J'aime ma Ounette quand la lumière s'éclaire chez toi 

Pour apporter de l'eau à ton moulin.
Une chose qui m'a lourdement pesé lors des traitements: mon entourage familial.
D'un côté, une soeur qui me soutient mordicus que le problème est un manque d'affection et qu'il faut  que je prenne un chat 
De l'autre, une mère qui me conserve toutes les références d'émission TV, d'articles parus dans la presse à coiffeuse    bis
Et 3° bord, une BM qui me relate toutes ses "connaissances" (la fille de la voisine, la fille de la cousine à la voisine, la fille à la cousine à la voisine de la bouchère, liste non exhaustive) pour qui ça a marché  ter

Pour fermer les portes de leur débat, personne n'a jamais connu mes dates de traitements. C'était ma bouée de sauvetage.

Mon ex-mari était stérile ; un copain nous dit un jour : "ben, si vous ne pouvez pas avoir d'enfant, vous devriez prendre un chien, ça comblera le manque !"
 

oui et si on est myope, on ne met pas de lunettes....
et quand ta mère aura du mal à marcher, tu lui diras qu'elle n'a pas le droit à une canne, car c'est la nature 

ce matin dans les maternelles, le sujet était  : PMA et soutien psychologique.

Je n'ai pas pu voir ! 

J'étais pas super concentrée car mes 2 lapinous faisaient leurs vocalises (!!) mais ça reprenait vraiment bien ce qu'on disait : pas clairement proposé par les médecins, ni demandé par les couples pendant la démarche mais avec le recul les couples en auraient eu besoin. Témoignages intéressants, notamment celui d'un homme dont la stérilité venait de lui. Chapeau monsieur!

Et pour en revenir au sujet principal (ce n'est pas trop tard ?) :

Ici, la consultation psy est obligatoire en début de parcours PMA. Consultation des plus succincts, qui nous a mis en porte à faux sur la façon d'assumer notre parentalité  :

La psy nous a demandé comment nous voyons notre rôle de mère, et de père. Et comme nous avons fait une réponse commune (genre pas de différence entre les 2, discours paritaire qui nous tient à coeur), nous avons eu droit a un discours paternaliste des plus rétrogrades sur la place du père en tant qu'autorité référente, la mère étant relayé au rôle de maternage (ben tient, en plein dans l'actualité d'Elisabeth Badinter ).

Et zhom de partir dans un discours sur les familles homosexuelles, je l'aurais étripé . La psy n'était visiblement pas, mais alors pas du tout sur cette possibilité là .

Bref, la psy est partie sceptique sur notre couple. Et je pense que heureusement, c'est une équipe qui décide de l'aptitude des couples à suivre le parcours PMA .

Donc d'entrée de jeu, nous n'étions pas ultra motivé pour revoir la psy du service. Et la question ne s'est pas posée d'aller voir ailleurs.


Par contre, je crois que c'est réellement important de faire les choses en couple. Nous n'avons pas eu ce problème, mais j'ai un collègue, voisin et ami qui est dans le parcours PMA. Et leur couple a beaucoup de mal à se parler de leur doute, de leur peur réciproque vis à vis des réactions, du ressenti, des attentes de l'autre... Cela passe souvent par moi, comme personne "d'expérience" référente et neutre . Me semble qu'un psy serait plus adapté...


A +

  Je ne vous ai pas donné de news ! Je ne vais pas reprendre le cabinet. La psy et moi, on se ressemble trop, la même "sensibilité", etc.. trop de points communs. Du coup, elle estime que ce serait compliqué pour les patients ce peu de "changement". Elle préfère une "cassure" nette en choisissant qqn qui lui est complètement opposé. Elle ne doute pas que je réussirai dans ce projet, mais ce qu'elle ne sait pas c'est que j'arrête ! Moi aussi j'ai envie d'une cassure nette ! Ce projet devient un boulet ... Enfin, je vous remercie encore pour vos témoignages !