir les responsables du camp pour en parler avec elles. Elles ont bien géré le problème mais je veux les mettre au courant du malaise de S depuis cette colo. Je vais leur demander d'être un chouïa attentive à elle pendant quelques jours parce que, si quelque chose ne va pas, si elle se sent rejetée, elle n'ira sans doute pas le dire et ça va encore accentuer l'appréhension pour la rentrée. 
Bon, je crois qu'il faut que je me rende à l'évidence, 2 de mes 3 enfants sont des hyper-sensibles et on n'en a pas fini avec les périodes de doute et d'appréhension chez eux !!! 

Je m'incruste 
Comment vous le trouver le/la pedopshy qu'il faut à vos enfants? Pages jaunes? Conseil du médecin traitant?

Je songe de plus en plus à en consulter un avec/pour mon Gaëlou, mais ... qui?

Je dirai aussi pédiatre, si tu en as un