Je viens de lire tout le fil....
... Le sujet m'intéressait...
Et je suis pas à convaincre de l'utilité de voir un psy, ou pédo-psy... Et comme Muriel (elle a pas dit exactement ça), m'ais je suis d'avis que les nouveaux parents n'hésite pas à consulter pour ne pas "polluer" leurs enfants, d'histoires qui ne les concernent en rien du tout...
J'en ai fait les frais avec Néo qui n'avais que 4 mois l'année dernière, qui refusait tout ces biberons, perdait du poids, et faisait des stages à l'hosto tous les 15 jours... Quand j'ai pris la décision de voir un psy, en 4 scéances et une bonne colère contre la personne qui me hantais (en locurence un homme, le conjoint de ma mère, de l'époque de mon enfance)...
A partir du moment ou j'ai exprimé ma colère contre cet individu (au téléphone), avec mon petit bout dans les bras.... Il s'est remis à boire et manger ses repas, dans les deux heures qui on suivi, et il ne s'est jamais plus arrêté de manger...
J'ai un lourd passé, donc je continu tous les 15jours de voir ma psy... Et à chaque fois qu'on met le doigt sur un blocage de Néo, c'est lié à moi et mon vécu, et on le désamorce très vite...
Je tiens pas à renter dans le monde des bisounours, mais si je peux éviter à mon fils (ou ma fille) d'avoir à gérer mes problèmes qui dates d'il y a 20 ans et ben j'y vais en marchant sur les mains chez la psy, et pendant 10 ans si il le faut....
Je suis heureuse de lire ce bon dénouement Muriel...
et bravo, de cogiter et de te remettre en question, c'est pas donné à tout le monde.... Hélas... Isazou, si tu passe par là.... j'ai trouvé ça pour Leelou...
Mimétisme ou anxiété
Elle peut-être mimétique : l'enfant voit un adulte référent - père, mère, instituteur - s'en prendre à ses mains et décide de recopier ce geste qui lui semble anodin. Elle peut également traduire une anxiété face à une situation troublante liée à un événement qui est venu dérégler son quotidien : rentrée scolaire, divorce, naissance d'un frère?
« Ici », remarque le psychologue clinicien, Alan Brouiller, « se ronger les ongles devient une façon d'extérioriser son angoisse. Le problème est identique lorsque l'enfant se tripote une mèche de cheveux ou mâchonne son doudou. » « Quoi qu'il en soit, il est nécessaire de tenter de trouver ou de situer l'origine de cette manie », analyse Y. Oliveux. « Pour cela, ne le harcelez surtout pas en permanence et ne l'humiliez pas en public : il plongerait dans un mal-être qui renforcerait ses petites crises d'inquiétude. Ici, l'enfant a plutôt besoin de parents qui l'écoutent. Il est donc impératif d'essayer de savoir si quelqu'un ou quelque chose le tourmente. »
Il est aussi possible d'appliquer sur ses ongles un pansement ou un vernis spécial, au goût amer, qui aura un effet dissuasif, sachant que ce type de manie disparaît généralement seule, avec le temps.
Que faire au quotidien ? L'aider à exprimer sa nervosité d'une autre manière, à travers le sport ou le jeu. Éviter les reproches qui risquent d'entamer sa confiance en lui, d'augmenter son stress et donc de renforcer sa manie. Dédramatiser son geste en le rassurant. Occuper ses mains par la pratique des travaux manuels (découpage, dessins, peintures, etc.)
Paul Vian
Freud affirmait que le mauvais déroulement chez l'enfant du stade oral, qu'il situait entre 0 et 2 ans, (par exemple, gronder son bambin dès qu'il porte des objets à sa bouche) aurait des conséquences plus ou moins lourdes sur son développement, allant
de l'envie de se ronger les ongles jusqu'à la
boulimie, en passant par l'envie de fumer.
Reste malgré tout que les choses s'aggravent parfois : « L'enfant peut, quand son ressenti devient vraiment très fort, se ronger les ongles jusqu'au saignement et à l'infection cutanée », prévient Yann Oliveux. « Dans ce cas, il porte ses doigts à sa bouche en permanence, si bien que sa manie occupe tout son temps, l'empêchant parfois de se concentrer. » Pour les psychologues, cette activité compulsive, non maîtrisable, se rencontrerait essentiellement chez l'enfant vivant dans un état de tension et d'insécurité prononcé. Solutions : « Aider son enfant à mettre en mots ce qui le malmène est une première étape vers la maîtrise de soi », explique Alan Brouiller. « L'enfant pourra ici se faire aider par un pédiatre ou un thérapeute, sachant que des discussions dans l'intimité avec ses parents pourront aussi lui donner la possibilité de transformer l'ombre en lumière et de jeter en dehors de lui son sentiment d'insécurité et ses angoisses du dedans. Il peut s'agir d'un souci à l'école comme de mauvaises notes, d'une perte de confiance momentanée, d'une complication relationnelle avec des camarades », continue l'expert. « Il est important que l'enfant soit rassuré. Plus que l'autorité, c'est l'écoute qui sera réparatrice. »