Bonsoir,
Gros coup de blues "à la maison" jeudi dernier...
Tout à commencer dans la voiture: en s'arrêtant devant le garage pour récupérer la voiture de zhom, il demande à Sarah, bien sanglée dans sa coque, et calée avec le réducteur, "Eh, qu'est-ce que tu fais?", et là, je la regarde (j'étais assise à l'arrière, elle installée sur le siège passager à l'avant): des mouvements bizarres du visage (mon impression vue de l'arrière: comme dans les films quand une bestiole grouille sous la peau
) et les yeux en l'air, mais pas révulsés (on voyait encore les pupilles en entier), mais aucune réaction et toute molle quand on l'a sortie de la coque
et le regard vide et difficile de capter son attention pendant encore quelques instants...
On est incapables de dire si elle était consciente ou non pendant les faits, ni même si elle était plus pâle ou non (elle avait un surpyjama dans des teintes claires...)
On est rentrés fisa à la maison (tant pis pour la voiture!) et avons appelé l'hôpital pour savoir quelle conduite tenir sachant qu'on avait rendez vous l'après midi même... Réponse: "on en touche un mot à votre médecin, vous surveillez, et vous venez de suite si ça recommence"... Pendant ce temps, je lui donne le sein (qu'elle tête vigoureusement!) et on surveille jusqu'à ce qu'il soit l'heure de partir pour l'hôpital... (Super tonique la gamine! Et toute souriante avec ça! Pas de fièvre, ni rien...)
Quand enfin on voit notre médecin (une heure 45 de retard!
), elle n'a pas l'air d'être au courant, et c'est limite si elle ne nous engeule pas "il faudrait savoir: soit elle a fait des convulsions, soit elle en a pas fait!" (oui, ben justement, on n'est pas médecins, on peut pas savoir nous!! en plus, elle était super bien attachée, pas beaucoup de possibilités de mouvements amples)... Elle nous demande de faire une prise de sang et un EEG en urgence (rendez vous donné pour le 23 octobre
) Mais ne nous laisse aucune piste pour savoir/comprendre ce qui a bien pu se passer... Et en plus, elle s'est montrée plus que sceptique sur ce qu'on lui rapportait...
J'ai peur: qu'est-ce que ma puce peut bien avoir? Je ne vis plus tellement je passe mon temps à la surveiller... Je suis heureuse de l'entendre pleurer quand elle n'est pas sous mes yeux (parce que ça veut dire que ça ne recommence pas)... Et je culpabilise de me focaliser sur elle, et de ne pas m'assurer que sa soeur ne fait pas la même chose, ni de prendre correctement du temps pour leur grande soeur...