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Auteur Fil de discussion: Ecriture problématique: Que faire? Quand? Avec qui?  (Lu 50408 fois)
Lenagcn
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« Répondre #330 le: 08 Mai 2013 à 11:47:20 »

 Bisou Bisou Gugussette  Bisou
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« Répondre #331 le: 08 Mai 2013 à 17:09:48 »

Me revoilà.

J'aurais tellement de choses à dire sur le sujet...je n'arrive pas à structurer ma pensée.

 J'ai lu pas mal d'articles sur le sujet (précocité et dyslexie) quand j'ai eu des doutes pour N. Ce que j'ai retenu (j'essaierai de retrouver les liens):
* environ 10 % des enfants sont dyslexiques. Chez les enfants précoces la proportion monte à 30%
* inversément (et logiquement) la proportion d'enfants précoces chez les enfants dyslexiques est plus élevée que chez les enfants qui ne le sont pas
Bref, c'est un "problème" classique. Mais peu reconnu.
* en moyenne les performances  dans les domaines liés à la lecture d'un enfant précoce et dyslexique seront les même que celles d'un enfant "normal". Mais nettement inférieures que celles d'un enfant précoce et non dyslexique.
Conclusion : si on ne cherche pas plus loin, ça ne se voit pas forcément. Mais l'enfant, lui, peut être en souffrance, car par rapport à son potentiel, il se sent véritablement "handicapé"

Pour moi, le problème de la dyslexie, c'est qu'on la définit en terme de "retard". Donc, si on ne s'en tient qu'à cela difficile d'avoir la reconnaissance de ce diagnostic chez un enfant qui compense. Or, en réalité, le retard n'est que la conséquence de quelque chose qui ne fonctionne pas "normalement". Et la cause de base, même chez l'enfant qui compense, est bien présente. Elle le freine, lui donne des difficultés supplémentaires, induit des tensions et des incompréhensions de l'entourage (TOUT est mis sur le compte de l'inattention, du manque de volonté, du manque de maturité, etc etc).

L'orthophoniste qui a testé N. a d'abord hésité à répondre à ma question "est-il dyslexique ou pas". Car, il ne répond pas à la définition officielle. Mais les signes de dysfonctionnement sont évidents (quand on les connait) et pour elle la ré-éducation absolument nécessaire. Elle a écrit tout cela dans un rapport.

En ce qui concerne ton N., je crois que ce serait utile de clarifier cela avec l'orthophoniste. OK, le nombre d'écarts types n'est pas suffisant. Mais fonctionnellement, il l'est ou pas?
Si oui, c'est essentiel que ce soit dit clairement, et communiqué.
(et à mon avis, essentiel aussi de faire de la ré-éducation... )


Mais c'est un nouveau parcours du combattant.
Réaction de l'institutrice de N. (qui a vu le rapport de l'orthophoniste) : "N. n'a pas de retard en lecture, il n'est pas dyslexique, il n'a pas besoin de ré-éducation".
Elle ne peut tout simplement pas admettre qu'un enfant qui a sauté un classe et se trouve malgré cela dans les premiers de classe ait un problème.
"Et elle ne voit sans doute pas qu'en écriture spontanée, il coupe les mots là où il ne faut pas, inverse les lettres, saute des syllabes, écrit "en" à la place de "on", "b" à la place de "v" etc etc.)

Sinon, je ne sais pas quelle méthode de lecture utilisent les orthophonistes qui suivent mes enfants. Par contre, l'une comme l'autre utilisent la gestion mentale, et je crois que ça apporte beaucoup aux enfants. Par contre, le suivi est à envisager à très très long terme...(ce qui est un peu décourageant).

En ce qui concerne l'anglais. J'appréhende le moment où B. apprendra une langue étrangère (ce qui arrivera l'année prochaine). Je sens que ça va être compliqué (ce qui est un problème bien connu des enfants dyslexiques). Petit espoir, ce ne sera pas l'anglais mais le néerlandais, qui est une langue un peu plus transparente que l'anglais.

