Déjà, dis toi que c'est une phase passagère, qu'il teste comme tous les enfants à un moment ou un autre jusqu'à où il peut aller. Je crois que le plus important est de tenir le coup en restant cohérent dans les limites que tu donnes, les punitions promises et mises à exécution le cas échéant.
Chez moi, il y en a quasiment toujours un qui est dans une phase comme çà. La semaine dernière, j'en ai eu un qui faisait des colères tous les soirs, ça partait toujours de broutilles. Au bout de quelques jours de soirées pénibles avec punitions et cris, j'ai parlé avec lui de ses colères, de l'énergie qu'il dépense et de comme c'est dommage, tout ce temps perdu à hurler et être puni alors que nous aurions pu jouer ensemble ou lire une histoire et qu'est ce que j'ai fait moi pour mériter toutes ces colères, etc. Il a bien écouté, n'a sans doute pas tout compris mais j'avais un ton ferme et déterminé, lui disant que ça ne pouvait pas continuer comme ça, qu'il allait falloir se calmer et trouver d'autres modes de communication. Les jours suivants, il était plus calme et dès que je sentais la moutarde lui monter au nez, je lui rappelais que nous avions convenu que la colère n'est pas une solution agréable, ça a plutôt bien marché. Ca durera ce que ça durera...

J'espère que ça te donnera des idées pour régler le problème pour cette fois. Je trouve que le plus dur, c'est de rester zen, sachant qu'on regrette toujours après coup de s'être énervé soi même.
Bon courage.

D'acc avec Dalma et Bouly ; en plein dans les mêmes phases que toi .... 


Je ne sais pas s'il y a de "bonne" ou de "mauvaise" méthode ....
En tout cas, chez nous, on fait pareil !!!!
Ils se retrouvent un peu "c*n" quand on les prend au mot ; je te "rassure", ça ne les empêche pas de recommencer le coup d'après !!!!
Pas grave, on les aura à l'usure, pas l'inverse ... 


Roxane est comme ça aussi ; à table, 2 "solutions" : on laisse faire un peu, souvent ça se calme tout seul ; si elle insiste un peu trop, on se fâche ; si pas moyen de se faire entendre, on fait comme toi, elle sort de table (mais je te "rassure" encore une fois : elle s'en fout éperdument .... et recommence quelques repas plus tard !!)

A l'extérieur, il m'arrive de faire des remarques aux gens qui sont "gaga" ; c'est vache, mais je fais la remarque à Roxane, style "c'est bon, tu as un public, tu fais ton numéro, maintenant ça suffit" ; et les gens en face captent bien le message aussi .... 


Je rentre dans le jeu : "tu vois quoi en dessert ? une crème au caca ? au prout ? au pipi ?"
Bonne crise de fou rire garanti, eux et nous !
Ca détend tout le monde ....
Et ça leur passera !!


Laisse-le hurler ....
Moins tu y feras attention, plus vite il cessera.
Roxane (encore elle !  ) est comme ça aussi ; on croirait qu'elle agonise ....
Je me "moque" d'elle gentiment : "on fait quoi ma chérie ? on fonce à l'hôpital ? on coupe la jambe ? tu veux que j'appelle Aurélie pour qu'elle coupe ? (une blague entre P'tite Lilli et nous ....  "
Du coup, les hurlements cessent assez vite ....


Le coup du petit sourire, les deux le font ; alors là, chez moi, ça a le don de me faire sortir de mes gonds !!!!!
Pour le coup, c'est hurlement de ma part : "Et enlève immédiatement ce sourire de tes lèvres ! Sinon en prime de la punition, c'est une fessée qui t'attend !"
Ca marche, je t'assure ....


Je rejoins Bouly quant à la fessée : quand vraiment ça va trop loin, qu'il n'y a plus de respect, la fessée me permet de marquer une limite que je n'ai pas réussi à poser autrement.
(hier, Roxane fait une grosse colère car elle refuse de ranger les jouets ; elle se met à trépigner, crier, agiter les bras ... jusqu'à me "taper" sur la main pendant que je range les jouets .... ça a finit avec une claque sur la cuisse ...  tout est rentré dans l'ordre - Roxane ET les jouets - dans les 5 minutes qui ont suivi).



Ca va mieux ? 

Somme toute, ton gamin a un comportement d'un gamin de 3 ans 1/2 donc ....
 

Coucou,

Le fameux petit sourire en coin  : quel est l'enfant de 2 - 3 ans qui ne l'a pas testé pour tenter d'attendrir ces parents . Conclusion : ne surtout pas s'attendrir !!!

La plupart du temps j'essaye de l'ignorer. Souvent il disparait de lui même quand l'enfant voit que, moi, je ne rigole pas ! je regarde aussi volontairement droit dans les yeux en posant une question : pourquoi il a fait une bêtise ? Le fait de réfléchir à la réponse à donner (qui est rarement exprimée clairement à leur age), et le sourire disparait.

Bon, sinon, ici aussi, c'est le tour d'Edgar d'être un peu "soupe au lait". En même temps, il est actuellement dans une grande recherche de câlins : les bêtises sont là pour capter l'attention = à nous d'y répondre au mieux .

A +

Je pense qu'il y a plusieurs types de sourires ; et parfois, il m'arrive d'avoir du mal à les différencier, surtout chez Axel !!!!

Il y a le sourire gêné : ça arrive à Axel, il se rend compte qu'il vient de faire une connerie, souvent par maladresse, et il est tout couillon ... ça fait un sourire qui a l'air "foutage de gueule", mais en fait non, il est juste bien embêté ... (désolée, je me rends compte que je ne parle pas bien aujourd'hui !!!  )

Il y a le sourire en coin, avec regard par en-dessous : les deux font ça chez nous, ou plutôt faisaient, car en parlant, je m'aperçois que ça n'arrive quasiment plus ; là, pour moi, c'est plus "je t'observe et je vérifie que la limite est posée ou pas"

Et puis il y a le sourire effronté : ça, c'est ma Roxane .... c'est là où je sors de mes gonds ; c'est le véritable sourire qui veut dire "je me fous royalement du fait que tu me grondes !!!"

Je pense que ça dépend un peu des âges, et du coup, en fonction du sourire, je ne réagis pas pareil.

Pour le sourire gêné, je ne fais aucune remarque, je laisse couler et effectivement, ne regarde pas.
Pour le sourire en coin, je dis parfois "ça suffit !", sans préciser, et le sourire en question disparait ....
Pour le sourire effronté, je gronde !

Ah oui, c'est vrai, je fais ça avec les miens : tu vas dans ta chambre, et tu me fais signe quand tu es calmé(e) !!!

2 possibilités :

- j'entends une petite voix : "manman, suis calmé(e) ...." 

- un hurlement : "manman !!!!!!!!!!!!!!" ; moi : "non, visiblement, tu n'es pas calmé(e) ; tu m'appelles quand tu le seras

Et on arrive à la possibilité n° 1 ... 

Ca n'a pas marché chez moi .... 

Ils se "battaient" pour y aller ... 

Pas du bien expliquer, ou pas convaincante ?  (ou pas convaincue ?  )