La terminologie exacte ,c'est " spasme du sanglot".
Il y a une astuce : ne pas montrer vos craintes. Vous placez votre enfant en position de sécurité, et vous quittez la pièce.
Le but de cette "activité " volontaire, c'est d'attirer votre attention et de vous accaparer en vous effrayant. Si vous ne montrez plus de frayeurs ,ça ne sert à plus rien et cela s'arrête !

Une autre manière de faire ,une fois que l'enfant est en position de sécurité, c'est de lui parler sur un ton neutre, pour dire que c'est une manifestation inutile, la contrariété pouvant être exprimée d'une autre manière ( il faut lui dire comment...un moment de bouderie dans sa chambre, par exemple). C'est normal de se voir refuser certaines choses dans la vie et que c'est un apprentissage. Apprendre à dire non est une étape un peu plus tardive pour l'enfant.
Si nécessaire vous demander une consultation chez un psychologue pour vous enseigner la manière de réagir pour employer des termes appropriés et ne pas se laisser déborder par l'angoisse . Le pédiatre pouvant aussi jouer ce rôle, après avoir réexpliquer que l'enfant ne risque rien.

Se faire aider, rapidement, si les crises se multiplient ou deviennent plus longues, pour cesser le cercle vicieux. C'est bénin ,mais très anxiogène.

Sabine a tout dit

bon courage 

Que de mauvais souvenirs qui remontent à la surface avec ce fil....
Mes filles ont "usé et abusé" des spasme du sanglot et j'ai bien cru mourrir d'une crise cardiaque les premières fois, j'étais terrorisée des les voir "partir" ainsi et plus d'une fois j'ai pensé que c'était la fin.

Adèle devenait raide comme un bout de bois, les yeux revulsé, le soufle court, le visage blanc comme un linge.
Rachel, quant à elle, devenait molle comme une poupée de chiffon avec les mêmes symptômes énoncés ci-dessus.

Ces crises sont apparue vers 2 ans lorsque le bilan spychomoteur et le bilan pédiatrique nous ont révélé que les filles allaient bien, qu'elles n'avaient aucune séquelles du à la prématurité...
Nous commencions à respirer un peu et nous avons décidé de relacher la préssion, nous étions moins inquiet sur l'avenir de nos enfants, nous commencions enfin à revivre normalement aprés deux ans de suivi intensif.

Les crises survenaient suite à une contrariété, un coup accidentel, un refus de céder de notre part...
Peut de temps aprés le début de cette période, Rachel a justement fait une crise dans les bras du pédiatre, alors que nous venions de lui en parler et de lui faire part de nos craintes sur les éventuelles conséquences de ces pertes de connaissance. Il est resté STOIQUE, lui a parlé calmement mais fermement et la petite est revenue trés vite.
Il nous a expliquer qu'elle bloquait sa respiration volontairement.
Nous avons eut du mal à le croire mais avec le recul, nous nous sommes rendu compte que les filles avaient ressenti que nous leur "lachions un peu les baskets" en pensant qu'il était temps pour elles de vivre normalement et non pas surprotégé et qu'elles avaient du mal à accepter que nous ne soyons plus aussi "prévenant" avec elles. Ces crises étaient tout "bétement" un moyen de prolonger la surprotection que nous exercions sur elles.

Finalement, aprés quelque temps, beaucoup de mal, nous avons fini par "prendre sur nous" et lorsque les crises apparaissaient, nous gardions notre calme et laissions passer l'orage. Petit à petit, nous avons réussi à gérer ces moments de tension extréme.
C'est trés, trés, trés difficile mais ça porte ses fruits. Aujourd'hui nos enfants vivent normalement, elles sont autonomes et acceptent d'être contrarié lorsque c'est justifié... même si elles ralent un peu par moment !

Pour finir, je dirais qu'il est bon de prendre l'avis d'un spécialiste histoire d'être sur qu'il s'agit bien de spasme du sanglot... Mais le plus gros du travail viendra des parents qui devront prendre sur eux et gérer aux mieux...et honnétement ce n'est pas facil... mais on peut y arriver.

C'est dans ce but que je l'ai écrit parce que, me replonger dans ce genre de souvenirs n'est pas ce dont j'ai besoin en ce moment...
Mais bon, j'ai tellement angoissé à ce moment là que si je peux aider, ne serait ce qu'une personne à passer ce cap, je serais vraiment ravie. 

Merci Bambinette d'avoir fusionné mon fil ,ça m'a permis de découvrir que c'est assez fréquent finalement.
Et qu'il y a plusieurs points communs ,d'abord mon mari aussi le faisait étant petit ,et que cela ce produit comme pour les autres enfants lorsqu'on le contrarie .
Par contre ça doit être vraiment dur de ne pas "réagir" lors d'une crise .
Avant hier je l'ai fait revenir en lui mettant le doigt dans la bouche,ça m'est venu comme ça ,par contre après il ne voulait pas me lâcher.
Heureusement les 2 ne le font pas ,

je crois qu'il y a 2 types de spasmes de sanglot : bleu et blanc.... mais je ne maitrise pas plus le sujet.. en effet, dans ton cas, il ne s'agit pas de manipulation......

Anna m'a fait ça il y a qq mois suite à une grosse colère, elle est devenue tte bleue et hypotonique, les yeux révulsée pdt au moins 15sec (des heures pour moi) et mon seul réflexe a été de la secouer pour qu'elle reparte