 Bisou Bisou
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« Répondre #332 le: 09 Mai 2013 à 01:10:26 »

Ton post est très clair  Sourire

Le fait que tu parles de gestion mentale pour aider tes fils me "chatouille". La psy qui a testé N. m'en avait parlé comme d'une aide; manoeuvre commerciale trop claire à mon goût dans le contexte, mais le terme n'était pas tombé dans l'oreille d'une sourde, il se trouve que ma mère avait été initiée et avait beaucoup apprécié; elle m'avait appris des "trucs de base" au passage. A sa retraite, elle m'avait passé sa collec' de La G@randerie. J'ai plongé dedans l'été dernier. Mais ... hum.... Clairement, lui et moi n'avons pas duuuu tout le même mode de pensée  Tire la langue
Je vais m'y ré-atteler 

Si quelque chose peut aider N. à mémoriser des schémas et toute représentation visuelle, je prends! (le garçon est auditif; apprendre la carte des fleuves en France reste en grand moment  Tire la langue / )
Je l'accompagne "à ma sauce" (verbaliser, et organiser le regard), mais il y a sûrement mieux.

Je comprends tes craintes vis à vis de la langue étrangère. N. galère déjà avec l'anglais au primaire. Lorsqu'il a une leçon à revoir, c'est comme si il n'avait rien fait en classe, alors que je sais que ça n'est pas le cas. Pour le coup, je délègue à son père, qui a une excellente expression. Mais, arf! , que c'est difficile, pour un garçon qui mémorise facilement par ailleurs, dès qu'il a compris la logique de la chose. La matière lui fait déjà peur, ce qui n'aide pas.  Il le bredouille à l'oral, ce dont il a une conscience aigüe, ... et à l'écrit aussi, dès la copie des 4 phrases d'une leçon  .
Alors on l'utilise par toutes petites touches "en situation" à la maison, des choses évidentes, ou "transparentes", pour le rassurer, pour le faire sourire. Pourvu que cela le décoince, au moins pour la confiance! Nous envisageons de regarder des films connus, ou issus de livres connus, en VO sous-titré (merci les DVD).

Je ne me vois pas recontacter l'orthophoniste "comme ça" , en fait  . Elle a conclu, très gentiment, le bilan quasi en fin de non-recevoir-avant-un-moment.
Je verrai avec l'orthoptiste, qui est la personne qui a "tilté" (elle-même maman de...   Clin d'oeil ) , avec le CR sous le bras j'espère (sinon, je vais le chercher chez la pédiatre).

On en revient à "N. est (très) bon en classe, pourquoi est-ce que tu te prends la tête, Léna, tu vois des problèmes partout, arrête de vouloir que ton fils ait des problèmes". 

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« Répondre #333 le: 09 Mai 2013 à 01:17:50 »

Dans le genre pensée pas structurée, j'ai fait fort  Tire la langue   


 Bisou Bisou Bisou Bisou Bisou
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« Répondre #334 le: 09 Mai 2013 à 04:40:00 »

Dans le genre pensée pas structurée, j'ai fait fort  Tire la langue   


 Bisou Bisou Bisou Bisou Bisou


Meuh non, je t'ai suivi, moi. Sourire
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« Répondre #335 le: 09 Mai 2013 à 04:50:15 »

Ton post génère en moi beaucoup d'émotion.


On en revient à "N. est (très) bon en classe, pourquoi est-ce que tu te prends la tête, Léna, tu vois des problèmes partout, arrête de vouloir que ton fils ait des problèmes". 


Cette phrase, je l'ai souvent entendu pour B., mon cadet.
Un aîné, P., très précoce, et très brillant. Aucun soucis.
Et puis B. J'ai toujours été inquiète (dès la maternelle) et pendant des années, on m'a répété que non, tout allait bien. Pour tout le monde, c'était juste que comme son frère avait tellement de facilités, j'en attendais trop de lui.
Et je me sentais coupable...
Déclic lorsque son petit frère a été diagnostiqué précoce, comme le grand. Lors du contre-rendu, la psy me demande "et B.?". Je lui explique en deux mots que je ne pense pas que B. soit précoce (je ne le pense toujours pas), que pour tout le monde tout va bien, mais que moi, je suis toujours inquiète.
C'est elle qui m'a parlé de dyslexie et fortement conseillé d'aller voir une orthophoniste ("mais pas n'importe qui, car la dyslexie chez un enfant qui compense on peut facilement passer à côté").
La dyslexie...je n'y croyais absolument pas. Mais on a fait les tests. Et là, je me suis pris une baffe. Tout ce qui coinçait a été mis en évidence de façon magistrale.
L'orthophoniste m'a fait remarquer qu'il avait une persévérance incroyable, et à quel point arriver à faire ce qu'il faisait devait être épuisant pour lui.
Et j'ai repensé à toutes ces séances de devoirs tellement éprouvantes pour mes nerfs, à toutes les fois où je me suis énervée et où je lui ai reproché de ne pas faire d'efforts, de ne pas faire attention. Des efforts, en fait, il en faisait en permanence...

