Ben, effort, persévérance ... je ne suis pas persévérante non plus !
Quand un truc m'emm**de, je laisse tomber, c'est tout .....
Et j'étais comme ça déjà toute jeune, gamine !
(pareil que toi, Azerty, j'aurais sans doute eu un boulot mieux payé ; question - à laquelle je n'aurais jamais de réponse - donc au fond je me fous de la question - aurais-je été plus heureuse ? plus épanouie ?)
Je pense que ça dépend de ce qu'on appelle effort ...
est-ce indispensable de faire des efforts ?
Au-delà de ça, est-ce indispensable de vouloir à tout prix que nos enfants fassent des efforts ?
Parler correctement, faire l'effort d'être compréhensible. (par expl)
Crois tu vraiment que tout ce que font ou apprenne à faire tes enfants, ils le font sans efforts? Tout serait inné? naturel?
Ben, je n'ai pas l'impression d'avoir demandé à mes enfants de faire des efforts pour parler correctement.
Quand un mot est mal dit, je le reprends ; ils le répètent correctement, point ; ils n'y arrivent pas, ils essaient à nouveau ; le mot finit par être dit correctement.
Sans blague, je ne vois pas de notion d'effort là-dedans ?
Dans tous leurs apprentissages, les choses se sont faites petit-à-petit, parce qu'ils en avaient envie ; où est l'effort ?
Nan, sans déconner, je plane à 15000 peut-être, mais il y a une notion qui m'échappe là ....
Si on va vers la persévérance, je ne vois pas non plus pourquoi j'obligerais mes enfants à être persévérant ; ils font un truc parce que ça leur plait, ça les barbe, ils arrêtent.
Pourquoi "forcer" ?
Sincèrement, je ne me vois absolument pas vouloir obtenir de mes enfants de perséverer dans un truc qu'ils n'aimeraient pas faire ....
J'en reviens à ton exemple de vélo avec Leelou, Isazou.
Cet été, Axel a fait quelques aller-retour sans les petites roues arrière, en réclamant ma présence à ses côtés ; il a du faire un aller-retour tout seul.
Il s'éclatait, était super heureux !!!! (moi aussi !
)
Au bout d'un moment, il en a eu marre ; il me dit "on remet les p'tites roues !"
Je lui ai juste répondu : "ben non ! continue comme ça, c'est super !"
Lui : "non ! avec les p'tites roues !"
Ben, on les a remises !
Pourtant, oui, je suis persuadée que si j'avais insisté, si j'avais dit "non, non, c'est fini, une fois enlevé on ne les remet pas !", je suis persuadée qu'Axel saurait aujourd'hui faire du vélo sans petites roues.
Et quoi ?
Il saurait en faire parce que je l'aurais poussé, "obligé" ? Il aurait fallut que je me fâche, que j'insiste ?
Ben, il saura en faire plus tard .....
L'année prochaine, celle d'après, je n'en sais rien ; quand il sera prêt, lui.
Peut-être jamais ? Ben peut-être jamais !
Marie, la grande, ne sait pas faire du vélo ; elle a toujours eu la trouille, elle n'est pas à l'aise, elle n'aime pas ça ; ben, elle ne fait pas de vélo !!!!
Ce n'est pas la fin du monde ; limite, j'ai envie de dire "tant pis pour elle" ; et puis elle fait d'autres choses avec ses copines que du vélo, ben, elle fait autre chose ....
Je ne peux pas m'empêcher de faire un parrallèle avec la fin des couches : on n'arrête pas de dire qu'il est préférable pour l'équilibre d'un enfant qu'il choisisse lui le moment où il cessera de mettre des couches ; on ne force pas, on laisse faire, on verbalise et c'est tout.
Et pourquoi il faut que ce soit différent pour le reste ?