Merci pour ce témoignage, Jem .....
Quand je parle d'angoisses maitrisées, je ne parle pas de la même chose que de vécu malheureux resté coincé .....
J'ai fait il y a quelques années une psychothérapie ; j'ai beaucoup travaillé et avancé sur le vécu de ma brûlure, l'image de moi, et tout ce qui va avec !!!!!
L'angoisse de perdre ma maman, c'est différent ; ce n'est pas un vécu douloureux de mon enfance, c'est "juste" une réalité de la vie qu'il faut que j'admette et que j'affronte (même si le lien entre ma mère et moi est particulier ; elle a vécu, en tant que maman, l'immense angoisse de perdre son bb .....).
Tout ça pour dire que quand je dis que je "maîtrise" mon angoisse, c'est que j'en suis consciente, ce n'est pas enfoui.
Pour en revenir à ma miss, les choses avancent un tout petit peu depuis nos discu et mes p'tites lectures (merci Google !
).
Déjà, j'ai tilté sur un truc ..... (oui, des fois, mon cerveau fonctionne vraiment au ralenti, j'vous jure !!!!) ; mardi soir, où le coucher a été un enfer, je n'ai plus pensé qu'ils avaient fait plus de 2 heures de sieste au centre aéré, alors je pense qu'elle n'était pas très fatiguée, non plus .....
J'y ai repensé hier soir, car inversement, n'ayant pas fait la sieste hier aprem, ils étaient crevés, et le coucher s'est beaucoup mieux passé .....
Les choses se "concrétisent", ou en tout cas, Roxane verbalise et moi j'entends :
Hier soir au coucher :
- Roxane : "maman, moi je veux pas avoir de papa ; on reste que toutes les deux, entre filles !"
- moi : "et bien, s'il n'y a pas de papa, tu sais qu'il n'y a pas de bb ! si tu es là, c'est parce qu'on t'a conçu à 2, papa et moi ; il faut un papa et une maman pour faire un bb ....."
- Roxane : "oui, mais on reste entre filles, moi je vais dans tes bras, et Axel, il va dans les bras de papa ! les filles avec les filles, et les garçons, avec les garçons !!!"
Ce matin :
- Roxane (regardant dans son pantalon de pyjama) : "et maman ! ma zézette, elle a disparu !" (le tout en rigolant)
- moi (sur le même ton) : "ah ben ça alors ! comment c'est possible, ça, une zézette qui disparait !"
- Roxane ne dit rien, sourire aux lèvres ; j'attends la suite ....
- Roxane (en baissant son pantalon !) : "ah ça y est ! revoilà ma zézette !"
- moi : "chouette !"
Et du coup, j'en "profite" : "eh ma chérie, tu sais ce qui est chouette dans le fait d'avoir une zézette ? c'est que quand tu seras grande, tu pourras avoir un bb dans ton ventre ! tu es une petite fille, mais tu vas devenir une jeune fille, puis une femme, et alors, quand tu le souhaiteras (merci la contraception !), tu pourras avoir un bb ! et ça, ce n'est que les femmes qui peuvent porter un bb dans le ventre ! les hommes, ils fabriquent le bb avec la maman, mais ils ne peuvent pas porter les bb !"
Et Roxane : "ah oui ! que les filles elles peuvent avoir le bb dans le ventre ! (et sur un ton revenchard) et pas les garçons !"
Ca se débloque j'vous dis ....
Et du coup, j'en reviens à nos discu sur théorie / pas théorie, lecture, discu, etc .....
Là où je trouve qu'il y a un atout à s'être "informée" avant d'être dans une situation, c'est qu'on a les réponses à peu près sous la main.
Les réponses que j'ai faites ce matin à Roxane,
je les adapté à ma sauce, à ma fille, et à la situation ; n'empêche que c'est au cours de lecture, notamment Dolto, que je savais que c'était "encourageant" pour la petite fille que sa maman valorise son sexe, qu'elle lui fasse découvrir les avantages d'être une fille, une femme, pour que la petite fille admette qu'elle n'a pas de zizi.
Bon, et maintenant, question à 100 balles
Si c'est ça que traverse ma p'tite nénette, ça dure combien de temps l'oedipe ?
Comment on est sûre que l'enfant "avance", que les choses se résolvent ?