en vous endormant j'ai pensé ...

le premier au sein , le second une caresse, je lui tiens la main
deux lit à barreaux une chaise au milieu,
je vous sens respirer, vous assoupir,
vous ecoutez ma voix, vous sentez mon parfum
je me saoule de vos visages,
une accalmie soudaine ferme vos yeux
ces yeux mes amours, dans lequels je plonge avec délice
ces yeux ....
ces toutes petites mains,
les plus potelées sont chez Robin ...
les plus fines et precises sont pour Eliot...
vous respirez mes amour
en vous endormant j'ai pensé,
j'ai pensé à  cette maman
qui n'aura plus cette joie aupres de son enfant
j'ai pensé à Adeline , petite poupée si fragile
j'ai pensé à sa famille, dont les coeurs doivent etre remplis de larmes
comment vivre, comment survivre apres ce drame ....

respirez mes petits, et pardonnez moi si des fois
je me plains d'etre lourde de sommeil
apprennez à marcher , à courir
faites des rots et des pipis
respirez mes amours, je serai plus patiente
savourons la chance qui nous ai donné
vous grandissez trop vite mes merveilleux petits bébés

coucou en vitesse
bronchiolite pour mes deux loulous et bronchite pour mes loulouttes
kiné respiratoire cette aprem
je reviens des que possible

caroline je n'ai pas de poil au menton

ha moi je suis la folasse pas d'heure, ni d'endroit je m'en fou a pas peur

 

prend bien soins d'eux t'occupe pas de nous 

il est beau ton poème sur la petite adeline kelowna, émouvant, comme souvent!
ca remet les idées en place ce genre d'événement tragique........