Je trouve que tu as très bien fait de dire à ta fille pourquoi tu pleurais.
Un seul bémol, la façon de tourner la phrase : pour éviter de culpabiliser l'enfant (parce que rappelons-nous que l'enfant agit de manière inconsciente, qu'il agit pour exprimer quelque chose qu'il ne peut pas exprimer avec des mots), il est bon de ne pas dire "tu", mais "je".
Exemple avec la phrase que tu cites, tu aurais pu dire : "j'ai tellement de peine à vous voir faire des bêtises, à ne pas nous écouter papa et moi que j'ai du mal".
Ainsi, l'enfant n'est pas mis en cause avec le "vous me faites tellement de peine" ; par contre, tu exprimes ton ressenti : "j'ai de la peine".
Quand l'enfant fait une bêtise (pauv' chat !), si tu demandes pourquoi, l'enfant ne peut que répondre "je ne sais pas" ; si son acte est une façon d'exprimer quelque chose d'insconscient, comment veux-tu qu'il l'exprime ? Sinon, il parlerait, plutôt que de faire des grosses bêtises .....
Alors, ce que tu peux dire dans ces cas-là : "Ecoute, c'est très mal ce que tu as fait au chat ; je comprends bien que c'est une façon pour toi d'attirer mon attention. J'entends bien ça, mais je ne sais pas quoi faire. Je voudrais vous emmener voir quelqu'un dont le métier est d'aider les parents avec leurs enfants, mais je n'ai pas pu avoir de rdv. Alors en attendant, sache que j'entends ce que tu essaies de me dire."
Autre "technique" : dire à l'enfant que c'est lui qui commande à lui-même ; que c'est sa tête qui décide de ce que fait son corps : "dis à tes mains de ne plus jamais faire du mal au chat ! dis à tes jambes de ne pas donner de coup de pied !"
Allez courage, ne baisse pas les bras !
Pleure autant que de besoin, viens ici vider ton sac.
Et n'hésites pas à dire à tes filles que tu n'en peux plus ....