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Auteur Fil de discussion: Je n'ai pas accouché ...  (Lu 5981 fois)
cheops
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« Répondre #15 le: 27 Novembre 2007 à 19:29:27 »

Là bien sûr, je comprends...

Que du bonheur à vous 
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Paul et Raphaël sont nés le 21 avril 2008 à 34+4 SA.
Héloïse B
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« Répondre #16 le: 27 Novembre 2007 à 19:34:30 »

j'ai vécu à peu près la meme expérience que toi (heureusement sans autant de complication ensuite).
j'étais à 32 semaines de grossesse mono également et également 2 petites filles. c'était ma première grossesse. je me suis réveillée un matin en ayant tres mal au dos. je me suis dis que j'avais du dormir dans une position pas très confortable ce qui était fréquent avec mon petit bidon. donc je me suis pas inquiétée. ça a duré toute la journée et toute la nuit suivante. j'avais tellement mal que j'ai pris un bain à 4 h00 du mat pour me soulager (ma sf me l'avais conseillée quelque temps avant). le lendemain rebelote mais j'avais un cours avec ma sf vers 17h je me suis dis que je lui en parlerais. ce que j'ai fais si tot dans son cabinet. elle m'a dit de me mettre dans telle ou telle position mais comme rien ne me soulageait elle m'a envoyé chez sa voisine qui était kiné pour "soulager un mal de dos du au poids" c'est ses propre mot. la kiné m'a fait assoir sur un tabouret et a peine a t elle posé les mains sur mon dos que je me suis fais littéralement pipi dessus. la kiné m'a dit que ça avait l'air grave que je devais avoir un truc de bloqué. grosse angoisse pendant qu'elle allait chercher ma sf. dès que celle ci est arrivé elle me fait "oh mais c'est rien t'as juste perdu les eaux" ! comment ça rien? je n'étais pas prete du tout a accoucher j'étais au début de ma 33eme semaine... en plus elle me dit "c'est trop tot pour la clinique tu va devoir passer à l'hopital en urgence" alors que j'avais tout prévu pour la clinique je ne savais meme pas ou se trouvait l'hopital.
les pompiers sont arrivés et au lieu de me soulager car j'étais morte de peur ils m'ont répété pendant tout le voyage "surtout ne pousser pas sinon il va falloir qu'on s'arrete pour vous accoucher et comme il y a un siège on ne sait pas faire" (merci les pompiers pour vos encouragements !)
une fois arrivé à l'hopital le medecin de garde et la sf se sont engueulés devant moi car l'une voulait tenter un accouchement par voie basse et l'autre ne voulait pas en entendre parler. je l'entend encore dire "33 semaines, des jumeaux, un pied qui dépasse depuis 20 min..pas le temps si on veut éviter la respi artificielle " la dessus je me fais engueulé à mon tour car je n'ai pas mon livret jaune (comme si je pouvais deviner que j'allais accoucher ce jour) et moi je répetais sans cesse "mais je vais pas accoucher maintenant c'est pas possible". les medecins m'emmene en salle d'op, me demande le nom des bébés et qui est qui et m'engueule une fois de plus car je portais des faux ongles et que c'est pas pratique pour eux (ben tiens c'est juste que personne ne me l'avais dit) et la ils m'annoncent que comme ils ne connaissent pas mon dossier ils vont m'endormir completement (grosse frayeur : c'est pas plus dangereux ça ils ne savent rien de moi ? ils ne m'ont meme pas demandé si j'étais allergique à quelque chose..)

bref gros trou noir jusqu'a ce que je me réveille en salle de réveil. et là j'entend 2 infirmières dire "elle est pas réveillée la maman ? -non pas encore -on doit lui dire pour son bébé ? -non c'est le medecin qui le fera" grosse panique car je m'aperçois que ces medecins m'ont effectivement enlevé mes bébés qui étaient dans mon ventre quelques heures plus tot.. quand les infirmières se sont aperçues que j'était réveillée elles sont venues me voir et quand je leur demande des nouvelles de mes filles elles me répondent qu'elles ne savent pas et que le medecin va venir. je vous raconta pas ce fut les 5 minutes les plus éprouvantes de ma vie ! heureusement mon mari est arrivé a ce moment là en me disant qu'il avait vu les filles, qu'elles allaient très bien et respiraient meme toute seules (ouf !) j'ai vu plus tard qu'on était 2 en salle de réveil et que les infirmières devaient parler de l'autre maman. je n'ai jamais su exactement de quoi il s'agissait.

