Ah, dominique, mon mari a été hospitalisé à chambéry le we du 14 juillet, une très mauvaise expérience.... il sortait sans diagnostic et donc sans traitement et c'est moi qui est dû leur expliquer le diagnostic par A=B... péricardite.
Il a été traité comme un morceau de viande sauf avec l'équipe de nuit qui était super. Quand je suis arrivée pour le voir le dimanche vers 15h, il marinait dans ses 39° de fièvre depuis la veille et après les 900 km de route de la veille ; je lui demande s'il s'est lavé, il me dit que non, qu'on ne lui a rien proposé, que personne ne lui a adressé la parole (genre celle qui vient passer un coup de serpillière dans la chambre qui fait sa besogne sans le regarder, sans dire bonjour et sans lui adresser la parole...) ; je vais dans le couloir, je demande à quelqu'un qui me dit qu'il y a une douche au fond du couloir (une seule). Sachant qu'il était venu en urgence dans la nuit, il n'avait bien sûr aucune affaire de toilette, je lui dis qu'on ne lui a pas proposé de se laver, et elle me répond sur un ton très saracstique "ah parce qu'il aurait fallu lui proposer en plus "
... finalement, il a fait sa toilette au lavabo avec un vieux gant qu'on lui a jeté, tout rapiécé et taché...
On lui a mal parlé quand on lui a demandé s'il avait enfin fait son analyse d'urine... mais il n'était pas au courant, personne ne lui avait dit, et quand l'infirmière est sorti des toilettes avec la bandelette faite, elle ne lui a pas dit le résultat... pourtant dans le beau livret d'accueil, il était indiqué que le patient était au coeur du système, qu'il était partie prenante... ah bon, on n'a pas remarqué....
Est-ce que c'est normal ? est-ce que c'est dû à un manque d'effectifs ? à un personnel démotivé ?