Quand j'ai eu des doutes pour le petit frère, N., du coup, j'ai rencontré beaucoup moins de scepticisme (sauf de la part de l'instit). Et...bingo.
A noter quand-même que si mes deux enfants ont eu la chance d'avoir un diagnostic précoce, c'est uniquement parce que je me suis posé des questions.

Alors, les remarques des gens qui ne savent pas, hein...

Ce n'est pas NORMAL que certaines choses soient pénibles à ce point pour un enfant qui a par ailleurs beaucoup de facilités. Si ça arrive, il FAUT se poser des questions.

(l'année passé j'ai poussé une maman de ma connaissance à faire passer les tests à sa fille. Rien qu'à entendre les difficultés qu'elle m'expliquait, j'ai eu la quasi certitude que sa fille était dyslexique. Là aussi, du point de vue de l'instit, pas de soucis. Et bien, re-bingo).

Ca me met en colère ces histoires répétées, toute cette souffrance non reconnue, alors qu'il suffit d'être conscient de certaines choses.

Les langues...petite anecdote.
Nous avons un ami qui a fait des études d'ingénieur. Il a un bon boulot. Tout va bien pour lui. En discutant avec lui, nous apprenons qu'il est dyslexique. Il est français et vit à Bruxelles. Il a suivi des cours de néerlandais...et a fini par arrêter parce que la prof les faisaient lire à voix haute. Pour lui, c'était un supplice.
Il a réussi brillamment des études compliquées, il ne rencontre pas de difficulté professionnelle. Mais... il ne faut pas lui demander de lire à haute voix dans une langue étrangère.

En ce qui concerne la gestion mentale. Nous avons découvert cela avec l'orthophoniste de B. Mon mari a lu des livres, et ça lui a beaucoup parlé.
Moi, j'ai un peu lu, mais j'ai du mal à m'accrocher à ce genre de bouquin.
Je pense sincèrement que c'est un outil merveilleux (mais pas miraculeux). Le problème, c'est qu'il ne peut justement pas se résumer à des "trucs". Et pour le connaître à fond, des livres ne suffisent pas. Par contre, lire aide à comprendre où veulent en venir les gens qui l'utilisent.
Je pense que ça apporte quelque chose à B.
Pour l'aider à mémoriser, nous jouons beaucoup sur la classification, et les associations d'idées.

L'orthophoniste ne t'a pas donné de contre-rendu, c'est ça?
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« Répondre #336 le: 09 Mai 2013 à 12:42:44 »

A ton tour  de me remuer ....


Et puis B. J'ai toujours été inquiète (dès la maternelle) et pendant des années, on m'a répété que non, tout allait bien. Pour tout le monde, c'était juste que comme son frère avait tellement de facilités, j'en attendais trop de lui.
Et je me sentais coupable...

C'est tout à fait ça. 
"Il faut laisser chaque enfant être comme il est", "tu en veux trop."

L'orthophoniste ne t'a pas donné de contre-rendu, c'est ça?

Effectivement. Je laisse un peu de temps pour qu'elle le rédige, avant d'aller le récupérer auprès de la pédiatre.

N. commence à intégrer qu'il oublie facilement les consignes, et s'interroge sur des solutions pour y palier. C'est  Cool
(solutions pas forcément terribles  Tire la langue , mais c'est un excellent début  Cool )
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« Répondre #337 le: 09 Mai 2013 à 16:06:12 »

Gugussette, ton post m'a interpellée: j'ai un élève (CE2) qui a de très bons résultats (très bons, pas excellents) mais a une lecture un peu hâchée et des difficultés en orthographe ( écriture spontanée) avec pas mal de confusions de sons.
Avec ma binôme, nous avons demandé à rencontrer les parents. Ils sont tous les deux venus au RV (c'est elle qui les a reçus, je ne travaillais pas ce jour-là).
Elle a essayé de les alerter sur ces difficultés qui nous interrogent mais eux ne souhaitent pas faire un bilan avec une orthophoniste. Avant nous, personne ne leur avait évoqué ses difficultés: il est bon élève, à part l'orthographe et la lecture hâchée, il écrit bien et comprend bien, donc ça ne pose de problème à personne !
Je trouve ça dommage car ça risque finir par le pénaliser à un moment ou à un autre. 

