Pleins de bisous ma belle ..... sois toi même ce WE et si ca doit marcher ca marchera  

Merci les cops, vous êtes des amours, ça fait chaud au coeur ..... 

Séance psy très secouante ce soir .....
J'ai reparlé de cette sensation de descendre ma mère de son piédestal.
En fait, j'ai même exprimé ce soir qu'au fond, je me rendais compte (et j'admettais) que ce n'était pas une mère très aimante ....
Elle n'était pas tendre, pas attentive, pas gentille .....
Elle m'a fait beaucoup de mal .....
 

Et puis encore plus important, j'ai pris conscience que je voulais rompre cette espèce de "légende familiale" qui voudrait que les femmes soient des "mauvaises", au caractère de merde.
Mon arrière-grand-mère et ma grand-mère, que je n'ai pas connu ni l'une ni l'autre, étaient des "peaux de vache", dixit ma mère.
Elle-même revendiquait d'être comme ça, et me disait que moi aussi j'étais un "sale caractère", et j'ai eu droit à : "et regarde ta fille ! pire que toi !"
Tout ça dit sur le ton de la "rigolade", mais moi je n'en veux plus de ça.

J'ai longtemps eu comme comportement, particulièrement vis-à-vis des hommes, de montrer un "mauvais" caractère, me disant que si on m'aimait comme ça, on m'aimerait encore plus quand je montrerais les "bons" côtés.

Et là je me dis : "mais merde ! ce serait quand même vachement mieux d'être aimée pour mes "bons" côtés ....." 


Bref, ça secoue mais les prises de conscience, la vache ..... 


Encore merci à toutes 

Des bises  en passant.
Je comprends oh combien ce que tu dis/vis.
Ce vous dites toutes.
Moi aussi je dis des choses terriblement dures et parfois injustes aux enfants, je culpabilise, d'autant plus maintenant avec mon fiston...
Allez, encore plein de 
Christelle

Lauver 
Disons que le "bon", je ne sais pas trop comment il sera !
Juste un qui me correspond, ce serait bien .... 

Quant au caractère, c'est certain que je suis comme je suis ; disons que ce n'est pas la peine non plus d'être agressive .... ce que je suis souvent ..... comme en défi ....

(quant à mon rdv de samedi, je viens de passer une heure au tél avec lui ....  )

Pas facile avec un tel a l'autre bout du monde...
Qd ta maman est decedee, je me suis dit « elle a emplrte une partie de toi avec elle». La fin de vie qu'elle t'a fait subir n'est pas celle d'une mama' amante et protectrice.
Bisous, je repasserai

C'est très intéressant ce que vous dites P'tite Lilli et Sashymy.
Ca me fait réfléchir moi aussi sur mon attitude, et en extrapolant sur ma future fin de vie 

Oui, c'est tout-à-fait ça, une carapace ....

Ben pour se protéger des attaques extérieures ....

Et oui, P'tite Lilli, c'étaient mes termes lors des toutes premières séances, à propos de la mort de ma mère : "je n'arrive plus à vivre car j'ai l'impression qu'elle a emporté un peu de moi avec elle ....." 
Elle s'était mise sous ma protection à moi, et c'est une inversion totale des rôles ...
Bref, c'est fait.
Ce qui compte, c'est que moi j'avance.
La psy hier m'a dit : "je pense que vous commencez à être vous-même, avec votre vécu bien entendu, mais aussi sans vouloir à tout prix vous "calquer" sur ce que vous pensez que votre mère attendait que vous soyez ...." 

Sash, oui ça aide, tous vos mots aident .... 



 


Et re  pour vous toutes !

C'est une psychologue / psychothérapeute ; elle exerce en libéral, et n'est pas médecin.
(je la paye 50 euros par séance ; il se trouve que je peux me permettre cette dépense ; et comme je pense que le hasard n'existe pas, je considère que c'est "elle" qu'il me fallait)

Au début des séances, elle ne dit rien ; me propose juste de respirer tranquillement, et de dire ce qui me vient par la tête.
Des fois ça démarre sur des "banalités", des fois je sais que j'ai envie / besoin, de parler de quelque chose.

Tant que je parle, elle ne dit rien, écoute ; parfois elle rebondit sur une de mes phrases, me redit ce que je viens d'exprimer avec d'autres mots, en mettant en avant un mot, une sensation.
Quand je pose une question, elle fait le lien avec ce que j'ai pu raconter d'autres.

Et quand je pleure, je l'entends dire : "oui, allez-y", avec une voix très douce, gentille, réconfortante.
Quand je parle de quelque chose de douloureux, elle me dit que oui, ça fait mal, que oui, tel ou tel évènement était effectivement traumatisant, et que c'est bien normal que les émotions remontent.