une fois ammené dans ma chambre (avec une maman qui avait son bébé avec elle  Pleurs Pleurs ) on m'a gentillement dit que je ne pourrais voir mes filles que quand je serais capable de me lever mais que comme de toute facon c'était le soir je ne pourrais les voir que le lendemain !
je n'ai finalement vu mes filles que 22 heures plus tard pliée en 2 par la douleur mais heureuse !

aujourd'hui elles ont 4 ans et contrairement à toi et ton mari nous ne voulions pas rester sur un "accouchement" comme celui là et avons fait une autre superbe filles 2 ans plus tard !

je n'en veux à personne en particulier mais si on m'avait juste expliqué que je faisait des contractions de dos tres fréquentes lors d'une première grossesse, que j'aurais du prendre du spasfon et appelé ma gygy et SURTOUT si on avait pris 2 minutes pour me rassurer en me disant qu'effectivement j'allais accoucher prématurément mais que tout allait bien se passer au lieu de me laisser comme une co..ne completement effrayé par l'inconnu...peut etre que je l'aurais mieux vécu.

aujourd'hui je n'y pense plus mais je préviens toutes les femmes enceintes de mon entourage "au moindre signe bizarre contacte ta gygy il vaut mieux le faire pour rien que trop tard"

désolée pour mon message d'une longueur alarmante mais ça a fait remonter de vieux souvenirs en moi  j'en ai les larmes aux yeux Pleurs
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Léa et Katiana (16/10/2003) Luna (12/05/2006) et Kiara et Luke (7/03/2008)
5 en moins de 5 ans !!!
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Bambinette
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« Répondre #17 le: 27 Novembre 2007 à 22:31:15 »

Vos récits sont très émouvants, très touchants.
Vous faites bien de venir vider vos sacs, nous sommes là pour écouter, accueillir vos émotions.
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Roxane / Axel, 7 ans (03/04/06)
Les jumeaux identiques sont aussi fraternels que les autres. Quant à l'adjectif faux, il sonne de manière désobligeante. Les faux jumeaux sont de vrais enfants, mais aussi de vrais jumeaux, puisque engendrés et nés en même temps ! Zazzo
Drine
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Du bonheur, rien que du bonheur.............


« Répondre #18 le: 27 Novembre 2007 à 22:49:38 »

Récits émouvants, des souvenirs qui ressortent pas aussi douleurs que les vôtres mais bon.... quand même présents.

Se faire aider si besoin, surtout ne pas hésiter et penser +++++ également aux vécus des papas car ça peut-être très douloureux pour eux.
J'ai un ami qui a mal vécu l'accouchement de sa compagne et encore + d'1 an après il en parle avec douleur, alors les mamans n'oubliez pas vos zhoms.
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Sandrine (Maine et Loire - 49)
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« Répondre #19 le: 28 Novembre 2007 à 01:07:29 »

Très émouvant ce récit.

pour Pomme-Cannalle, je dirai :" les paroles de la psy n'ont pas été le soutin attendu ,parce qi'elle n'a pas vécu cet épisode" est bien juste. Dans ces cas-là ,on peut demander de pouvoir discuter avec un des médecins présent dans la salle , qui racontera comment lui a vécu cet évènement.Et justement cela permet de donner un autre jour à certaines paroles malheureusement prononcées ,dont le ressenti n'est pas identique.
Dans une idée de partage et de compréhension.
On pourrait classer ce genre d'entretien dans une catégorie nommée "débriefing". Parfois ,il faut plusieurs séances pour faire le tour du sujet. Et le fait de partager avec un membre de l'équipe présent sur place aux moments des faits peut avoir son importance.
L'équipe médicale a-t-elle réalisé que cela représentait une "absence d'accouchement" ,comme le dit le titre de la discussion ? c'est avec ce genre d'éléments que les équipes améliorent leurs pratiques

courgae pour la suite

Sabine
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Sabine
encore et toujours - la chorionicité des jujux, un suivi de grossesse correct, vaincre le syndrome transfuseur transfusé - mes chevaux de bataille
  Merci à la Fédération pour le travail ! Clin d'oeil
Jumelle,transfuseur de S.T.T.
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