Histoire un peu similaire pour un autre mais là, la maman a été alertée dès l'année dernière par la maîtresse mais n'a pas pu avoir de créneau ortho rapidement donc avait laissé tomber. Là, elle nous a dit qu'elle allait réessayer mais, à ce jour, toujours rien. Dommage ! 
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« Répondre #338 le: 09 Mai 2013 à 16:30:37 »

Il faut parfois du temps, des années trop souvent, avant que des parents "entendent" ce qu'on a à leur dire.
Toi et ta collègue avez fait votre boulot.  Bisou
La collègue de l'an prochain en remettra sans doute une couche (surtout si vous la prévenez!).
Et, un jour, le message sera entendu.

(j'ai eu plusieurs fois le cas dans mon école et... j'ai été un tel parent  : la maîtresse de CP m'a parlé de l'écrit de N.  avec une interprétation psy, et ... ça a fait plonc )
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« Répondre #339 le: 09 Mai 2013 à 16:35:29 »


Toi et ta collègue avez fait votre boulot.  Bisou
La collègue de l'an prochain en remettra sans doute une couche (surtout si vous la prévenez!).
Et, un jour, le message sera entendu.


+1


 j'ai été un tel parent  : la maîtresse de CP m'a parlé de l'écrit de N.  avec une interprétation psy, et ... ça a fait plonc )

Ben, elle aurait dû éviter l'interprétation psy, na.


N. commence à intégrer qu'il oublie facilement les consignes, et s'interroge sur des solutions pour y palier. C'est  Cool
(solutions pas forcément terribles  Tire la langue , mais c'est un excellent début  Cool )

Ca, c'est chouette.  Cool

(et si tu as le courage de te replonger dans La Garanderie...il y a peut être quand-même des idées à piocher. Clin d'oeil )
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« Répondre #340 le: 09 Mai 2013 à 18:37:36 »

Gugussette, ton post m'a interpellée: j'ai un élève (CE2) qui a de très bons résultats (très bons, pas excellents) mais a une lecture un peu hâchée et des difficultés en orthographe ( écriture spontanée) avec pas mal de confusions de sons.
Avec ma binôme, nous avons demandé à rencontrer les parents. Ils sont tous les deux venus au RV (c'est elle qui les a reçus, je ne travaillais pas ce jour-là).
Elle a essayé de les alerter sur ces difficultés qui nous interrogent mais eux ne souhaitent pas faire un bilan avec une orthophoniste. Avant nous, personne ne leur avait évoqué ses difficultés: il est bon élève, à part l'orthographe et la lecture hâchée, il écrit bien et comprend bien, donc ça ne pose de problème à personne !
Je trouve ça dommage car ça risque finir par le pénaliser à un moment ou à un autre. 

Histoire un peu similaire pour un autre mais là, la maman a été alertée dès l'année dernière par la maîtresse mais n'a pas pu avoir de créneau ortho rapidement donc avait laissé tomber. Là, elle nous a dit qu'elle allait réessayer mais, à ce jour, toujours rien. Dommage ! 

Depuis que je suis sensibilisée à la question par vous, mes enfants, l'ortho qui les suit, je n'hésite plus à suggérer un bilan, souvent chez de bons/très bons élèves... Dernièrement, des parents m'ont prise pour une allumée. Mais ont finalement fait le bilan et sont tombés des nues! Et sont revenus vers moi en me remerciant.

Si je n'étais pas passée par là, jamais je ne penserais à l'ortho pour ces cas!! Parents, enseignants, on a du chemin à parcourir!

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« Répondre #341 le: 09 Mai 2013 à 21:53:02 »

Lena, info sur le thème gérer son stress pour mieux apprendre, extrait d'une fiche réalisée pour mes élèves.

