Sans être pro vaccin, en étant puer je vois des enfants venir avec des rougeoles, des parents hyper angoissés car leur enfant s'est piqué avec un truc rouillé et n'était pas vacciné contre le tétanos...
Des enfants meurent de certaines maladies infantiles (même de gastro) ou méningites, et en tant que maman je me dis qu'au moins mes enfants seront immunisés contre celles ci..
Si ils veulent bosser en milieu hospitalier plus tard ils seront obligé de se faire vacciner contre l'hépatite B, et par rapport à la sclérose en plaque, mieux vaut se faire vacciner petit, quand la gaine de myéline n'est pas encore mature... (et le vaccin ne fait "que" survenir la SEP plus tot, il ne l'induit pas)
Pareil si tu as une fille si elle n'est pas vaccinée contre la rubéole, elle devra le faire avant d'attendre un bébé, au risque de le perdre.... Il y a déjà bien assez de problème avec la toxo et tous les autres trucs, si en plus on lui rajoute la rubéole c'est pas cool...

Après, c'est mon choix de maman qui sait ce que c'est de perdre un enfant... Je ne veux prendre aucun risque avec mes enfants.. C'est mon opinion. D'autres mamans te diront qu'au contraire ne pas vacciner "protège" l'enfant des toxicités du médicament.... A toi de faire ton choix..

Ce n'est  généralement pas le vaccin en lui meme qui pose problème: ce sont les adjuvants ou autre conservateur.

+1

+1 aussi
la coqueluche par ex en pleine recrudescence, suspission chez moi l'hiver dernier j'ai toussé 3 mois non stop, un des DRH de la boite l'a eu arrêt de travail d'un mois, un cote cassé à force de tousser!!!!!! j'imagine même pas avec ses enfants comment elle a du galérer.
et d'acc avec Azerty ce sont les adjuvants  qui posent pb 

Le choix du calendrier vaccinal est fait de façon à avoir le meilleur bénéfice pour l'ensemble de la population (y compris pour les non-vaccinés). Il évolue en fonction du contexte social (nombre de personnes déjà vaccinées, vaccin bien perçu par le public ou non...), de l'écologie des germes (sont ils fréquents, touchent ils les enfants, les adultes...) de la dangerosité des germes et bien sûr des effets secondaires et de l'efficacité de chaque vaccin. De plus, on va vers une harmonisation des calendriers vaccinaux européens (pour le moment, chaque pays fait sa tambouille) et vers une réduction du nombre de piqûres.

Pour le vaccin contre la varicelle, il n'est pas au calendrier vaccinal (en tout cas avant la puberté ou hors cas particulier) car on n'est pas encore certain de la durée de protection (faut-il des rappels 10 ans après la vaccination ? Et après ?) et les experts craignent en cas de couverture vaccinale médiocre (si pas assez d'enfants sont vaccinés) que le résultat soit un décalage des cas de varicelle vers l'âge adulte (âge où c'est plus dangereux).

Actuellement, la varicelle est tellement fréquente que les enfants l'attrapent (presque) tous à l'école ou avant. Les adultes ont quasiment tous une immunité efficace, ce qui permet de rencontrer moins de complications et d'avoir moins de femmes enceintes non immunisées. La varicelle est perçue par le public comme une maladie bénigne et le risque d'un refus massif de cette vaccination est fort. Si juste une partie des enfants est vaccinée, la varicelle sera moins fréquente et les personnes non vaccinées l'attraperont quand ils seront plus âgés.

D'où le risque de faire plus de mal que de bien en mettant ce vaccin au calendrier vaccinal en ce moment. Mais ça va probablement évoluer.

Parfait !

J'ai envie de faire la même approche avec les oreillons et la rubéole. Alors pourquoi la décision de vacciner sur ces 2 maladies infantiles a été prise ?

A +

C'est parce qu'on vise une couverture vaccinale supérieure à 80% et qu'on sait que la protection procurée par le vaccin est durable  (pas besoin de rappel après les deux injections initiales). Ce taux de personnes vaccinées (80%) est le seuil pour que même les personnes non vaccinées soient protégées : le germe ne circule plus (sauf évidemment là où il n'y a pas 80 % de personnes vaccinées...). Ces deux choses sont nécessaires pour protéger les adultes et éviter des rubéoles pendant la grossesse (couverture vaccinale large et immunité prolongée). Si on ne vaccine que les ados, le germe va circuler chez les enfants et les femmes enceintes non vaccinées seront confrontées fréquemment à la rubéole. On vaccine les enfants pour protéger les adultes. (pour la coqueluche, c'est l'inverse : on vaccine les adultes pour protéger les nourrissons)

Si tu veux, on a presque la même situation que pour la varicelle sauf qu'on a moins de recul pour le vaccin contre la varicelle (pour sa tolérance, on a le recul, mais pas pour sa durée d'efficacité) et que les conditions ne sont pas réunies à ce jour en France pour atteindre 80 % de couverture vaccinale. En dessous de ces 80%, on ne rend pas forcément service à la société.
Je pense que quand on saura s'il faut des rappels ou non, le vaccin contre la varicelle rentrera dans le calendrier vaccinal (mais cet avis n'engage que moi et ce n'est pas moi qui fait le calendrier vaccinal...).