Des idées, pas vraiment .... des pistes de réflexion !
Chez nous, c'est Axel qui est comme ça, à toujours vouloir maman ; au départ, c'est-à-dire quand ils avaient à peu près 18 mois, j'ai eu tendance à tout faire pour le "détacher" de moi (pas affectivement, hein, mais dans les actes : repas, dodo, etc ....)
Avec ses histoires de bégaiement, je me suis demandée récemment si je n'avais pas voulu aller trop vite, trop tôt ; depuis, je réponds un peu plus à ses demandes, avec certaines limites : les repas, c'est assis à table, point ; le dodo, c'est chacun dans son lit, point.
En lisant, n'oublie pas Hélène que mes loulous ont 3 ans ; ça change quand même la donne par rapport à tes filles.
Pour l'endormissement, je crois que j'ai déjà raconté, j'ai passé plusieurs mois à endormir Axel le soir : je m'asseyais près de son lit, et il ne s'endormait qu'en me tenant la main ; de mémoire, ça a duré 3 ou 4 mois.
Il a fallut le déclic (un soir gardés par la nounou), pour qu'on cesse.
Mais je ne regrette pas d'avoir vécu ainsi cette période (même si c'était très ch**nt !!!!
) ; j'ai le sentiment d'avoir donné à mon fils confiance en lui et apaisement.
Je suis convaincue (mais j'ai peu de recul !) que ça finit par passer ; avec un p'tit coup de pouce, parfois, oui, mais que l'enfant finit par accepter de s'endormir tranquillement et seul.
Attention, un point que je pense très important : j'ai usé et abusé de la Méthode Coué !
Tous les soirs, sans exception, je répètais la même phrase à Axel en leïtmotiv : mon p'tit coeur, tu as besoin que je te tienne la main pour t'endormir, mais normalement, les petits garçons de ton âge s'endorment seuls ; là, je te tiens la main car tu en as besoin, mais bientôt, tu t'endormiras tout seul.
Je l'ai fait sur conseil du pédiatre (je l'avais fait en d'autres circonstances pour Roxane), je suis convaincue que ça joue.
Le premier soir où je ne suis pas restée, je lui ai dis : "et bien voilà, mon loulou, nous y sommes arrivés ! Je te répète depuis longtemps qu'arriverait le moment où tu t'endormirais seul, ce moment est arrivé !"
Et le lendemain matin et les matins suivants, je lui ai répété plusieurs fois : je suis fière de toi, mon loulou !!!
Je ne pense pas que les choses empirent quand on répond aux besoins de l'enfant .....
Du moins dans ces âges-là (entre 18 mois et 3/4 ans je dirais)
Un "caprice" se traduit autrement que l'expression d'un "besoin".