Il est normal d’avoir un certain niveau de stress. Mais ce niveau a une limite à ne pas dépasser... Il est normal par exemple d’avoir l’impression de ne rien savoir lorsqu’on entre dans une salle avant un contrôle. Ce n’est qu’une impression : après une lecture attentive des énoncés et des consignes la mémoire fonctionnera si le travail de mémorisation a été efficace lors de la préparation. Plus vous connaissez la matière de l’examen / du contrôle, moins vous risquez que le stress vous fasse tout oublier (ce qui provoque en retour une hausse accrue de stress). Mais comment s’y prendre pour diminuer les risques d’oubli de la matière ?

Vous avez deux types de mémoire : une mémoire à court terme et une autre à long terme.
•   La mémoire à court terme est cette mémoire que vous utilisez lorsque, ayant trouvé un numéro de téléphone dans le bottin téléphonique, vous le quittez des yeux pour le composer au téléphone. Ce numéro que vous ne voulez pas nécessairement mémoriser pour une longue période est alors déposé dans votre mémoire à court terme, qu’il est possible de se représenter comme une petite tablette, très sensible aux moindres chocs. En effet, il suffirait que quelqu’un attire votre attention au moment où vous vous apprêtez à composer le numéro pour que vous oubliez ce numéro de téléphone. Cette mémoire à court terme est ainsi très sensible au stress, à la surprise, à l’émotion. Or, c’est cette mémoire qu’utilisent de nombreux étudiants lorsqu’ils choisissent d’étudier la matière uniquement dans les quelques jours qui précèdent l’examen ! Ils sont alors surpris d’oublier « toute » la matière « ou presque » dès la première question difficile !
•   Vous avez aussi une mémoire à long terme. C’est grâce à cette mémoire que vous vous rappelez votre nom, le nom de votre père, votre adresse, les traits de vos amis, etc. Il faut subir un choc important pour en arriver à oublier de telles informations ! Bien des gens croient qu’ils doivent se forcer pour mémoriser les matières théoriques ; ils semblent alors oublier qu’ils ne se sont jamais assis à leur table de travail pour « s’efforcer » de mémoriser le chemin pour venir au lycée, leur numéro de téléphone, le nom de leurs amis, la porte d’entrée de l’endroit où ils vivent, etc. Plus vous présentez souvent une information à votre mémoire à court terme, plus cette information glisse dans votre mémoire à long terme, et ce, sans vraiment qu’il vous soit difficile de la mémoriser. Voici donc un bon conseil à suivre : « Voir à plusieurs reprises la matière qui sera à l’examen / contrôle. »

Quand on est à dominante auditive, il faut se préparer une description des schémas : où sont les différents éléments et les noms en légende...
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Maryvonne - 2 avril journée bleue !

conseil : si PREMATURITE / si un parent porte des LUNETTES (lentilles) faites contrôler la vue de vos enfants dès 6 mois. Pour les autres vers 9 mois : Contrôle vue + sous GOUTTES par un OPHTALMO

"Le contraire d'égal n'est pas inégal mais différent" Jacquard
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« Répondre #342 le: 11 Mai 2013 à 07:37:45 »

Merci Marie-Yvonne Sourire


Depuis que je suis sensibilisée à la question par vous, mes enfants, l'ortho qui les suit, je n'hésite plus à suggérer un bilan, souvent chez de bons/très bons élèves... Dernièrement, des parents m'ont prise pour une allumée. Mais ont finalement fait le bilan et sont tombés des nues! Et sont revenus vers moi en me remerciant.

Si je n'étais pas passée par là, jamais je ne penserais à l'ortho pour ces cas!! Parents, enseignants, on a du chemin à parcourir!


Ca fait plaisir de lire cela. Sourire
(J'aimerais que les instituteurs de mes enfants se posent autant de questions... )
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« Répondre #343 le: 11 Mai 2013 à 08:56:55 »

Lena, info sur le thème gérer son stress pour mieux apprendre, extrait d'une fiche réalisée pour mes élèves.

