cool, merci Val

j'ai les enfants tot (7h du mat) et repartent a 13h30 pour les filles et 15h15 les gars donc c'est les matinées qui sont longues , l'après midi mes puces font encore de belles siestes et je ne veux pas les en priver , les garçons ne sont là qu'un aprés midi jusqu'à 18h . je me suis rendu compte que ce n'est guere facile de garder des enfants elevés de plus de 3 ans car ils sont tres testeurs et defieurs et arrivent a nous pousser a bout mais heureusement ce n'est que des gardes occasionnelles que pour juillet   

ici la chevrerie est visitable que le soir a 18h15 et tous les enfants sontpartis  je l'ai visité avec mes puces et on assiste à la traite du soir , ça c'est bien mais c'est presque que pareil qu'avec  les vaches qu'on a chez nous

matinée peche , faudrais que j'organise ça mais tu vois  les marées   et puis je ne suis pas equipée pour la peche a part les petits rateaux de plage
 ballade en foret, je ne connais pas  celle qui est pres de chez nous donc je vais organisé avec ma fille ainée car les garçons sont tres agités et il faut les avoir a l'oeil tout le temps et mangé sur place aussi ce serait bien

pas d'etang amenagé , il y en a mais tu peux juste faire le tour mais seule avec eux je ne ferais pas  trop dangereux 

le parc du coin est aussi mais pareil faut etre 2 adultes pour les surveiller

deja ça m'aide beaucoup ,et je n'ai plus qu'a programmé au moins 2 sorties  avec mon ainée qui ne taffe pas le lundi

re- merci val 

ok , val , merci

je vais  voir et me renseigner pour la peche sur le sable (coques ou autres tites bebetes de ce genre)

 

oh merdouille cat courage 

Effectivement pas chouette le SMS pour décommander ...

J'ai mis des news sur notre histoire avec l'ex-assmat des enfants sur le fil des Pitchounes de 2007 !!!!!!!!

Anne, tant mieux si la responable du relais a pu t'aider et bon courage ! 
  aussi à ta puce, je comprends que cela fait mal de la voir comme cela....

Banane,  ici aussi !

Cat, pas cool, j'espère que tu vas vite avoir un rendez-vous fiable cette fois-ci !
Il y a des demandes pour la rentrée vers chez toi ?

Fred, bon courage pour occuper tout ce petit monde ! Pas facile surtout quand ils ont des âges différents...Tu as de la chance d'habiter près de la plage !

Bnne continuation à tout le monde !

ty coucou moi jai rdv vendredi pour ma fin de contrat remplir les papiers et tous le tralalall,malgres que les choses sa'rrangent japréhende bq c'est vraiment pas simple et l'on dois faire des choix pas simple aussi breff passons
anne je suis contente que tu sois soutenue apres avec lassistante sociale il faudrais que tu lui explique bien les choses sans comment dire  tartiner ta nounou (meme sil elle le meriterait) il faut rester objective et cest le plus dur a faire,je suis d'accord, et mefie toi les enfants ressente tous et meme si on crois quil necoute pas ils sont la. tu vois ma grande a voulu partir une semaine chez mamy car a la maison cest trop tendu et elle a besoin de souffler et de s"eloigner de cela (je comprend tout a fais mais sa fais mal quand ta fille te dis tu vas divorcer avec papa alors quon fais tous pour pas quil subissent cela)

cat sa va venir dis toi que si un rdv  na pas lieu ou meme apres une entrevu  tu as un NON cest que cela ne devais pas ce faire et quil y aurait pu avoir des probleme par la suite, avec du recul tu verras les choses autremants, et tu le sentiras si sa passe ou casse

fred ici cest tous betes on fais du jardin, et on peint des galet on leur colle des yeux en plastic on peut faire pleins de choses style grenouille souris, cochon on colle des ficelles, avec la plage ta de quoi en recolte des galets, sinon pour les garcon il leur faudrais un parcour du combattant de quoi sauter, grimper, se depenser quoi, courrage

bonnes journées a toutes

je voulais vous faire partager ce texte, un témoignage manifique de votre métier:

Ma mère est retournée travailler peu avant mes 3 ans. C’est du moins ce qu’elle prétend : ma mémoire me souffle qu’elle n’a jamais cessé, sauf pour prendre un congé sabbatique, qu’elle a passé à son bureau dans la cave, pièce dont j’étais régulièrement chassée. Mais, en haut de l’escalier, ou à l’arrêt du bus, ou sur le pas de sa porte, madame Ciempa m’attendait. Les Ciempa habitaient un peu plus loin dans la rue, dans une imposante ferme de deux étages antérieure d’une bonne cinquantaine d’années aux maisons de plain-pied du voisinage. Presque tout ce que j’ai fait d’insolite, d’illicite, de pendable au cours de mon enfance, je l’ai fait avec madame Ciempa. Tout ce qui était proscrit, excentrique, évoqué en chuchotant, était encouragé par notre nounou. D’ordinaire peu loquace, mon frère est intarissable sur le crucifix lumineux de la chambre à coucher des Ciempa ou sur les dîners passés devant la télé à regarder Perry Mason (5). C’était ce qu’on appelle vivre.

Tout ce que touchait madame Ciempa était auréolé de poussière de fée. Qu’elle fût une beauté fanée attifée de vêtements confectionnés par elle-même, qu’elle fût mère de quatre grands enfants, qu’elle culminât à 1,60 mètre quand elle n’était pas penchée sur une planche à repasser, n’avait rien à voir avec ma réalité. Elle était sans défauts, fascinante, infaillible. Le monde se dilatait en sa présence. Malgré toutes nos craintes d’être abandonnés, mon frère et moi vivions pour ces moments où nos parents n’étaient pas là et où nous étions gardés dans la maison des Ciempa, une maison qui sentait quelque chose, mais quoi ? La cuisine ? La cigarette ? Chez nous, il n’y avait pas d’odeur – peut-être, suggère mon frère, parce que personne n’était jamais là. Notre pavillon était aussi absurdement lumineux, quand la maison des Ciempa paraissait une forêt d’ombres enchantée – plongée dans l’obscurité, hormis la lumière au-dessus de la cuisinière et la lueur vacillante de la télévision dans la pièce d’à côté. J’aurais pu passer ma vie dans le fauteuil relax de monsieur Ciempa ; je ne l’ai pas fait uniquement parce que mes parents finissaient toujours par rentrer. Nous traversions alors les deux pelouses qui séparaient les deux demeures. Il fallait se tortiller pour franchir la clôture de notre terrain ; et je me revois changer mentalement de vitesse en frôlant les buissons de lilas. J’étais de retour dans le royaume où un faux pas était vite arrivé ; où les adultes posaient de mauvaises questions et n’écoutaient pas les réponses ; où les choses ordinaires étaient, c’est exactement cela, ordinaires.

La suite est consultable ici: http://www.booksmag.fr/societes-et-politique/pour-lamour-des-nounous/

La magazine Books est un mag de grande qualité, il est un peu cher, 6,50€, certes, mais vraiment trés bien fait. Je l'ai si certaines veulent des scanns d'article, mp.

sublime , c'est vraiment un bon texte