Vis à vis des (très) petits formats, je suis moins "tout va bien on laisse couler".
Il y a des standards sociaux ("1m55-1m75" pour les femmes, disons) , et ne pas en faire partie n'est pas évident pour tout le monde.
Etre le plus petit de la classe, le plus petit de l'école, ce n'est pas simple. Deux de mes enfants ont mal vécu leur fin de CP, pour partie à cause de cela.
Bien sûr, il faut des petits pour repérer les grands, et la bonne taille c'est quand on a les 2 pieds qui touchent par terre, ils l'ont appris. Mais les quolibets et la gène étaient réels. Effacement pour une, rentre-dedans pour l'autre (qui n'en a pas terminé au CE1). Et leurs mensurations ne sont pas hors courbes!
Plus tard, paraître ado alors qu'on a 25 ou 30 ans et qu'on souhaite un poste à responsabilité, puis qu'on est nommé à un tel poste, au boulot, ça peut être rude; s'habiller en 12 ans et se chausser chez les enfants, on ne trouve pas cela toujours drôle, vivre avec un marche-pied chez soi pour atteindre ses placards, et demander de l'aide dans les supermarchés, c'est moyen (une amie le vit au quotidien, avec son 1m52).
Enfin, des métiers exigent une taille minimum.
Il y a un ressenti à prendre en compte (les filles d'une administratrice fédé sont concernées).
A contrario, mon frère, sa femme (à qui sa famille a fait bloquer la croissance) , et leur fils, sont particulièrement grands, et ce depuis l'enfance.
Cet extrême-là n'est pas évident non plus, si on tombe sur des imbéciles (et ils en croisent beaucoup... ils ont un stock de RALC *
! )
*une des dernières: son développement n'est pas normal, il ne parle pas encore (pas encore 2 ans... mais en paraît 4)
Bref, il n'y a pas que l'harmonie de la courbe qui compte. Même si elle est très importante.