Je viens apporter ma pierre à l'édifice car j'ai connu !!!

Alors, quelques principes appliqués chez moi :

- je ne laisse pas mes enfants pleurer

- je ne suis pas sûre du tout qu'il s'agisse de "mauvaises habitudes" ; je pense qu'il y a des enfants dont le sommeil est plus "facile" que d'autres (qui exprimeront autre chose autrement !  )

- si on trouve une solution, aussi pénible soit-elle pour nous les parents, appliquons-la !!!! cela ne peut que rassurer l'enfant


Roxane ne dormait pas dans son lit à la sieste ; rien à faire, c'était hurlements, paniques, etc .....
Il n'était pas non plus question pour moi qu'elle ne dorme pas !!!!
Les premiers mois, elle faisait ses siestes dans le transat ; comme ils pleuraient tous les deux et avaient du mal à s'endormir, le transat avait de sacrés avantages : je pouvais les bercer, moi-même allongée dans la banquette, ça me permettait de me reposer ; je pouvais bercer les deux en même temps, même s'ils ne s'endormaient pas au même moment.

Quand Roxane a grandit un peu, elle faisait toutes ses siestes dans sa chaise haute (position allongée), ma main posée sur sa tête.
Et alors ? Au moins, elle dormait bien ma pitchoune .....
Une fois endormie, comme la chaise avait des roulettes, je la mettais dans sa chambre, et tout le monde dormait bien .....

Axel n'a jamais eu de problème pour les siestes, mais n'arrivait pas à s'endormir dans son lit le soir (tandis que Roxane, oui ; chacun son truc ....)
Donc on berçait !! Je dis "on", car on se relayait, zhom et moi.

Il a eu aussi une période de plusieurs mois, plus grand, où c'était aussi peur panique de se coucher ; on restait zhom ou moi à côté de son lit, en lui tenant la main, jusqu'à ce qu'il s'endorme.

Par contre, pour l'un comme pour l'autre, j'ai usé et abusé de la méthode Coué : "mon loulou / ma pépette, pour l'instant je reste près de toi pour t'endormir / tu dors dans ta chaise haute, parce que tu n'arrives pas à t'endormir dans ton lit. Mais bientôt, tu dormiras dans ton lit et tu t'endormiras seul(e)".

Dans les 2 cas, on a profité d'une "occasion" pour changer les habitudes : Roxane, pendant des vacances où il n'y avait pas de chaise haute, Axel un soir où on était absent.

Conclusion :

- si un enfant s'endort mieux avec la présence de maman, qui lui caresse la joue ou lui chante des berceuses, ou lui parle, etc ...., et bien, faites-le !!!!!!
Vous aurez à terme un enfant rassuré, sûr de lui/elle, en confiance, qui saura toute sa vie que quand ça ne va pas, maman est là .....

- ne pas hésiter à répéter et répéter à un bb, à un enfant, que vous avez entendu son mal-être, que vous cherchez des solutions, mais que ça ne durera pas toujours comme ça ; qu'il/elle va grandir, que petit-à-petit, il/elle apprendra

- le sommeil est révélateur de bien des choses pour un petit ; si en réponse à un sommeil pertubé, la sécurité apportée par les parents n'est pas là, je ne sais pas comment ça se traduit pour eux .... (mais pas par du bénéfique, à mon sens)

- si il est nécessaire de dormir avec son enfant, et qu'on considère le lit des parents comme celui des parents où les enfants n'ont rien à y faire (ce qui est mon cas), il y a d'autres solutions : un matelas au sol dans la chambre des enfants, dans une autre pièce, la banquette du séjour, etc .....


Et avec tout ça, courage !!!!
Car oui, je m'en souviens, c'est usant ....

Ils dorment en même temps dans la journée ?
Et ils dorment dans leurs transat ?

Si oui, ne te pose pas de questions, au moins pendant un temps ; met-les dans les transat, et dès que les 2 sont endormis, DORS !!!!!!!
J'ai fait ça de nombreuses semaines ; ça m'a permis aussi de tenir le coup !

Pour les nuits, vous pouvez alterner ton zhom et toi ; une nuit, tu dors (avec les boules Quiès !) et il se lève, la nuit d'après vous inversez.

Ou bien, selon vos préférences, vous décidez que tu te lèves jusqu'à telle heure, et qu'ensuite, il prend le relai.

Et, tant pis pour les soirées et la vie de couple, mais le soir, file au lit dès que tes enfants dorment !!!

