La marche sur les pieds peut être tout à fait "bénigne" (embêtante, mais bon...) .
Je vais tout de même aller dans le même sens que Jumeaux2007: marcher sur la pointe des pieds peut être la marque la plus visible d'autre chose de plus global.
J'ai eu une élève en CE1 née fin décembre (particulièrement jeune donc). Elle marchait sur la pointe des pieds, courait les pieds "à plat" (pas de déroulé), tombait facilement, montait et descendait les escaliers marche par marche.
Mais... mais n'arrivait pas non plus à se positionner dans l'espace (maladresse et lenteur en sport) , n'arrivait pas à écrire dans les lignes ni tracer correctement (un trait à la règle, reproduire une figure dans un quadrillage, etc). Ni à mémoriser tout un tas d'informations (genre lire un paragraphe et se souvenir de ce qu'elle avait lu) ni faire des puzzles.
A 18 mois, les parents avaient consulté un médecin pour sa marche. "C'est les tendons, attendez qu'elle ait 8 ans, on opérera si besoin". Les parents, tout soulagés, n'ont rien jamais voulus entendre des alertes des instits de maternelle. Ils ont été au CAMSP, une fois, quand même, pour avoir la paix je suppose. Et ont été effrayés des autres enfants dans la salle d'attente ("ma fille n'était pas comme ça" m'a dit le papa) . Donc rien de ce côté-là.
La gamine était dyspraxique (elle a pu être évaluée par la psy scolaire, particulièrement top) .
Et par un fait du hasard, elle était née préma.
Cela, rien qu'à additionner ses soucis, je l'avais fortement supposé. Le papa a confirmé.
Cela n'est qu'un cas particulier, bien sûr. Mais il se situe dans un contexte que nous sommes nombreuses à connaître: la prématurité de nos enfants (la prévalence des troubles dys- en tout genre est bien plus importante chez les prémas que chez les autres).
Jumeaux2007:
à ta grandette et à toi.