Je crois que je suis inspirée ce soir...
Je ne suis pas née "sauvage", je le suis devenue par la force des choses...
J'étais une enfant sociable et souriante, sauf quand on me faisait des bises, je me frottais les joues avec mes manches, je n'aimais pas les "fricassées de museaux".
Devenue ados, j'aimais un peu plus les contacts mais surtout avec les représentant de l'autre sexe, si possible mignon et pas trop c*n...
Et puis, j'ai du grandir un peu trop vite, beaucoup de chose se sont bousculé dans ma tête, des événements difficiles se sont succédés, des trahisons impardonnables et d'autres inoubliables sont venu troubler la jeune adulte que j'étais...
A partir de ces moments là, vers 19/20 ans, j'ai commencé à éloigner tous ce, et surtout tous ceux, qui pouvaient me faire du mal.
J'ai fait du tri, compartimenté les choses qui faisaient ma vie :
-
au boulot : pas de copains, juste des collègues. Nous sommes mis en présence par obligation mais nous ne sommes pas sommé de nous aimer !!! Nous sommes tous la dans le même but : gagner notre pain. (avec les moins c*n, j'arrive tous de même à perdre un peu de mon précieux temps pour avoir une conversation... enrichissante si possible mais au minimum agréable).
-
avec la famille : pas d'obligation de les aimer. C'est pas parce qu'on a le même sang dans les veines qu'on doit forcément s'entendre... C'est souvent le contraire d'ailleurs. Toujours un chieur pour exiger quelque chose sous prétexte qu'il est de la famille, ça me soûle. Je ne leur dois rien, mon sang n'a pas de prix et si nous n'étions pas de la même famille, je ne les fréquenterai même pas tellement ils sont inintéressant pour certain.
Quand aux autres, ceux que j'aime bien et que j'ai plaisir à voir, je le fais à dose homéopathique et je fais toujours plus ou moins attention à ce que je dit parce que les histoires de familles ça me rend dingue... "C'est machine qui m'a dit que untel...tss...tss...tss..." et paf, une bonne engueulade !
-
Les amis : j'en ai très peu et ça me va. Ce sont des gens qui me comprennent, que je comprend avec qui nous partageons nos expériences, nous avons des conversations intéressantes, de vrai échanges, une écoute, du temps passé ensemble et du plaisir à le faire...
-
Les copains, les potes, les connaissances et le restant : je connais des tas de gens de par mon ex métier, de ma position d'élue et de filles d'élue, de par mes engagements à droite et à gauche et du fait que je suis quelqu'un "d'agréable". Je joue le jeu, je suis polie mais il ne faut pas trop m'en demander, je ne lèche les bottes de personne (ni le reste d'ailleurs !), je suis courtoise mais je ne flatte jamais pour obtenir quelque chose. Je suis cach que ça plaise ou non. Le jour ou j'ai un M*rde à dire, je ne l'envoie pas dire quitte à m'attirer les foudres de quelqu'un, je m'en tape...
Enfin deux choses m'ont conforté dans ce choix de devenir une sauvage :
- la naissance difficile de mes filles qui ont frôlés la mort
- et la mort de mon père.
Tous ceux qui n'ont pas su entendre ma douleur dans ces moments là, tous ceux qui ont été indifférents à ces moments clés de ma vie, tous ceux qui ont fermé les yeux et passé ma porte par peur, par pudeur ou je ne sais quoi, tous ceux là ne sont pas les bienvenus chez moi même si ils l'étaient auparavant pour certain...
Voila un petit morceau de ma vie étalé sous vos yeux... Mais bon dieu que ça fait du bien !!!
J'aurais pu résumer par : "JE N'AIME PAS LES C*NS" mais c'était moins drôle !!!!