Bonjour Jennyfer !
Je me permets de prendre part à cette discussion qui me touche beaucoup. Pour notre 2° enfant (elle a 6 ans), nous avons eu de très gros problèmes d'endormissement, dès la naissance, quelque soit l'heure de la journée ou de la nuit. Cela a duré presque 6 mois. Nous étions à bout (heureusement pour nous, elle a fait ses nuits rapidement). Mon fils ainé avait alors à peine 2 ans, j'étais épuisée.
Je rejoins Zora lorsqu'elle parle de psy. Pour nous ça a été la solution. Personne ne nous l'avait conseillé, ni la PMI ni le pédiatre. Et pourtant, parfois, c'est salvateur. La psychologue nous a vraiment sauvé en nous évitant la dépression et l'épuisement.
Cette psy, spécialisée dans les angoisses de séparation (elle a écrit un bouquin là dessus), nous a aidé à retracer l'histoire de notre fille, dès avant sa conception, jusqu'à notre rencontre avec elle. On a évoqué toutes les séparations, petites et grandes, même celles qui nous ont semblé minimes (nurserie à la mater...). Puis elle a redit à notre fille son histoire, en lui expliquant que certaines séparations avaient pu lui faire croire à un abandon, et que de ce fait à chaque nouvelle séparation, elle souffrait d'une angoisse semblable à une angoisse de mort.
En une fois, elle a réglé le problème de l'endormissement lors des siestes et des nuits (même si ma fille a gardé une certaine sensibilité aux changements et aux séparations mal préparées). La psy nous a dit de redire régulièrement tout ça, et lui dire après qu'il fallait se séparer et qu'elle avait le droit de ne pas être contente, qu'elle pouvait pleurer mais qu'on ne viendrait pas la relever si ce n'était pas l'heure. On l'a laissé pleurer (avant aussi on essayait, mais ça pouvait durer des heures jusqu'à épuisement). Au début elle pleurait 1/2h, et très vite (en qq jours) elle pleurait un tout petit peu pour trouver son sommeil.

Tout ça pour dire que laisser pleurer oui, mais en étant sûr qu'il n'y a pas d'angoisse, sinon ça ne sert à rien... je ne sais pas ce que tu en penses...

Pour mes BB (elles ont 2 mois) aujourd'hui, on dit et redit à l'heure de se coucher que se séparer ce n'est pas dangereux, que dormir c'est grandir, ce n'est pas mourir... Elles ralent et pleurent, mais je les laisse, elles se calment rapidement, c'est un vrai bonheur de voir que les pleurs ne sont pas une fatalité.

J'espère ne pas avoir été trop longue. Bon courage !

   

Merci melithi pour ton témoinage ca m'aide à mieux comprendre certaine réaction et m'aide à avancer

Là ils sont en lit en pleurant mais ca m'a permis de laver mes sols...
Je leur explique à chaque fois bien pourquoi on se sépare et c'est marrant c'est que pour les siestes car quand je vais dans ma famille qu'ils voyent très rarement je les laisse un peu pour soit aller au restaurant ou deux trois magasin ben ils pleurent pas de ne pas me voir au contraire ils ne sont pas du tout farouche là c'est de là "comédie" parce dès que j'ouvre la porte ils ne pleurent plus et rigolent 

Oui j'ai pensée à un suivi psy je vais en parler à mon pédiatre que je vois mercredi

J'ai bien mis entre guillement "comédie" parce que je savais pas quel mot utiliser pour décrire la situation

Euhhh ben je lave tout les jours parce que ils font du 4 pattes alors j'aime bien que ca soit propre facon Louca dors pas il est en bas avec moi je l'ai quand même poser dans son transat parce qu'il est crever

Merci Zora c'est réconfortant de vous lire, je me dis que c'est pas parce que je suis une mauvaise mère que j'ai pas fait certaine choses comme il faut juste que chaque enfant est différent....
 

Bon faudra je vois pour des boules quies alors

Bonjour,

Je suis maman de 4 enfants un grand de 11ans, 8 ans et les jumeaux de 13 mois, à ce jour mes jumeaux ne veulent pas dormir dans leur lit donc je suis obliger de dormir avec eux je voulais savoir si vous avec vos jumeaux si ils dorment chacun dans leur lit ou vous avez le lit spécial jumeaux car je ne sais plus quoi faire merci de me donner vos témoignages afin de revoir ma manière de faire je suis tellement fatiguer.

Merci de vos retour
Mme D KIALA Brigida.