C'est ton opinion et je la respecte, ça ne faisait pas partie de ma philosophie non plus comme je l'ai dit dans mon message, mais je pense que 1 fois sur 10 on peut aussi penser à nous, parce que les enfants c'est nous qui les élevons et que si on n'est pas en état de le faire ils en pâtissent aussi.
Pour avoir lu que de nombreuses mères gueulaient sur leurs enfants ou que les couples se disputaient, la fatigue peut aussi faire des dégats très importants dans les familles quand elle dure trop longtemps. Moi j'ai dormi 3 h par nuit pendant 6 mois et en discontinu, ça fait des dégâts.

Se réveiller 5 fois par nuit parce que la tototte tombe, ce n'est peut-être pas un caprice, mais c'est une habitude pour moi qu'il faut casser. Avoir besoin que je me lève 5 fois par nuit pour leur donner, désolée, c'était plus possible.
Je suis à l'écoute de mes filles jour et nuit et je pense qu'elles me font confiance et si elles pleurent la nuit je me lève pour les consoler.
Elles ont juste pleuré 2 nuits 10mn et j'ai constaté les bienfaits sur elles et sur nous parce que c'est à ce moment là qu'elles ont fait leurs nuits.
La parentalité n'est pas une sinécure mais ce n'est pas non plus un esclavage, il faut aussi penser un peu à soi de temps en temps, sans pour autant être un parent indigne. Ce n'est pas pour autant qu'on n'en fait pas des enfants épanouis 

Si la fatigue joue au point de détruire, il faut reconsidérer les choses. Mais laisser pleurer est une des solutions, à remettre dans le contexte historico-culurel et scientifique.
Les réveils des bébés sont la norme, et la plupart des cultures les gère sans laisser pleurer (parce qu'elles pratiquent le sommeil partagé)

Je fais mes choix en fonction de ces considérations !
Là où je fatigue le plus, c'est quand elles sont malades (comme en ce moment) et quand le nez bouché donne un sommeil haché.
Sinon, c'est gérable, probablement que mon "credo" me conditionne psychologiquement pour cela (me donne la force de le vivre) et aussi mes longues années de travail de nuit.

Pourquoi me sentirais-je esclave, puisque je raisonne et donc vis cela de mon plein gré 

Chacune a son cadre de référence, je disais juste que ta solution n'entre pas dans le mien 

Ce que vous dites toutes les 2, Sandrine et Mafalda, est très vrai, il faut adopter la solution, l'attitude, appelez ça comme vous voulez, à laquelle on croit !

Quand j'essaye de laisser pleurer Samuel, je m'arrache le coeur, et de toute façon, aussi énervée que je sois, je sais qu'on ne le laissera pas.
A l'inverse, lorsque je réponds à ses appels, ceux ci se régulent pour devenir acceptables avec mon fonctionnement. C'est à dire, hacher mes nuits de 2 réveils de 10 min.

Je me sens nettement mieux avec la deuxième option, mais c'est vrai que je serai la reine du jour lorsqu'il se décidera à faire le tour de l'horloge sans avoir besoin de moi entre temps !!

Moi je crois que quelque part on apprend toutes en devenant mamans... Et qu'on adapte à notre sauce. Si je t'ai un peu titillée Sandrine (sans rancune) c'est que moi j'étais comme toi, totalement contre le fait de laisser pleurer mes bébés (j'avais du le faire une fois pour dormir 2h sinon je m'évanouissais) et elles avaient pleuré pendant 2h, je te dis pas comme j'ai culpabilisé.

