Pour la petite histoire, j'ai appris que son papa au même age, faisait pareil!
sa maman (donc mamie) lui avait demandé "mais pourquoi tu ne va pas au toilettes" et lui de répondre : "mais maman, je joue!"
et ma Leelou a fait ça aussi...
ma solution a été de lui demander souvent, et d'exiger d'elle qu'elle aille aux toilettes. Mais c'est vrai que c'est pas simple...
Heureusement pour moi, cela s'est arrêté tout seul très rapidement. Je souhaite que cela soit de même pour Gaël...
Mon avis là-dessus....
Les 10 claques en question, elles viennent de la citation de Jem que j'avais reprise. Elle nous raconte avoir été maltraitée.... et bien évidemment, en avoir souffert. Pour elle, juste 10 claques, en comparaison, eussent été rien du tout !!
Mais il n'y a pas de limite à fixer. Chacune de nous pose ses propres limites, en fonction de son propre vécu...
et en posant ces limites-là, chacune de nous impose des limites peut-être différentes à ses enfants... Car, et c'est bien là le problème de fond : que ressentent nos enfants lorsqu'ils reçoivent une claque ou une fessée ? A quel moment arrivera La claque de trop, qui fait tout basculer ?
Chacun pose les limites qu'il peut.
Il n'y a pas qu'un pb de limites physiques je pense.
Mes parents ne m'ont jamais mis de claques, jamais. J'avais pourtant une trouille bleue de mon père. Pourquoi, chais pas. Je sais qu'il m'aime mais n'est pas démonstratif. Pas de câlins, je n'en ai aucun souvenir en tout cas. Par contre un soutient inconditionnel et une grande aide morale depuis que je suis adulte.
Mais petite j'avais peur de lui.
et ça je n'en veux pas! Je veux du respect (je ne suis pas leur copine mais leur maman) de la part de mes enfants mais pas de peur...
Comment trouver cet équilibre?
Ce que tu dis là est extrêmement vrai !!
(D'ailleurs, il me semble avoir déjà dit sur l'autre fil que petite, j'avais aussi très peur de mon père. Pas pour sa violence, car je ne peux pas dire qu'il l'était si on parle de claques ou de fessées... Mais par contre, ses colères étaient terribles car il cassait de la vaisselle, balançait des meubles, claquait les portes, et.... faisait la gueule pendant des jours !!
Je ne sais ce qui de tout ça me faisait le plus peur... mais ce qui est certain c'est que lorsque je lis cette peur dans les yeux de mes filles, c'est aussi parce que dans ces moments là, je vois mon père en moi...)
Je ferme la parenthèse sur ma vie, car ce n'est pas le but..
Mais après, la question est : est-ce que toi, tu crois vraiment que tu n'avais aucun respect pour ton papa ? Moi, j'en avais. Mais pas en tant que père. J'avais du respect (et j'en ai encore) pour ce qu'il était en tant qu'homme : ses activités, son travail, tout ça.
En l'écrivant, je me dis que c'est peut-être plutôt de l'admiration
Qu'est ce que le respect de l'autre attends de nous ? De ne pas l'insulter, de ne pas le blesser, de l'écouter quand il parle, de répondre à ses demandes... mais sans en arriver à ne plus se respecter soi-même, ....
J'en reviens à l'enfance... il me semble difficile, lorsqu'un enfant dit pour la première fois une insulte, de penser qu'il le dit en toute connaissance de cause... Je crois plutôt qu'il ne sait pas ce qu'il dit... il teste l'expression comme il testerait un mot nouveau...
Après, c'est notre réaction qui va lui apprendre ce que c'est. Soit on réagi mal, et il comprend que s'il recommence, on se fâchera... et là, c'est de la peur...
Soit on lui explique ce que c'est, en précisant aussi que nous, ça nous déplaît fortement.... et
Que faire, que dire s'il recommence, cette fois pour tester réellement notre limite ?
Comment réagir, tout en le respectant lui ? Lui renvoyer la vanne ?Après, sa compréhension dépendra aussi beaucoup de son âge....
Moi non plus, je n'ai pas les réponses...
Sinon, il m'arrive parfois aussi de dire à Leelou que "non, je ne suis pas sa copine de cour d'école, je suis sa maman, et que oui, elle doit me parler autrement"... à son âge, elle comprend, et s'exprime mieux. Mais elle comprend la phrase.. de là à comprendre la notion de respect...