Bonjour à toutes et à tous,

J'ai une question qui depuis quelques temps me trotte dans la tête et surtout m'inquiète.

Je sais qu'il est encore tôt pour y penser mais je ne peux m'en empêcher.

Je vis une grossesse mono-mono et donc avec de forte chance de césarienne au alentour de 34 SA si tout continu son cours aussi parfaitement. Mes Bébés seront alors prématurés.
Je suis inquiète quant à l'allaitement.
Pour mes ainés j'ai toujours voulu les allaités sans jamais y arriver : très gênée, mal à l'aise ... Je ne sais pas la raison de ses sensations mais résultats mes petits bouts ont toujours eu uniquement la têtée dite "têtée d'acceuil" mais rien de plus car ma gêne les empêchaient pour correctement têter

Je suis consciente que l'idéal pour mes bébés à venir, seront de les allaiter mais je crains , comme pour les autres, de ne pas y arriver. Cela sera-t-il vraiment néfaste aux bébés si je ne parviens pas à les allaiter? Où, dans l'idéal, que faut-il que je fasse pour arriver à allaiter mes enfants?

Je veux que durant cette période de prématurité, leur donner le meilleur de moi-même et les aider au mieux a vite récupérer, voilà pourquoi je suis très inquiète sur ce futur.

Je suis preneuse de tous conseils bien sûr.

Merci à vous

Avec les premiers j'avais aussi très envie d'allaiter mais je n'y arrivais pas car j'étais vraiment mal à l'aise.
Je suis de nature pudique mais pas en exagéré pourtant. Mais ce contact "physique" me dérangeais. Je le trouve magnifique quand je vois une Maman allaiter alors pourquoi quand c'est moi je suis gênée ? Je ne sais pas 
Je me rattache à l 'idée que mes ainés sont tous des garçons et que (j'espère) je sentirai moins de gène avec mes Jumelles puisque ce sont des filles .... Mais je n'en suis pas convaincue.

Je me suis tellement sentie mal à l'aise chaque foi que j'ai voulu allaiter que, du cout, j'étais très maladroite, pas détendue du tout .. Et le bébé après la têtée avait encore très faim ... Rien à faire pour que je me sente bien et que j'arrive enfin les allaiter.

C'est pour cela que je suis très inquiète pour mes Jumelles qui en auront besoin encore plus que mes grands, qui n'étais pas préma

Bonjour
Je suis soulagée de ta réponse , je m'explique

Je pensais qu'on pouvait tirer le lait mais (je ne sais pourquoi) je m'imaginais que cela devait se faire uniquement à titre exceptionnel. Comme quoi les idées reçues

Effectivement si tirer le lait est possible tout le temps et si d'ici là je n'ai pas résolu mon "problème de contact", ça reste la meilleure solution

J'ai encore quelques mois pour me pencher sur le sujet mais je suis bien rassurée, merci

Coucou

29 SA + 6 pour mes doudous : 2 mois d'hospitalisation pendant lesquels ils ont été nourris d'abord par sonde, puis petit à petit ils ont commencé à prendre au sein et au bib, et au retour à la maison on a continué à donner la moitié des repas au bib pendant quelques semaines.
Le tire-lait a été mon grand ami pendant tout ce temps 

Bon par contre j'étais assez pressée de donner le plus possible de repas au sein, comme le dit Maelle c'est beaucoup de boulot de tirer, stériliser les bibs (obligatoire avec des grands préma), faire les vaisselles...

Voilà, tout ça pour apporter moi aussi mon petit témoignage : c'est possible d'allaiter sans donner le sein !
Après je ne dis pas que c'est facile, moi je n'ai pas eu de difficultés car j'ai eu tout de suite beaucoup de lait et je connaissais déjà bien le tire-lait pour l'avoir aussi pratiqué pour mon aîné quand j'ai repris le travail mais je sais que beaucoup de mamans ont du mal à à s'y faire... et encore une fois c'est beaucoup de boulot 
Mais qui sait, peut-être en démarrant comme ça et en essayant petit à petit les tétées sein tu finiras par y prendre plaisir ?

