Les vacances tombent à pic !
Marre de toute cette neige, je suis partie très en colère de chez la nourrice ce matin, du coup, je me suis étalée de tout mon long à côté de ma voiture. Je prends le volant, je rate le virage en sortant de chez elle, j'ai glissé, impossible de freiner, je suis montée sur le trottoir en face, heureusement il n'y avait personne et je suis rentrée dans des arbustes seulement. Bon, j'arrivais plus à en redescendre de ce trottoir. Ensuite, je me suis dit qu'il allait que je prenne sur moi et que je me calme sur le chemin de l'école.
Alors voilà mon nouveau souci avec ma nourrice : mardi j'ai proposé vaguement de réduire son contrat de quelques heures, je lui ai demandé d'y réfléchir, sachant qu'en même temps elle m'annonçait qu'elle demandait un agrément pour accueillir un 4ème enfant de 4 mois dès la rentrée (les boules, déjà qu'elle ne fait rien avec mes enfants, je n'osais même pas imaginer avec un bébé en plus
). Bref, je lui demande d'y réfléchir, d'en parler avec son mari, et qu'on en rediscuterait ensuite. Rien de sûr, je voulais juste entamer un dialogue. Mon argument était celui-ci : comme j'envisage de séparer les enfants l'année prochaine à l'école, je voulais commencer à envisager la séparation doucement et progressivement plutôt que brusquement à la rentrée.
Sauf qu'elle est montée sur ses grands chevaux, mercredi elle a appelé la PMI et la PMI a dit que c'était n'importe quoi (selon ses dires), du coup elle a commencé à me dire que j'avais signé un contrat et que je ne pouvais rien faire, que c'était tant pis pour moi. J'avoue que j'ai vu rouge, ma soeur a perdu la garde de son fils pour une nourrice qui s'est permise d'appeler la PMI aussi ! Donc je lui ai dit que j'avais toujours la possibilité de la licencier, elle m'a répondu de le faire, mais attention, elle a un préavis et patati et patata.
Bon du coup, je dois trouver une nourrice quoi.
Ce soir, elle m'a bien précisé que son préavis ne commencerait qu'après les vacances !
Et elle a osé me demander si je lui mettais les enfants pendant le prévis.
Sinon, concernant mon grand-père (Azerty, c'est moi pas Pucette
), il est toujours en soins intensifs, semble très fatigué, mais son état serait moins critique qu'il n'y paraissait au départ.
C'est difficile d'être loin et de ne pas savoir vraiment ce qu'il se passe.
Pour le moment, on ne prend pas la route, mais on se tient prêt à descendre si besoin était, au pied levé, on est tous les 2 en vacances pour 2 semaines.
Et j'ai eu plein de chocolats par mes élèves pour m'aider à passer ma crise de calgon.
Au moins 6 boîtes, et une rose blanche, et une boîte à musique qui plaît beaucoup à Clara.
Je n'ai jamais été aussi gâtée !
Bisous aux malades !
Et bisous à vous toutes aussi !