Il est normal d’avoir un certain niveau de stress. Mais ce niveau a une limite à ne pas dépasser... Il est normal par exemple d’avoir l’impression de ne rien savoir lorsqu’on entre dans une salle avant un contrôle. Ce n’est qu’une impression : après une lecture attentive des énoncés et des consignes la mémoire fonctionnera si le travail de mémorisation a été efficace lors de la préparation. Plus vous connaissez la matière de l’examen / du contrôle, moins vous risquez que le stress vous fasse tout oublier (ce qui provoque en retour une hausse accrue de stress). Mais comment s’y prendre pour diminuer les risques d’oubli de la matière ?

Vous avez deux types de mémoire : une mémoire à court terme et une autre à long terme.
•   La mémoire à court terme est cette mémoire que vous utilisez lorsque, ayant trouvé un numéro de téléphone dans le bottin téléphonique, vous le quittez des yeux pour le composer au téléphone. Ce numéro que vous ne voulez pas nécessairement mémoriser pour une longue période est alors déposé dans votre mémoire à court terme, qu’il est possible de se représenter comme une petite tablette, très sensible aux moindres chocs. En effet, il suffirait que quelqu’un attire votre attention au moment où vous vous apprêtez à composer le numéro pour que vous oubliez ce numéro de téléphone. Cette mémoire à court terme est ainsi très sensible au stress, à la surprise, à l’émotion. Or, c’est cette mémoire qu’utilisent de nombreux étudiants lorsqu’ils choisissent d’étudier la matière uniquement dans les quelques jours qui précèdent l’examen ! Ils sont alors surpris d’oublier « toute » la matière « ou presque » dès la première question difficile !
•   Vous avez aussi une mémoire à long terme. C’est grâce à cette mémoire que vous vous rappelez votre nom, le nom de votre père, votre adresse, les traits de vos amis, etc. Il faut subir un choc important pour en arriver à oublier de telles informations ! Bien des gens croient qu’ils doivent se forcer pour mémoriser les matières théoriques ; ils semblent alors oublier qu’ils ne se sont jamais assis à leur table de travail pour « s’efforcer » de mémoriser le chemin pour venir au lycée, leur numéro de téléphone, le nom de leurs amis, la porte d’entrée de l’endroit où ils vivent, etc. Plus vous présentez souvent une information à votre mémoire à court terme, plus cette information glisse dans votre mémoire à long terme, et ce, sans vraiment qu’il vous soit difficile de la mémoriser. Voici donc un bon conseil à suivre : « Voir à plusieurs reprises la matière qui sera à l’examen / contrôle. »

Quand on est à dominante auditive, il faut se préparer une description des schémas : où sont les différents éléments et les noms en légende...

J'adhère totalement !  Clin d'oeil
A la fac, j'avais eu des cours sur la mémoire, supers intéressants !
Mes enafnts, pour le moment, s'appuie énormément sur leur mémoire (d'où la soupe à la grimace dès qu'il faut s'atteler aux devoirs "Mais ça, je le sais déjà, j'ai pas besoin d'apprendre !")
S, en CM2, n'aime ni l'histoire ni la géo. Elle se rend alors compte qu'elle ne peut plus compter sur sa mémoire auditive du cours car elle ne s'y est pas entièrement impliquée. Là, elle a besoin de faire appel à sa mémoire visuelle. Nous reprenons donc ses leçons (surtout en histoire) et nous les réécrivons sous une forme plus synthétique (en enlevant les phrases, trop longues) et en mettant de la couleur (+ en jouant sur la présentation). Ca l'aide bien. Et le seul fait de passer par cette étape l'aide à mémoriser sa leçon. Un bon début pour le collège.
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« Répondre #344 le: 11 Mai 2013 à 10:28:09 »

Très intéressant, vos messages!

En classe, je fais surligner les mots clés de la leçon. En début d'année, personne n'ose les proposer, là de plus en plus d'élèves en sont capables.  Cool

Côtés leçons d'"éveil", N. en a fort peu (en nombre, et en quantité) cette année. Du coup, ça va (à part l'anglais).
Sa mémoire "de travail" est très limitée, il faut donc qu'il transfère ses connaissances dans la mémoire longue.
J'avais lu je crois que "relire pour comprendre" (avoir le projet de... A. de La Gu@randerie si vous passez par là ....  Clin d'oeil )  une leçon 5 fois faisait accéder à cette mémoire longue. Je ne me souviens plus du tout de la source 
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