Mes filles sont nées à 30sa. Pendant toute ma grossesse, je me suis posée cette question, moi aussi je suis très pudique et allaiter devant tout le monde, non merci. J'en étais venu à la solution du bib de lait artificiel.
Mais le jour de l'accouchement très prématuré, j'ai décidé sans réfléchir, de tirer mon lait pour elles. Je voulais qu'elles aient plus de force et que ce soit surtout mon lait (et faire don de mon lait par la suite pour les autres petits prémas).
Quand elles ont pris un peu de force (33 sa environ) on m'a proposé la mise au sein. J'ai accepté pour ne pas dire que j'aimais pas alors que je n'avais pas essayé. Effectivement, je n'aimais pas mais j'ai continué pour elles et pour des questions pratique et aussi pour le peau à peau parce qu'elles en avaient énormément besoin.
Lors du retour à la maison, tout le monde a voulu les voir et pour moi, hors de question de les allaiter devant tout le monde. Alors, comme grâce à la néonat, elles étaient réglées comme du papier à musique, je disais aux gens de venir entre telle heure et telle heure, et quand ce n'était pas possible, je m'isolais dans une pièce. La tétée durait 15-20 min environ (les deux en même temps) et je revenais avec les autres ensuite.
Après, comme je n'appréciais pas et que la fatigue n'aidant pas je m'énervais au moment de la tétée (mes filles étant toutes petites, elles s'endormaient trop souvent sur le sein la nuit et réclamaient toutes les heures), j'ai recommencé à tirer mon lait et à leur donner des bib. Jusqu'à leur 3kg soit 3 mois

Voilà, si ça a pu t'aider, j'en suis ravie ! En tout cas, fais comme tu le sens, ne te laisse pas influencer et comme on dit mieux vaut un bib donné avec amour plutôt que le sein donné à contre coeur...

Les grands préma sont obligatoirement nourri au lait maternel car ils ne peuvent pas digérer le lait artificiel. Au delà de la grande prématurité, les enfants "seulement" préma peuvent recevoir du LA car ils sont plus matures au niveau digestif.

Mes filles sont nées à 28+1. Elles ont d'abord été nourries par sonde qui passait par le nombril puis par une sonde qui passait pas la bouche (le nez étant pris par les appareils respiratoires).
Au début, elles "mangeaient" 2 ml par repas... et ce sur 3h00.
Alors j'ai tiré mon lait, j'ai loué un tire lait avec la maternité (tout pris en charge) et j'ai continué à le tirer à la maison. Pour des raisons inconnues (bon on a bien une idée), je n'ai plus eu de lait du jour au lendemain. Le lactarium a donc pris la relève et mes filles ont reçu le lait que des mamans lui donnent.
Quand elles furent assez matures au niveau digestif, ils ont commencé doucement à introduire du lait artificiel que j'ai continué un temps à la maison jusqu'à passer à un lait "normal".

Pour l'organisation... on peut gérer ça pour nos bébés. Tu tires ton lait à la maison, tu le transvases dans des bib stériles que te fournie la maternité, tu colles une étiquette dessus avec le nom de l'enfant et la date puis tu emmènes tout ça au lactarium qui fera des test et le congèlera pour le donner plus tard à tes loulous (du moins ça se passait comme ça où étaient les filles).

Mais pour l'instant tu es loin de tout ça. Je te fais de gros 

Coucou, que de réponses!
Je rajouterais juste que ce serait super intéressant de savoir ce qui t'empêche de donner le sein bien que tu en aies "envie".
N'hésite pas à creuser un peu, d'une part, pour peut-être allaiter "normalement", et d'autre part, pour te connaître mieux.
 

Louloute, je ne sais pas d'où me vient cette gêne, j'ai toujours été pudique (très même ) et pourtant pas de souci particulier dans vie qui aurait pu déclencher cela je pense.
Ensuite il est vrai qu'en ce qui concerne purement l'allaitement, je me souvient toujours de ma mère me racontant le sien (pour moi étant bébé) et qu'elle en pleurait quand la tétée arrivait tellement elle avait mal, des creuvasses etc ... Je pense que ça doit beaucoup faire aussi sur mon ressenti Mais à coté de ça je suis très très motiver à allaiter et c'est pour cela que je cherche le mieu à faire pour enfin y arriver quand il sera temps

Marinette ton témoignage est touchant, vraiment.  Une de tes phrases m'interpelle : celle ou tu dis qu'en allaitant te permettais de te différencier des autres personnes qui entouraient tes bébés. C'est pour moi aussi quelque chose qui est très important et qui jouent beaucoup dans mon envie de réussir à allaiter ses futurs bébés.