On avait un historique un peu lourd de scopes en néonat, dès que la tototte tombaient elle faisaient des tachycardies à 210, on se levaient d'un bond comme des fous tellement on avait peur pour elles, c'était très dur. Ensuite je les ai allaitées exclusivement donc il fallait beaucoup de patience pour allaiter 2 bébés mais c'était mon choix et celui de Zhom. On avait 3 tétées la nuit. Puis on les a diversifiées et on s'est rendu compte que les réveils n'étaient plus parce qu'elles avaient faim ou un quelconque problème.
On vit dans une société où tout est normalisé (la maman perd 15kg à la sortie de la maternité, les bébés font leurs nuits tout de suite... mais bien sûr). Il y a beaucoup de mythes qui font qu'on en arrive à croire qu'on fait tout mal et que nos bébés sont pires que les autres!
Jusqu'au jour où on apprend à les connaitre et à se faire confiance en tant que mère.
C'est ce qui s'est passé pour moi, car instinctivement j'ai voulu lâcher prise sur mes principes car on était vraiment mal en point... Si ça avait duré plus de deux nuits on n'aurait pas continué mais on a eu la chance que ça se passe bien, et on a ressenti le bénéfice aussi dans notre relation aux bébés car on avait plus de temps pour elles, on n'était plus des zombies, moi des fois je me rendais compte que je changeais les couches de mes filles sans leur parler ou les regarder, ni leurs sourire. Du coup j'ai été plus présente pour elles, c'est ce point là que je voulais souligner, parce que je vous jure que j'étais au point de rupture émotionnelle.
Maintenant on essaye, on n'essaye pas chacun a son histoire et sait ce qui est le mieux pour son enfant. Je voulais aussi montrer que parfois on change d'avis.
Maintenant qu'on a dépassé cette phase difficile, bien sûr que je me lève en courant si j'entends des pleurs car vu qu'elles ne pleurent que très rarement c'est qu'elles ont besoin de moi. Je crois qu'on sait reconnaître aux cris que c'est grave ou pas nous les mamans...

A ta question sur l'esclavage (je sais le mot est fort), j'espère ne pas t'avoir heurtée, là aussi mon point était de dire que parfois on est un peu l'esclave de nos enfants (surtout les premiers mois) et que c'est normal de répondre à leurs besoins plus que tout au monde, ils ont besoin de nous. J'en suis moi-même l'exemple car je les ai allaitées et je sais de quoi je parle (5h d'allaitement par jour à 5 mois et 36l de lait par mois). Mais là aussi c'était comme toi mon crédo et c'est ce qui m'a fait tenir (malgré les remarques désagréables de pleins de gens).
Comme le dit Suzy, on trouve tous un accord avec nos bébés pour trouver une solution qui convient à tout monde et personne n'a à y redire et chacun trouve sa propre solution.
Loin de moi l'idée de vouloir imposer mon fonctionnement mais je l'explique s'il peut aider certaines personnes en détresse car elles n'arrivent pas à dormir, qu'elles sachent que si ça va vraiment mal, ça peut marcher (ou pas)... Chacun prend ce qu'il a besoin de trouver pour avancer!

Je prendrai le temps de lire plus tard.
Je viens pointer dans ce club et j'en ai marre !!!
Encore 4 réveils chacune cette nuit, bien sûr pas en même temps, impossible de les coucher avant 22h, elles gazouillent mais ne veulent ni téter ni dormir. Elles ont presque 7 mios.
Mes deux prem's, ce fut le même bazar...
Pourquoi un bébé dont on choisit d'écouter les besoins ne veut-ilpas comprendre que sa maman en a aussi J'suis tellement fatiguée que je commence à oublier des p'tits trucs au quotidien (genre aujourd'hui sortie scolaire de mon grand, si mon mari n'avait pas réagi il partait sans pique-nique).

Je n'ai pas de problème de nuits (saut exception) mais pour en rajouter au débat je rebondis sur ce que dit marinette :


Je trouve quand même que c'est ça qui change tout : avoir 2 bébés.
Moi j'étais tellement explosée par mes journées (les 2 grands, les devoirs, la maison, les petits, la reprise du boulot, etc...) qu'il était hors de question que je ma relève la nuit. Peut-être qu'ils l'ont senti, je ne sais pas, mais je crois que sinon j'aurai laissé pleurer ...
D'ailleurs, quand Violette se réveille (ça arrive parfois) je ne suis ni aimable ni disponible  : je lui redonne son doudou, sans un mot, et je pars !

Juste un petit mot d'encouragement à celles qui peinent encore pour les nuits, Lisa et Noah à 14 mois n'avaient enfin plus qu'un réveil à 4h/4h30 pour un bib, et la a 18 mois ils ne se reveillent plus enfin!! au quotidien je veut dire parce que forcement avec 2 ou 3 enfants ou plus il y a forcement les réveils cauchemards, maladie.....
Mais comme quoi tout arrive....................et je crois que tant que l'on a pas connu ça on peut pas s'imaginer ce que c'est ni comment on réagirait.
Oui parfois on laisse pleurer oui parfois on caline oui parfois les voisins tapent au murs parce qu'ils en ont marre et ça se comprend quand ça dure trèèèèèèèèèèèèèèèès longtemps.
Courage un jour le bout du tunnel fini par arriver