oui mais en même temps nous sommes des parents et il est normal de protéger ses enfants!
mes filles.... par exemple je ne les mets pas à l'école l'après midi car A est propre et C çà dépend (en fait cet après midi, elle a gémit quand elle a été réveillée et cela veut dire qu'elle a envie de pipi... je monte mais c'était tout chaud! je pense qu'elle en est capable mais....
mais quoi??? pourquoi???
là tout le monde autour de moi me dit de la mettre et de voir...
elles veulent toutes les deux y aller donc... je me résigne elles commencent lundi et on verra mais je stresse horriblement, j'ai peur que çà ne fonctionne pas en fait!
peut etre devrais-je la garder? mais dans ce cas je garde les 2! peut etre que non....
je la couve peut etre trop?

oui je pense!
je tente demain on verra je stresse quand même................

J'apporte ma pierre à l'édifice, avec ces histoires de regard des autres ; je rappelle, pour celles qui n'ont pas suivi : brûlée à l'âge d'un an, cicatrice visible sur l'épaule droite (plus trop maintenant, mais de couleur "lie de vin" quand j'étais petite).

Doudou, l'enfant qui "n'a que 3 doigts" le sait ; pas la peine de faire "comme si" ; autant en parler, et dire à Basile : "ce n'est pas gentil pour untel que tu refuses de lui donner la main ; je ne te force pas, mais je ne suis pas d'accord ; regarde, moi je lui donnes la main, et il ne m'arrive rien !!! ce n'est pas "contagieux" !"
Et tout ça devant le petit garçon, bien sûr ! 

Tu n'imagines pas combien ça aurait fait / fera du bien à ce petit garçon d'entendre un adulte mettre des mots sur ce qu'il ressent ....... 



Pav, parle à ton fils ; explique-lui le pourquoi de sa coupe de cheveux, raconte lui tes angoisses et inquiétudes à sa naissance, dis-lui qu'il a quelque chose de différent des autres !!!!!
Dis-le !!!!!

La seule chose que je peux "reprocher" à mes parents face à ma brûlure, c'est d'avoir voulu faire "comme si" il n'y avait rien, comme si le regard des autres n'avait pas d'importance.
Ils l'ont fait pour m'aider, je le sais et je les en remercie.
Mais non, je n'étais pas (je ne suis pas) comme tout le monde physiquement (bien que ce ne soit pas terrible hein !!  )


Je me rappelle d'un jour, au centre aéré (je devais avoir 5 ou 6 ans), où on jouait et qu'un autre enfant a refusé de me tenir la main du côté de ma brûlure ; il a pris un bâton pour mettre entre ma main et la sienne.
Comme j'aurais voulu à ce moment-là qu'un adulte intervienne !!!!


Et Pav, en finale, les petites différences et le regard des autres, si tu savais comme ça rend fort .....
 

Oui, je pense aussi, tout en étant là, nous ses parents, pour l'y aider. Mais, il n'y a pas de souci avec les enfants, c'est vraiment une timidité dirigée vers les adultes. Alors ?



C'est prévu, je pensais attendre qu'il aborde le sujet. En fait, quand il sera en demande. J'ai peur de "l'encombrer" s'il n'est pas prêt. Il n'a que 3 ans (bientôt 4  ). Et dès sa naissance, je lui ai parlé de sa différence.   Vous croyez que je devrais devancer ses questions ?

Et, on n'a jamais fait "comme s'il" n'y avait rien. Je lui ai déjà demandé si on "l'embêtait" avec son oreille, en lui parlant de la différence et de la réaction qu'elle entraîne chez les autres. Nemo m'a beaucoup servi pour exemple !   Il sait que s'il veut en parler, on est là.

Par contre, c'est vrai que mon ressenti, je le garde pour moi. A la maternité, je lui ai parlé de ma tristesse, qu'on était heureux de l'accueillir mais que c'était dur pour nous de découvrir sa différence. .... Ensuite, les 1ers mois, j'ai continué de lui parler. Mais plus depuis qu'il est plus grand. Je ne sais pas quoi faire ?  Et est-ce vraiment en lien avec son problème relationnel à l'adulte ?

Et oui, Bambinette, tout ça rend fort !  

Coucou,


Pas sûr que ce soit lié, effectivement .


Bon, je te fais part de mon ressenti. Mais je ne connais pas Paul, donc je suis peut-être complètement à coté de la plaque...

J'ai envie de dire que dans une classe, il en faut toujours un de plus réservé que les autres. Et alors .
Maintenant, sa maîtresse se pose des questions, s'interroge. Elle a de l'expérience, à priori... Ce que je ne vois pas comme un problème en est peut-être effectivement un. Mais l'exception fait aussi que l'on se pose des questions . Est-ce que cette exception ne peut pas vivre un peu avant de relever d'un problème . Nous ne sommes qu'en septembre... L'école est encore une nouveauté pour lui...

Bon, j'ai du mal à me positionner, une fois encore...

A +

CDC un jour, CDC toujours ..... 

 

çà y est mes filles sont à l'école pour la journée 

Zen, Laëtitia, nos enfants ont des ressources insoupçonnées et nous épatent bien souvent .... 

Tu nous raconteras ce soir, hein ?